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Les Hospitaliers – 2023

Le 30km par Michel B.

2ième édition pour moi et ce 30km, parti à 14h30 le samedi sous un soleil radieux et surtout pas trop chaud, un temps idéal pour profiter de ce magnifique parcours.

Après avoir attaqué avec prudence la 1ière grimpette, me voici arrivé sur le 1ier passage en plateau. Vers le 10ème km, c’est le 1ier ravitaillement liquide, il faudra attendre le 23ème km pour le second et dernier ravito solide+liquide et les fameuses crêpes proposées à Cantobre. … Mais avant tout, il conviendra de passer dans une bergerie, descendre pendant pratiquement 5 à 6km de single dans les buis, génial, ne pas se rater dans une descente un peu raide, grasse et glissante en arrivant sur St Sauveur, et passer sous la route grâce à un tunnel.

21eme km, c’est direction le “fameux” faux plat montant sur Cantobre, bien long (un mauvais souvenir de 2022) et déjà, ma prudence jusque là me permet de rattraper quelques coureurs, dont certains pas super doués avec leurs bâtons. J’en profite de rappeler qu’il convient de rester prudent car des bâtons tenus à l’horizontale ne sont pas sans danger pour celui qui suit … 2 coureurs m’ont pratiquement “embrochés” lors de 2 passages un peu délicat …

Si je compare à 2022, tout se passe comme prévu, pas de coup de “pas bien” au 21ième. Au contraire, le plein de confiance commence à se faire sentir. C’est bon signe pour la dernière montée après Cantobre, et garder assez d’énergie pour la descente de 1,7km vers Nant.

Cantobre, y arriver cela se mérite, 2 passages délicats à passer, un premier raidillon puis un second, avec 1 corde pour aider à monter, corde bien nécessaire, pour finir avec 2 gros blocs à passer et surtout des spectateurs qui encouragent tout le monde dans ce passage délicat, un chouette moment…

Mon ressenti se confirme, 4 à 5 coureurs rattrapés et doublés dans la montée, ras sur le plat, le soir arrivant, j’allume la frontale pour sécuriser la descente, et c’est parti, dans cette descente je rattrape à nouveaux des coureurs, peu disposent de frontale (est-ce bien raisonnable ?), je constate qu’ils profitent de la lumière et me suivent … comme l’année dernière, beaucoup de plaisir à descendre rapidement, avec une certaine prudence tout de même.

Finalement, objectif atteint, après 4h54′ en 2002, je termine en 4h41′ pour cette édition, génial !

Un bien beau trail malgré tout un peu loin.

Le 75km par Jules V.

Nous y revoilà ! En cette fin octobre, l’Asphalte pose de nouveau ses valises à Nant, dans l’Aveyron, à quelques kilomètres du fameux viaduc de Millau. Il faut dire que le festival des Hospitaliers qui s’y déroule chaque année est un monument incontournable du trail, et que le format (75km, 3500 D+) de la course phare semble présenter un profil idéal, après notre belle expérience cet été sur les pentes alpestres des 6 Cols.

Si nos trois camarades (Olivier, Nicolas B, Nicolas L) sont rompus aux trails longs, voire ont déjà couru ici, pour Alice, Morena, Anne et moi-même, il va s’agir de notre premier trail sur une aussi longue distance. Il y a donc un peu de fébrilité dans l’air, la veille de la course, au moment de préparer les sacs. Michel, lui, engagé sur le trail Larzac-Dourbies (30km, 1400 D+), nous donne l’occasion de nous changer les idées, en assistant à son arrivée au coucher de soleil après une très belle course. La descente finale du Roc Nantais en face du village est la même que la nôtre, on se projette donc avec les points lumineux qui percent au loin dans l’obscurité.

A 5 heures du matin le dimanche, sous les pétarades des feux d’artifices, le départ est donné. On y va ! Et le rythme, rapide, s’impose de lui-même. J’entrevois Nicolas B creuser directement l’écart dans les premiers hectomètres sur le bitume.

Après deux kilomètres, on s’engage sur des chemins ruraux où s’enchaînent les raidillons et descentes nerveuses, à la lueur de la frontale.

Dans la nuit, le temps se distord et file à toute vitesse. Une heure au chrono, j’aurais dit moitié moins ! et nous avons dévoré 9km et 400 mètres de dénivelé. Je me décide à mieux réguler mon allure alors que nous abordons les coteaux précédant Sauclières, et la longue descente roulante vers Saint Jean du Bruel.

Le jour commence à poindre : on troque les lumières pour les bâtons

dans l’ascension vers la Croix des Prisonniers (25ème km), lieu-dit du 2ème ravito. La montée se poursuit ensuite sur les crêtes, sous un ciel de plomb, où l’on se retrouve exposés à des rafales de vent capables de nous déséquilibrer. J’y retrouve Olivier, et nous nous livrons un mano a mano dantesque où nous n’arrêtons pas de nous dépasser dès que le terrain nous avantage. Le tracé nous conduit devant le Saint Guiral, point culminant du parcours, malheureusement noyé dans la brume, avant de redescendre jusqu’au village de Dourbies (44ème km) – le premier “vrai” ravito, avec du solide !

Nicolas est déjà là, Olivier déboule sur mes talons, ce sera donc seulement quelques minutes de répit. Avec le recul, peut être pas la bonne stratégie ! En repartant, l’impression de tourner au ralenti est confirmée par les autres coureurs qui me dépassent facilement dans les montées, dans lesquelles je suis mis en difficulté par un mollet contracté.

En atteignant Trêves (km 55), je re-croise Nicolas rapidement : on se souhaite bonne chance, et je sens bien qu’on ne se reverra pas d’ici à la fin de la course. Ici et comme depuis le début, les spectateurs en bord de route sont nombreux et font pleuvoir les encouragements. Cela permet de se remotiver au moment de repartir pour le segment le plus difficile du parcours, passant par le Causse Noir avant de redescendre dans les gorges sur Cantobre. Il m’a fallu près de trois heures pour venir à bout de ces 13 kilomètres. J’arrive dans ce petit village médiéval niché dans la roche avec le moral dans les chaussettes. Mais la beauté et l’atypisme des lieux (et les crêpes et les rillettes proposés par le bénévoles), ainsi que la sensation d’avoir fait le plus dur et d’arriver au bout, tout cela réussit à me regonfler à bloc.

Une dernière montée vers le Causse Bégon, et déjà on entend le speaker au loin. La fatigue s’envole, je me prends à rattraper quelques-uns de mes compagnons d’infortune dans les derniers kilomètres. Enfin, l’arrivée !

Il faut saluer l’immense qualité de l’organisation et du balisage, le dévouement et la gentillesse des bénévoles : toutes choses qui ne me sont pas venues en tête au moment de passer la ligne, bizarrement un peu déçu de ma course. C’est désormais plutôt de la fierté, car l’essentiel est là : nous avons tous réussi à nous dépasser, et avons vécu de très beaux moments.

Une petite pensée pour Morena, qui est allée quasiment au bout malgré son genou, et contrainte à l’abandon après 60km. Bon rétablissement à toi, reviens nous en forme pour la prochaine course !

PARCOURSDOSSARDNOMPRENOMSEXEClassement/sxCAT/catVit.TEMPS
30 Km Les Hospitaliers1066BRISSETMichelM392285M5136,304:41:42
75 Km Les Hospitaliers508STORAOlivierM5959M437,110:38:02
75 Km Les Hospitaliers177BERNASCONINicolasM6161M2137,010:39:03
75 Km Les Hospitaliers253VUILLARDJulesM9692SE206,611:17:15
75 Km Les Hospitaliers467LAISSUSNicolasM281254M4195,813:01:17
75 Km Les Hospitaliers295MEAUXAnneF28628SE75,713:04:56
75 Km Les Hospitaliers102BAHAAliceF32231SE85,513:32:55
75 Km Les Hospitaliers79ROLLAND-MONNETMorenaF405AbdSEAbdABD00:00:00

3 Comments

  1. pascal CLEMENT

    Bravo
    Cette course est mythique pour les vieux Asphaltiens dont je fais parti
    Très content que les plus jeunes connaissent ce parcours magnifique

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