Menu Fermer

Le Mont Vendoux 2018 : exceptionnel ! Cr d’Olivier STORA

Source Photo Serges Jaulin

Source Photo Serges Jaulin

Le Mont Ventoux 2018 : exceptionnel !

Trouver des bonnes courses de préparation pour les objectifs de l’été à cette période, tôt dans la saison, n’est pas si simple.

D’habitude je vais à la Sainte-Victoire début avril, mais cette année j’avais envie de changer.

Pourquoi pas alors le très hype Trail du Ventoux ?

Florian conseille, Pascal et Thierry déconseillent : ‘ce n’est qu’une grosse montée et une grosse descente !’, ‘trop tôt dans la saison, il fait souvent mauvais ! » … Il faut donc que j’aille voir par moi-même !

Eh bien, c’est un sans faute ! Le Mont Ventoux, cette année : un cru exceptionnel !

Nous avons une fenêtre de temps dégagé le jour de la course, voire ensoleillé mais frais, alors que la semaine précédente, il neigeait abondamment sur le géant de Provence.

46km – 2000 m+, allez, je vise une course de 6h après un calcul ambitieux à la hache, 6=4+2, mouais…

Du beau monde qui part très vite, et beaucoup de monde, 1200 coureurs. Un peu trop à mon goût : ça bouchonne sur les singles, les moments tranquilles n’arrivent qu’à partir de la descente du sommet.

Ma montée se fait donc par à coups, et je jauge assez vite mon manque d’entraînement (j’ai repris la course à pied il y a 10 jours après une blessure au mollet). Il va falloir gérer un manque de puissance évident et la descente risque d’être redoutable pour les cuisses.

Le sommet est complètement enneigé, il y a environ 60 cm de neige, c’est la première fois que je croise des skieurs pendant un trail !

Heureusement les organisateurs (au top à tout point de vue !) sont sympas : ils nous font accéder au sommet par la route qu’ils ont dammée ! Ce qui nous rajoute 2 km au compteur. Une coureuse s’éloigne d’une foulée fluide et puissante dans la neige labourée par les coureurs précédents. Pour moi, comme pour beaucoup ce sera marche rapide et quelques relances quand je peux.

Beaucoup de neige, de vent, de froid sur la crête sommitale. Ambiance montagne et super vue. Je suis plutôt content de ne pas être en short !

Un coureur aux cheveux longs, en short, lui, sandales et chaussettes de laine, secoue régulièrement la neige qui fait une couche autour de ses chaussettes.

La descente sur neige croutée et porteuse est un délice… qui ne dure qu’un temps.

Les cuisses doivent prendre le relais et ça ne se passe finalement pas si mal.

Mais les 13 derniers kms sont une horreur ! Les descentes raides alternent avec les coups de culs, bien raides eux aussi, les muscles qui passent en une fraction de seconde de l’excentrique au concentrique n’y comprennent plus rien.

Alors que ma montre annonce 44 km, je décide d’envoyer, 2km de ces montagnes russes ça devrait le faire, et nous partons à 2. Je n’en vois pas le bout, et pour cause, il faudra attendre le 48ème km pour franchir l’arrivée et 2400 m+. Mon camarade me lâche à la faveur de la dernière descente. Une dernière bosse dont on se serait bien passé, et nous franchissons la ligne finalement à 3 en 6:29:48.

Ce qui me vaut la place de 314è au scratch et 15è V2. Rien d’exceptionnel mais le plaisir était là, je ne me suis pas blessé, et c’est une bonne prépa pour la suite !

Olivier Stora

893 arrivants – 1er homme en 4h00 et 1ère femme en 4h59

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *