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La route du rhum

La route du rhum

Avec une pensée émue pour Valérie, engagée dans les 24 heures du championnat du monde à Belfast et pour les engagés à l’ultra-trail du Morbihan nous étions une belle équipe rassemblée sous la bruine de la Course des Antillais. Au bois de Vincennes, par chez nous, dans une ambiance panachée de rhum et de couleurs des îles caraïbes nous étions heureux.

Deux courses étaient prévues, cinq kilomètres rapides pour les champions de la vitesse en sous-bois, Isabelle Corneille deuxième sur la boîte, Olivier Catrou et Alain Waterschoot ou Daniel Cossec sont extras dans l’exercice. C’est un bon test pour ceux qui reviennent parmi nous après des petits soucis physiques comme Michel Robert et l’équipe DB/DC ou qui exploitent leurs entrainements de l’année comme Delphine et Mireille Broussard, flèches d’enthousiasme et de gentillesse.

Le dix kilomètres c’était à dix heures avec deux grands retours, celui de Roger Hellenis, en préparation de la course d’Athènes, entrainé, dans tous les sens du terme par Laurence D  partante dans quinze jours pour un cent kilomètres en Corrèze… et celui de Sylvie Tissaire qui avait préparé au petit matin ces dernières semaines cette compétition amicale et difficile dans de telles  conditions. Tous deux ont réussi à atteindre leurs objectifs et même à les améliorer.

C’était merveille aussi que de voir Nicolas Kwong Cheong, Jean Michel Objois, Nicolas Mercouroff et  Daniel Perrin avancer si vite dans la boue laissée par les premiers passages. Délice que de remarquer Michèle Pironnet, très en verve en ce moment et d’admirer Philippe Simonet, revenu exprès de son marathon d’Alsace afin de préparer le Médoc….   accompagnant Edwige Trotin un long moment.

Dans la série des équipes de fait, Bhel, un peu gênée par une blessure mais toujours très rapide sur ce terrain finissait avec son cher Patrick, Nathalie Duterte avec Christian comme à la course de Noisy le Grand et Pierre Koch et Denise Corbillon, sur un terrain éloigné de Papeete,  tous deux premiers de leur catégorie.

Gérard Omnes, venu en vélo, Francis Taieb en 49 minutes et Pierre Tanguy, habitué de la course étaient également remarqués tandis que, le plus nombreux possible nous nous réunissions grâce à l’exemplaire organisation de Daniel et Denise à l’abri des arbres et sur une table improvisée pour la traditionnelle analyse de ce grand moment. Rhum de Martinique, gâteaux multiples et douceurs étaient offertes  à tous les blanc, violet et vert et à quelques autres tandis que Maria P. adressait un gentil message de sympathie pour évoquer le présent et le moment inoublié où elle était avec nous. C’était un matin où la terre respire, où les senteurs sont magnifiques, c’était un moment pour goûter des souvenirs qui se construisent.

Le 5km

Olivier Catrou

10ème, 5ème MH1

En 17’40’’

Delphine Broussard

80ème, 6ème SEF

En 24’39’’

Daniel Cossec

32ème, 6ème MH2

En 20’52’’

Mireille Broussard

129ème , 8ème MF2

En 29’09’’

Isabelle Corneille

36ème, 2ème MF1

En 21’02’’

Daniel Corbillon

134ème, 5ème MH4

En 29’29’’

Alain Waterschoot

71ème, 5ème MH3

En 24’11’’

Michel Robert

135ème, 17ème MH2

En 29’30’’

Les 10km

Nicolas Kwong Cheong

93ème, 22ème MH1

En 39’08’’

Gérard Omnès

664ème, 37ème MH3

En 54’06’’

Jean-Michel Objois

118ème, 19ème MH2

En 39’48’’

Edwige Trotin

683ème, 27ème MF1

En 53’53’’

Nicolas Mercouroff

279ème, 42ème MH2

En 44’03’’

Christian Pallandre

694ème, 42ème MH3

En 54’06’’

Daniel Perrin

289ème, 9ème MH3

En 44’26’’

Nathalie Duterte

695ème, 29ème MF1

En 54’07’’

Francis Taïeb

512ème, 90ème MH2

En 49’16’’

Virginie Tissaire

878ème, 8ème MF3

En 59’16’’

Michèle Pironnet

515ème, 10ème MF2

En 49’20’’

Denise Corbillon

886ème, 1ère MF4

En 59’47’’

Bhel Rolland-M

586ème, 13ème MF2

En 51’07’’

Roger Hellenis

947ème, 9ème MH4

En 1h04’16’’

Patrick Rolland M.

590ème, 96ème MF2

En 51’12’’

Sylvie Tissaire

981ème, 56ème MH3

En 1h08’22’’

Pierre Tanguy

649ème, 105ème MH2

En 52’40’’

Pierre Koch

1013ème, 1er MH5

En 1h14’21’’

Philippe Simonet

651ème, 38ème MH3

En 52’44’’

 

 

 

Même court, que c’est long !

Dès le départ, pris du tréfonds du peloton, le rythme m’a semblé trop rapide. Une vieille, devant, a commencé à me distancer alors que le gros bonhomme, à droite, que je croyais voir marcher et qui d’ailleurs boitait, me larguait sans pitié.

C’est qu’ils vous passent, ces gens-là, sans même vous regarder…

J’avais prévu mon propre lièvre, précaution judicieuse pour ne pas perdre trop de temps au ravitaillement ; car j’étais venu pour faire un temps !

Passant d’une longue allée à une autre longue allée, tapant et trébuchant sur chaque pierre, soufflant à fendre l’âme, le pied lourd et l’œil désespéré (voir photo prise par Dodo) j’ai vu les kilomètres filer bien lentement car, aujourd’hui, les kilomètres sont plus longs. Et le chemin si rude…

« Mais tout vient à point à qui sait attendre ! »

Lorsque j’ai vu, à 100m, le fil de l’arrivée, j’ai de suite retrouvé mon finish d’antan pour doubler quelques vieilles branches venues, comme moi, se défouler aux foulées des Iles… Et surtout pour réussir un temps canon, 1h04 pour une reprise… Au fait, 1h04 pour 10km, pas pour 15… les connaisseurs apprécieront.

A la fin, j’ai bien mérité les deux punchs, généreusement servis par Daniel. C’est bon pour le moral et je reviendrai l’an prochain.

Roger Hellenis

mon propre lièvre

mon propre lièvre

MES IMPRESSIONS DE LA COURSE DES ILES par SYLVIE T.

Je suis partie en famille jusqu’à dix heures mais dès la ligne de départ franchie je me suis retrouvée seule. Ou presque. C’est bien entendu le lot du coureur et je l’avais bien cherché mais tout de même que de choses à dire et à vivre dans cette haute solitude !

La Course des Iles m’avait été vantée par plusieurs asphaltiens. C’est vrai que c’est quelque chose de bien fait, de bien rôdé mais cette fois-ci il pleuvait, tristesse d’automne, sur le bois de Vincennes. Je suis partie, petite erreur de jeunesse, avec un couvre vêtement chaud et cela m’a incommodée presque immédiatement. Dans ma préparation suivie avec ma compagne de route habituelle, Marie C. j’ai l’habitude de courir léger et sur huit-neuf kilomètres  régulièrement, là je me suis sentie un peu moins bien.

Il y avait autour de moi bien des gabarits différents, bien des âges différents, bien des ardeurs variées mais c’est quelque chose de difficile de se mettre dans le bon tempo sans chrono et sans accompagnateur. J’avais vu Roger Hellenis et Laurence Denis qui étaient sur les mêmes bases chronométriques que moi, une heure dix, mais je suis partie un peu vivement à 6 mn 30 au kilomètre, deuxième erreur de jeunesse, c’est trop rapide.

Il y a quelque chose en moi qui, tout au long de la route me fait penser à l’arrivée, prochaine. Banal me direz-vous et bien non car l’arrivée prochaine, pour moi, c’est sur base des huit kilomètres que je la calcule. Aussi, en raison de l’humidité, de la pluie peut-être, ai-je eu une crampe, une crampounette, pas une déchirure, moins encore une élongation ou un claquage mais j’ai dû marcher, laissant passer Roger. Troisième erreur de jeunesse, je dois toujours m’échauffer bien et mieux avant toute course et au besoin demander à un (une camarade) des massages adaptés ou du moins ses conseils.

L’arrivée a été glorieuse, mari attentif comme toujours car si je visais une heure cinq je réalise une heure huit et quelques secondes. C’est un bon temps pour un retour. Je suis persuadée moi qui ne suis pas une obsédée du chronomètre mais qui aime porter le maillot du club que si je m’entraine davantage sur une plus longue distance, dix ou douze kilomètres, je passerai le cap. J’ai besoin pour cela d’un entraineur entrainant, d’un conseilleur conseillant, qui complète mes belles sorties avec Marie C. Avis aux amateurs.

Sylvie

3 Comments

  1. Nicolas M

    C’est vraiment un privilège de pouvoir s’aligner sur cette belle course en compagnie de tant d’amis blancs-et-verts ! Une course magnifiquement organisée, notamment grâce au système de refroidissement naturel mis en place (une pluie fine et continue) particulièrement bienvenu après les grosses chaleurs récentes.
    …et privilège suprême, Laurent m’a raccompagné jusqu’à Paris dans son carrosse, en compagnie de Daniel ! Toutes les photos ici -> https://www.dropbox.com/sh/ebj12pc3dedj81e/AACEPfA1Sa2Hfqn8-C1vZb0_a?dl=0

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