Menu Fermer

Le lac Daumesnil a fait le tour de mon cœur

Venir courir un mardi soir, rendez-vous au petit pont du bois de Vincennes, c’était la proposition de Daniel Cossec, excellent organisateur et coureur de forêts tout terrain aussi n’ai-je pas hésité, passant quelques heures en Ile de France, à le rejoindre sur les terres d’Asphalte.

Daniel c’est pour moi le podium du marathon duo d’Orléans, ce n’est pas si facile d’être sur un podium de marathon vous savez, c’est l’athlète du marathon déjà douché et rhabillé à la réception de l’hôtel de Valencia alors que j’y arrive juste en grand besoin de réconfort, Daniel c’est celui qui « partait lentement pour doubler ensuite » et maintenant « part vite pour essayer de ne pas être doublé ».

Thierry B. étant déjà là, nous partîmes à trois, avec la certitude d’un podium mais pour moi l’imprécis d’un parcours à accomplir sous une chaleur accablante (en Bretagne la canicule commence à 23 degrés alors imaginez 28…).

Avec Daniel on découvre un bois que l’on croit connaître depuis l’enfance, et même par moment on frôle l’impossible, le bras de rivière qui vous encercle, le zoo qui se dresse, le rêve du coureur perdu. Il va de soi que je rêvais du lac Daumesnil pour m’y jeter, improbable attitude et rafraichir mes idées, qui n’en était plus qu’une, boire ou du moins me rafraichir.

Mes camarades ayant eu la bonté de penser à mon retour (11.5 km en une heure d’halliers et futaies) nous nous arrêtâmes sur le parcours inverse du marathon de Paris et à une autre fontaine bienvenue dont l’emplacement m’échappa.

La sortie du soir est plaisante lorsqu’elle est ainsi improvisée et sachant que Roger allait quitter le Morbihan pour venir courir au bois quelques jours après, que d’autres cisaillaient le GR 20 corse pour donner un sens au monde je regrettais rapidement que le Relais nature ne puisse bénéficier des installations du Tremblay cette année car c’est un parfait challenge à maintenir en attendant les grandes courses de Nyons à Amsterdam, de Tours à Lisbonne.

Philippe Simonet au Marathon du Lac du Der en 5h15’06’’. 414ème, 10ème MH6. 1er en 2h25’53’’. 439 coureurs classés. « Marathon dur par manque d’entraînement, problème de vertèbres et gros soleil »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *