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10km de Vincennes

Cela fait 3 ans que je n’avais plus participé aux foulées de Vincennes et a priori, je ne pensais pas y retourner. Au cas où j’aurais oublié cette course, les courriels répétés de S.P.O. me relançaient régulièrement en m’avisant qu’il serait bientôt trop tard pour participer à cette prestigieuse compétition. In fine, n’ayant plus couru depuis le cross du Tremblay, j’ai mis 25€ dans ce commerce dont on imagine à quel point il peut être florissant. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir cherché ailleurs, mais je n’ai trouvé aucune autre compétition ce 6 février en Ile de France […].

J’avais choisi la course “compétition”, pure forfanterie ou inconscience de ma part qui m’exposait au risque de finir bon dernier. De toute manière, “compétition” ou “loisirs”, tout le monde paye 20 ou 25€, le seul privilège des “compétiteurs” étant de se lever à point d’heure un dimanche pour prendre le départ à 9h15. Pour autant, il y avait vraiment beaucoup de monde, sans doute pas loin de 5000 participants pour les 2 courses. Contrairement à ce que l’on apprend à l’école en cours d’économie, il semble que que la demande des coureurs soit inélastique au prix ; au contraire, plus c’est cher, plus il y a du monde.

Le prix élevé, le temps maussade, le réveil dès potron-minet, je confesse m’être présenté sur le parvis de la mairie de Vincennes de bien mauvaise humeur, le déroulé des évènements ne faisant qu’aggraver mon état. Si je n’avais pas eu le plaisir et l’honneur de saluer Alain, Jérôme, Daniel et encore Daniel, peut-être aurais-je sombré dans la déprime hivernale.

Dans SPO, il y a O comme Organisation. L’organisation des vestiaires était dans les circonstances de l’espèce de type champêtre : on se change où on peut, comme on peut, dehors et sous la pluie.  Comme on l’imagine, la mise en place d’un barnum aurait sans doute grévé la marge bénéficiaire des organisateurs.

Après le vestiaire, la course elle-même : le parcours est certes plat mais parsemé d’obstacles divers (glissières en béton, plots en bois) mal signalés qui peuvent se révéler dangereux vu la densité de coureurs évoluant sur une voirie assez étroite.

En bonne position, les photographes sont présents ; ils ne manqueront pas de proposer leurs clichés hors de prix à des coureurs dont le porte-monnaie est au moins aussi bien dimensionné que leur ego.

Le ravitaillement était peut-être de qualité, mais quasiment inaccessible compte-tenu de la foule qui se pressait sur même pas 15m de linéaire ; il paraît qu’un vin chaud était proposé…

Le meilleur était quand même pour la fin : 30mn d’attente en débardeur sous la pluie et dans le froid, pas très loin d’un compresseur à mazout crachant ses particules fines, tout cela pour récupérer un malheureux sac transparent en consigne. Les bénévoles faisaient de leur mieux, mais étaient débordés et trop peu nombreux, ce qui se comprend : SPO n’est pas vraiment un organisateur pour qui on a envie de fournir du “gratuit”.

Arrivé au mois de février, il est peut-être un peu tard pour prendre de bonnes résolutions ; j’ai en tout cas décidé de boycotter toutes les manifestations organisées par SPO : course du bois de Boulogne, course du château de Vincennes, semi-marathon de fin octobre au bois de Vincennes.

Nos compétiteurs se sont concentrés sur la course « compétition » (et pas sur la course loisirs).

Olivier Catrou

159ème, 26ème VH1

En 35’57’’

Daniel Perrin

1212ème, 16ème MH3

En 44’19’’

Laurent Cellier

334ème, 62ème MH1

En 37’43’’

Guillaume Pensier

1255ème, 136ème MH2

En 45’02’’

Jérôme Glachant

498ème, 29ème MH2

En 39’08’’

Daniel Cossec

1489ème, 171ème MH2

En 46’28’’

Nicolas Kwong Cheong

540ème, 119ème MH1

En 39’23’’

Alain Waterschoot

1490ème, 31ème MH3

En 46’29’’

Cédric Faucher

546ème, 366ème SH

En 39’24’’

David Bedel

1641ème, 773ème SH

En 48’12’’

Fabrice Tartaglia

750ème, 171ème MH1

En 41’00’’

 

 

 

 

6 Comments

  1. Thierry

    SPO c’est du racket et l’Asphalte 94 le sait. Outre le prix, le club ne propose plus l’une de ses manifestations en course club. Sur le 10 bornes de juin 2013 ou 2014, les moins de 10 à l’heure n’avait plus d’eau au ravito …. Scandaleux !! Je ne sais pas comment il arrive à 5000 coureurs ? Beaucoup de bobo Parisiens sans doute mais tout de même !!!

  2. Nico KC

    J’avais été sollicité pour écrire un CR. Je me suis défilé (désolé JM) car voyant comment j’étais parti, j’ai eu peur de plomber l’ambiance. Je partage le sentiment de Guillaume concernant l’organisation : pompe à fric, peloton trop important par rapport à l’étroitesse du parcours sur les 2 premiers km : bordures et ralentisseurs masqués par la masse et qu’on découvre au dernier moment, coureurs qui slaloment pour doubler. Pourtant un peu masochiste j’y suis allé en connaissance de cause. Zéro plaisir. Mais soyons honnête, mon sentiment ne tient pas qu’à l’organisation. Je suis perdu dans mon sport, cramé, sans envie. Obligé de me forcer pour chausser les runnings et éviter de décrocher. Espérant revoir un jour la lumière et retrouver le plaisir perdu. Finalement, j’ai quand même plombé l’ambiance. Désolé

    • Philippe DOUBLET

      Allons, allons Nico ! Celui qui m’a encouragé et tellement motivé pour le marathon de New York ne peut pas tenir ce langage ! Viens donc courir avec nous à Athènes (déjà 17 asphaltiens engagés sur le marathon).

  3. Pierre Koch

    Le récent article de l’ami Guillaume Pensier concernant les foulées de Vincennes me conforte dans mon choix de toujours pour dégoter des petites courses campagnardes. Il faudra bien entendu se déplacer en limite de la Francilie départements 77, 78, 91, 95.
    Après avoir répondu présent à la course club mensuelle, on se délectera d’une partie de campagne, là au moins, on ne risquera pas de se faire renverser par un tsunami où le terme de finisher n’est même pas prononcé…
    Mouroux (près de Coulommiers) le 5 mars ça vous titille déjà les jambiers?

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