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Escapade Lozérienne : 7èmes foulées de Canilhac

Escapade Lozérienne : 7èmes  foulées de Canilhac

Ce matin, j’ai effectué mon retour en Lozère à Canilhac, tout petit village surplombant la vallée du Lot, à la limite de l’Aveyron, pile poil entre l’Aubrac et les grands causses.

Après un mois de mars pour l’essentiel consacré à paresser sous les chaudes latitudes de l’Extrême-Orient, bien loin des giboulées et intempéries hivernales en tous genres, les réalités du relief lozérien, que j’avais quelque peu perdues de vue depuis septembre, n’ont pas manquées de se rappeler à moi avec toute la rudesse qui caractérise le Gévaudan.

Comme on l’imagine, je me suis levé aux aurores ce matin : Canilhac est à 65km de chez moi et en plus on changeait d’heure dans le mauvais sens. La bonne surprise est venue de la météo : 7 ou 8°C, quelques éclaircies, pas un poil de vent, presque des conditions idéales pour un mois de mars qui est souvent en Lozère le pire mois de l’année. Nous étions environ 90 au départ donné à l’ancienne (‘1,2,3 partez!’) sur le coup de 10 heures pour un parcours de 13km : des prés pas encore très verts en raison du gel, un champ de blé en herbe dont le franchissement avait été autorisé par son propriétaire bienveillant, un sentier boueux montant à plus de 10% de pente où personne ne court, des chemins forestiers ou à découvert, des panoramas magnifiques, les 3 derniers kms sur l’asphalte, bref une ‘course nature’ comme souvent en Lozère. Ce qui n’était pas banal en ce dimanche des rameaux, c’est de courir au milieu des buis d’ailleurs parfois un peu envahissants. Je ne me suis guère forcé, par peur de me blesser mais surtout parce qu’après un mois d’arrêt, j’étais pour le moins poussif. Sur ces 13km je ne pense pas qu’il y ait eu un seul km de plat : cela monte et descend tout le temps ; il faut regarder où l’on pose les pieds pour ne pas chuter mais aussi où l’on met la tête car il y a pas mal de  branches à hauteur de visage. J’aurais quand même pu accélérer un peu en descente, mais j’étais tout seul et j’ai musardé plus ou moins inconsciemment en admirant le paysage : les causses, les monts d’Aubrac encore sous la neige, c’est tellement beau !

 

Résultat : 1h17’50’, 51ème et 6ème V2M.

 

Selon une tradition lozérienne bien établie, le ravitaillement était à la hauteur de la difficulté du parcours, cela même en cette fin de carême: bière fraiche, saucisson, pizza, quiche…..un régal ! Pour ce qui est de jeûner ou de manger de la morue, il en sera toujours temps dès demain avec le début de la semaine sainte.

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