Menu Fermer

Trail du Nivolet-Revard – Cr d’Olivier S.

Nivolet-Revard – 05/05/2013 – 50km – 2600m D+

Ce qui me frappe en arrivant la veille pour prendre mon dossard, c’est que l’organisation est vraiment très sympa, que la croix du Nivolet est très haut perchée au sommet d’une falaise (1200 m au dessus du départ), et que le Mont Revard est très loin vers le Nord (10 km en suivant la crête). C’est donc ça un trail « alpin » ! Le profil est, à « quelques bosses près », très simple : 16 km qui grimpent, 17 km qui traversent, 14 km qui descendent. Nous « ne sommes que » 430 au départ de Voglans (250m), à 8:00. Ma petite famille s’est aussi levée pour m’encourager. Au vu du profil sur visugpx, je me suis fixé comme objectif 6:30. 5 km de mise en jambe, et « l’ascension » commence. Chemin large pour commencer, puis single en forêt où ça bouchonne franchement. Au moins je ne puise pas dans mes réserves. Le sol est gras, mais au pas ce n’est pas trop gênant. Quelques beaux passages aériens à flan de falaise. Petite descente puis premier ravito (11km – 1:24) où je ne m’attarde pas. Je me mets dans la roue d’une coureuse qui attaque et me donne le rythme pour la suite. Le chemin toujours en forêt devient super gras, et j’envie ses bâtons dans les passages raides où je patine littéralement à 4 pattes dans la boue. Nous débouchons finalement sur un col où une traversée nous amène vers la croix du Nivolet (18km – 1547m – 2:45), sur un chemin, dans la neige ! Dommage pour la vue imprenable, j’y passe dans le brouillard. Redescente dans la neige vers la feclaz, sur une trace qui requiert de l’attention (les rochers peuvent affleurer), franchement jouissive quand ça descend, un peu plus dur quand ça monte. 2nd ravito à mi-parcours (3:18). Je pointe dans les 140. Nous en repartons à 3, un local, un chalonnais et moi, et nous relayons toujours les pieds dans la neige pour contourner le mont Revard. Passage en bémol sur un chemin moyen, parfois en bord de route ou de remontée mécanique, ambiance station de ski en fin de saison. Léger moins bien aussi de mon côté. Les appuis fuyants sur le terrain glissant du début, puis la neige, m’ont un peu entamé, mais je ne suis pas en hypo. Je rame pour rester avec mon groupe puis les laisse filer pour me recharger avant la grande descente, et continue seul.

Passage au col du Pertuiset (32 km – 4:40) et c’est parti pour le grand schuss final ! C’est raide, ça glisse et c’est déjà bien labouré. Et ça se gâte franchement pour moi… Ma tendinite du TFL gauche trop fraîchement cicatrisée se réveille et cette descente devient vite un calvaire. En général la descente est pour moi un bon moment où j’éprouve des sensations de glisse. Là, j’oublie. J’essaie de rester dedans dès que le chemin devient plus horizontal, mais c’est rare. Le moral est en berne, et ça défile devant pendant que je marche de plus en plus péniblement sur le bord.

Je finis en 6:51 (176 et 59 V1M–1er en 4:38) complètement crispé.

Avec quand même le bonheur de franchir la ligne en tenant la main de mon fils de 5 ans qui me tire !

Puis douche – tartiflette – (bon) ostéo. Je reviendrai, c’est certain !

Olivier Stora

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *