Après le Marathon de Vérone, j’ai noté rapidement le marathon de Lisbonne dans mon agenda ! Finalement avec les plus ou moins récents évènements, j’ai échangé ce ticket pour la côte méditerranéenne. C’était plus serein de rester en France avec toutes ces incertitudes. Je n’ai pas trop choisi la destination : ma fille qui dit que Nice-Cannes est un des plus beaux marathons de France, qu’il faut absolument que je le fasse et Patrick qui dit que c’est bien pour les vacances. Voilà en gros, la destination est annoncée, je n’ai pas trop le choix. Ce que je choisi de moi-même, c’est la petite folie que je planifie de faire : une arrivée en corde à sauter.
Jusque-là je n’ai jamais fait de programme d’entrainement spécifique avant un Marathon. Pour celui-là, j’en ai préparé un à ma sauce en intégrant presque toutes les compétitions du Val-de-Marne, les entraînements de Farid et des sorties longues en solo.
Une semaine avant, comme une vieille voiture, je fais une révision technique à l’INSEP pour vérifier mes problèmes aux genoux et ischios. La radio est bonne, je ne suis pas un si vieux tacot et j’ai le GO de mon kiné qui me suit depuis 7 mois. Interdit de me mettre dans le rouge cependant. Cette semaine-là, je tombe malade et je suis très faible… Mais même si ça ne va pas, j’irai courir ce marathon ! Cela fait partie du jeu. Heureusement, le vendredi, je vais mieux et je me gave de pâte avant de prendre le train direction NICE !! Trop heureuse, je retrouve mes amis : Edwige et son époux et Nath D. Je sens déjà que l’aventure sera belle !
La veille du Jour J, nous flânons au village de la course et nous récupérons les dossards. Je ris en lisant « Behl Grenouillette » sur mon dossard car j’avoue que je ne souviens pas de ce détail ! Je serai donc obligée d’arriver tout en rebond sur la ligne d’arrivée.
Le samedi soir, c’est le rituel d’avant course : le restau-pâtes 🙂 notre coach Marsupilami, nous rejoint. Pour moi c’est pizza. Miam.
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5h30 dimanche 28 Novembre, c’est l’heure mon seigneur ! Les 3 Angels se préparent pour rejoindre Charlie eu départ sur la promenade des Anglais.
7:45 Entrée dans le SAS des 4:15, j’ai en moi un mélange de stress et d’impatience. “Eyes of the tigeeeer is the cream of the fight” pour nous motiver. L’ambiance est là, on voit aussi la joie sur les visages des autres coureurs, on s’encourage . Par magie, le stress et les doutes s’envolent. Je suis prête pour affronter quoi ce soit
Le coup de pistolet est donné, Go go go.. C’est partiiiiiii !!!
Voilà, les trois copines se lancent. Ce n’est pas une épreuve, c’est que du bonheur : bavardage, rigolades, prise de photos. Sur tout le trajet nous avons été accompagnés par le bruit relaxant des vagues et le paysage était magnifique : palmiers, sables, soleil. La météo était parfaite pour courir.
Hélas, arrivée au semi, je laisse Edwige à cause de crampe et je tente le strapping. Mauvaise idée, ça ne tient plus à la peau à cause de sel et sueur. Tant pis, je dois désormais être plus attentive à la gestion de ma course. Je continue sans trop de difficulté, mis à part des crampes.
Comme promis, je termine ma course en corde à sauter. Mon esprit était tellement fixé aux crampes que je n’arrivais plus démêler ma corde. Je perds quelques secondes voire minutes mais ce défi me tient trop à cœur
Défi relevé : j’arrive sur le tapis rouge tel une star à Cannes, en sautant et pleine de joie. Yes ! I’ve done it !
A refaire ce Marathon qui est magnifique
Tu me feras toujours trop rire avec tes idées toi, trop forte Mam 😊 Tu es un bon modèle a suivre.
Bhel est une championne et sur les 10 premiers kilomètres, elle arrive à bavarder!
Merci Behl pour ce joyeux récit et bravo à vous.
Edwige, je vois que tu as pu accrocher un dossard, plus de blessures ? Super