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Les oiseaux du soir ou pourquoi l’Asphalte vit la nuit

Il y a le mystère, il y a le secret et il y a l'ASPHALTE.

Pour mieux connaître cette association de vingt-cinq ans il nous a paru utile de sonder la nuit profonde.

Suite à une enquête sur le terrain on pourrait mieux savoir où ses athlètes passent leurs matinées et leurs soirées, où ils se préparent, où ils s'épanouissent afin de préparer de beaux exploits, sympathiques, anarchiques ou chronométriques

Lundi, premier soir de la semaine passée, l'auteur de ces lignes était en endurance lente à très lente dans le bois de Vincennes, préparation marathon oblige. Il avait certes entendu dire que le matin vers 6 h 30 sur les quais de la Marne du Perreux certaines préparaient de grandes épreuves. Il avait déjà vu à l'aurore un athlète à taille gaélique courir près de la Porte Jaune. Là enfin il rencontrait un athlète solitaire, souriant et marsupilamique qui se déplaçait à vive allure en sens inverse de ses efforts. Il était 19 heures 30. Certains des nôtres vivent donc la nuit. Quelquefois cela entraine des miracles comme ces patineurs surpris sur le lac Daumesnil, esquissant un double axel d'hiver gelé.

Double axel d'hiver gelé

Double axel d'hiver gelé

Mardi, à la recherche des 114 marches égarées près de l'île des Loups je me trouvais au moment où certains grands fauves se donnent rendez-vous : montée/descente/ exercice sur le plat (?) puis, pour changer, descente/montée/ course et récupération sous l'œil exercé des spécialistes des trails alpins et lointains. Parmi les admirateurs de Philippe, Saïd et Thierry et malgré le dur traitement infligé il nous a paru voir des visages volontaires, heureux et jolis. Les asphaltiens ont le pied leste et le sourire dans la difficulté.

Saïd près de l'île aux loups

Saïd près de l'île aux loups

Mercredi soir les couleurs vives des lampions géants illuminent la piste du Tremblay. Le maillot vert et violet  se retrouve auprès de Fred.

Préparateur de physique en général

Préparateur de physique en général

Organisateur de séances de préparation physique générale, de tours de piste séries de mille mètres il dynamise un groupe solide et soucieux de progrès tranquille et vespéral. L'asphaltien n'a pas peur du froid ni de traverser les grands parcs solitaires et glacés.

Nous avons reçu des informations sur les sorties du jeudi au Tremblay, d'autres sur les rendez-vous au stade du général Pershing et sur certains entrainements improbables aux Buttes Chaumont dès sept heures. Laissons là ces informations qui feront l'objet d'un autre reportage.

Passons toutefois par le samedi, jour de gloire du club qui part à neuf heures en ensembles flous ceci même le premier janvier jusqu'aux Iles du bois ou un peu partout autour en n'oubliant pas certains jours fériés le parcours de Daniel Corbillon, exemple de réussite. C'est la nuit qu'il faut croire au jour et le samedi il fait clair.

Concluons par les récompenses d'hiver, le cross qui alourdit les souliers, la sortie de Charenton la plus nombreuse de nos participations, les trois pignons et Auffargis mais aussi nos dimanches sous la pluie, en plein vent de terre. Au premier jour du printemps les récompenses de ces efforts trouvent leur justification. Terminée l'angoisse de la profonde nuit, voici le soleil qui luit.

Oiseaux la nuit.

Oiseaux la nuit.

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