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Marathon de Valence – 2024

Par Thierry B.

Départ vers Barcelone

😉 Il y a près d’un an, nous (Elisa, Alexandra, Thierry et Didier) avons décidé de vivre ce qu’avaient réalisé certains coureurs du club lors d’un précédent Marathon d’automne : le marathon de Valence. Cette année, il avait un sens particulier à cause du passage de la tempête Dana sur la région. Elle a ravagé une partie de la périphérie de la ville de Valence et donc des communes associées. L’organisation aurait pu annuler le marathon, mais a préféré le maintenir pour contribuer à la reconstruction des nombreuses infrastructures ravagées par les coulées de boues, en faisant des dons par le biais des sponsors ou par une plateforme accessible à tous les participants.

😊 Notre organisatrice, à savoir Elisa, nous (Alexandra, Elisa, Celio son mari qui nous accompagne et moi-même) avait réservé un vol au départ d’Orly. Elisa toujours au top pour trouver les bonnes astuces et même faire la traductrice !

😉 Le rendez-vous est pris à 4h30 du matin, pour avoir notre vol de 7h à Orly le vendredi. Déjà ça pique et nous n’avons pas commencé à courir ! Le vol n’est pas pour Valence mais pour la capitale de la Catalogne, Barcelone (peu de vols au moment de notre réservation). Nous avons loué notre véhicule du week-end là-bas et nous sommes partis rejoindre Valence par les autoroutes catalanes pendant 3h40. Nous avons eu la chance d’avoir un chauffeur de classe en la personne du mari d’Elisa, Celio, pour nous conduire et nous encourager pendant la course.

A la découverte de Valencia et à la poursuite des dossards

😊 Arrivée à Valence, la tendance de la météo discutée durant le trajet se précise vers un temps clément en ce vendredi après-midi. Notre appartement du week-end se situe à 10 min à pied du départ et de l’arrivée de la course ; encore un super bon point pour notre organisatrice !

😉 Après avoir déposé nos affaires, nous partons rapidement découvrir la ville, profiter des rayons du soleil et capitaliser de la vitamine D. La découverte de la ligne d’arrivée et son tapis bleu bâché permet de réaliser que le moment approche … Et pour voir si l’entraînement et les mois de préparation à cet évènement seront capitalisés. En route pour récupérer les dossards, on nous informe que ces derniers ne sont plus au musée des sciences mais 10 km plus loin, au palais des congrès EXPO 42 depuis 2 ans (Oups !!).

😊 Nous partons vers le coup de 17h pour éviter le RUSH et les embouteillages de Valence (comme Paris, des bouchons). L’arrivée ne fait pas sans mal, mais nous arrivons à avoir nos dossards et le sac.

😉 Mais me direz-vous, j’ai parlé de Didier qui court également le marathon. Celui-ci n’a pas pu partir avec nous et est parti plus tard dans la journée. Un petit problème logistique (tout le monde n’a pas Elisa comme Guide), il s’est retrouvé à faire une escale à Ibiza en attendant un autre vol pour Valence. Le retard du vol ne lui permettra pas de récupérer son dossard ce vendredi. Etant sur place, nous lui proposons de lui prendre et avec l’acharnement de notre organisatrice, nous avons réussi à récupérer son dossard. La fin de soirée s’est passée à Valence avec Didier autour d’une pizza !

😊 Le 2e jour est une veille de course. Nous partons courir le footing d’activation avec des lignes droites, dans la célèbre coulée verte qui travers la ville. Beaucoup de coureurs, dont certains avec une foulée plus légère, sont déjà en piste … peut être le futur vainqueur.

😊 Tout ceci fait, nous repartons visiter les alentours de Valence : la vieille ville et la plage sont au programme. Nous prenons la décision de ne pas prendre les vélos pour visiter pour éviter de trop fatiguer nos jambes (et l’appréhension de tomber peut-être également) ; il est décidé de prendre les transports en communs. Petite erreur ! Le métro est fermé à cause des évènements météorologiques. Le bus fût la solution. Nous avons pu encore nous retrouver vers la plage avec Didier qui loge tout près, pour prendre un dernier bain de soleil avant de se confronter aux 42.190 km, du lendemain matin.

Jour de Course

😉 Le réveil sonne à 6h et nous commençons à nous préparer. Le stress monte un peu parmi nous sauf pour Elisa qui partira plus tard (vers 9h05). Est-ce un mauvais signe ou un bon signe ? Telles sont les diverses questions qu’on se pose devant une tartine et un café ou thé avant de partir vers nos consignes. Le soleil n’est pas levé que des coureurs sont déjà en train de s’échauffer. Logique car le départ pour les élites est à 8h15. Pour Alexandra et moi, le départ sera à 8h45 et ce sera Didier qui ouvrira la marche ½ heure plus tôt.

😊 Les sacs mis aux consignes, la tension monte encore d’un cran : où sont nos sas de départ, dans quel sens part la course ? Le sens des coureurs et l’aide de quelques bénévoles nous mettent sur la voie. Le chant de l’hymne de Valence annonce les départs et le son monte.. le départ de notre sas va bientôt avoir lieu. Le chant annonce notre départ mais également le désir de Valence de repartir du bon pied, pour reconstruire de nouveau après les catastrophes du mois d’Octobre.

😉 C’est parti, les taureaux du SAS 8h45 sont lâchés et il y a du monde. Alex décide de partir faire un peu de slalom pour garder son allure marathon. Pour moi, je choisis la stratégie de rester dans le peloton, suivre les coureurs et attendre pour garder du jus et surtout ne pas forcer sur mon tendon de ma cheville encore en convalescence.

😊 Le rythme est pris après 5 km ; la densité n’a rien à voir avec Paris ; les coureurs sont d’un niveau équivalent pendant cette première partie de course mais cela se découvre après le 1er ravito. Alex a déjà pris un peu d’avance et je ne la vois plus. Je décide de me mettre à mon rythme en souhaitant que cela tienne et de ne pas tomber (j’ai vu des coureurs chuter ou de passer sous les rubalises pour pouvoir courir).

😉 La 1er grosse surprise au ravito : pas de quoi se nourrir en solide ; nous en avions discuté la veille et pensions que les points étaient pourvus de bananes ou fruits secs. Les renseignements pris après il n’y a pas de ravitaillement de ce type avant 30 km de course. Alex, partie avec ¼ de banane, va devoir faire régime sec. Pour ma part, je m’entraine avec des gels que j’apporte sur moi donc je suis moins pénalisé.

😊 Durant la course, nous croisons des coureurs français venant également d’Ile de France (CAP 92, La MEUTE, US METRO) et leurs supporters qui nous encouragent en citant notre prénom. J’essaye de remercier ces derniers mais je garde le maximum pour la fin et le mur du 30e km qui est toujours à envisager surtout à ce moment de la course.

C’est au bout de 5 ravitos que je rejoins Alex. Cette dernière est à la peine et a du mal à tenir son allure d’entrainement marathon. On peut la comprendre vu qu’elle n’a pu se nourrir pendant une grosse partie de la course. Elle terminera à la force du mental loin de son meilleur chrono mais pas non plus ridicule ou déshonorant.

😊 De mon côté, j’essaye de tenir l’allure appliquée sur les 15 derniers kilomètres et même d’accélérer. Sans doute une erreur, car arrivé au 35e kilomètre, les ischios ont commencé à cramper et je décide de ralentir jusqu’à l’arrivée.

😉 L’arrivée est digne de l’Alpe d’Huez où une foule compacte est présente jusqu’au Musée des sciences et son tapis bleu « posé » sur l’eau. Un moment magique, qui sera sans doute un des plus marquants des marathons auxquels je participerai et où l’arrivée après 42 km est toujours une délivrance.

😊 Après avoir récupéré nos esprits, la joie d’avoir reçu la médaille et le petit sac du finisher se mêlent aux douleurs d’après course. Nous avons le droit de plonger les pieds dans le bassin du musée océanographique : une bonne séance de cryo pour la récupération. Nous récupérons notre consigne et revenons retrouver Celio et Elisa à l’appartement. Elisa a également souffert car elle est partie 20 mn plus tard et a subi la montée de température de début de course de bout en bout. Elle n’a pas eu de bonnes sensations et pourtant elle bat son RP ; elle a fait une super préparation : le travail se paye. Quant à Didier, nous apprenons qu’il a également fait une superbe performance en atteignant son objectif !

😉 Les messages WhatsApp ont été légion durant la course ; nous avons été pistés grâce au live de nos supporters du club. Les encouragements d’avant course ont été précieux dans les moments difficiles.

😊 Didier n’ayant pas pu rester, nous n’avons pas pu faire un dernier repas avant de quitter Valence. Notre petit groupe de 4 a profité de la soirée pour aller déguster une dernière Paëlla avant de partir sur les bords de mer. Le repas passe mieux pour moi que durant le repas du midi ; le marathon reste une course qui va chercher beaucoup d’énergie.

Escapade à Barcelone

😉 Le matin venu, les courbatures sont déjà là et les moindres mouvements pour se lever ou marcher sont difficiles. Nous avions décidé de partir plus tôt pour aller passer nos dernières heures en Espagne dans la ville de Barcelone.

😊 Le premier monument que nous voulons découvrir est la Sagrada Familia. Le monument est toujours en construction depuis plus d’1 siècle et ne semble pas être terminé d’ici demain. Malgré tout, son immensité s’impose à nous.

😉 En déambulant dans le marché de La Bocqueria, nous déjeunons de petites douceurs vendues par les commerçants avant de rejoindre le Parc de La citadelle. Le soleil reste vif et on ne dirait pas que nous sommes à quelques semaines de Noël.

😊 Avec regrets, nous devons rejoindre l’aéroport mais en ayant profité à fond de ce weekend. La voiture rendue, nous prenons notre vol de retour pour rejoindre la capitale parisienne via Orly dans la soirée et terminer ce beau week-end de Marathon.

Epilogue : Remerciements.

😉 Tout d’abord, un grand merci aux bénévoles pour avoir pu faire que cette course, cette année, ait lieu en ces moment difficiles pour la communauté de Valence.

😊 Des milles mercis à notre organisatrice au top Elisa et notre conducteur et premier supporter à Valence Celio qui ont été là pour que tout se passe pour le mieux durant ce week-end, entre la location d’appartement, la voiture, le vol et traducteur : tout simplement une organisation 5 étoiles.

😉 Avec Elisa, un immense merci à Alexandra et Didier qui nous ont accompagnés pour courir ce marathon : c’est toujours bien de pouvoir partager ces moments d’avant et après compétition ensemble.

😊 Et pour finir, merci à nos supporters du Tremblay ou de Thiais de nous avoir soutenus durant tout le live de l’évènement.

En souhaitant pouvoir me remettre de ma blessure à la cheville et revenir pour un nouveau MARATHON.

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