Ptiot Sparnatrail 2012 ‘Un peu physique quand c’est humide’, qu’ils disaient !
Dans la région champenoise, on appelle cela la terre ‘amoureuse’. Les Asphaltiens qui avaient déjà tenté l’aventure Sparnacienne, m’avaient prévenu : si il pleut, ça devient vite très gras et un peu physique.
Nous étions environ 800 au départ des 2 distances (32 km – le Ptiot, et 55 km – le vrai), et si la météo était clémente aujourd’hui (pas de pluie et environ 10° bien que très couvert), ce ne fut pas le cas les jours précédents la course.
Le départ, avenue de Champagne, permet de passer en revue nombre de maisons de Champagne prestigieuses, mais il est trop tôt pour se laisser distraire. Après une mise en jambes sympathique le long du canal, les choses sérieuses démarrent au km 7 avec une première bosse qui permet de prendre contact avec cette terre ‘amoureuse’ : A chaque pas on manque soit de s’en mettre une (ça a pas tardé), soit d’y laisser une chaussure.
Bon an mal an, je rejoins le ravitaillement au 17km sans trop de problème. Accueil très sympa des bénévoles , tout ce qu’il faut pour recharger temporairement les batteries. Car c’est après que les hostilités sérieuses commencent avec un enchainement de montées pour rejoindre l e plateau forestier au dessus de Vauciennes.
Et pour moi, c’est là que ça s’est compliqué alors qu’il reste encore environ 10 bornes. Les jambes sont rendues lourdes et dures par cette boue omniprésente, et le retour sur Epernay semble s’éterniser.
Je finis par rejoindre l’arrivée avec des crampes aux jambes et termine 260ème sur 382 en 3h46mn47sec.
Emmanuel Veillon