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La diagonale des (vraiment) fous. La réunion 2013

La Diagonale des Fous, avec Christophe, un 20 octobre …

En début 2013, j’avais décidé de ne pas participer à un ultra trail, contrairement aux années précédentes (CCC 2008,2009 , UTMB 2011,2012). Pourtant courant février, lorsque les inscriptions pour le Grand Raid de la Réunion ont été mises en ligne, et je dois le dire , un peu sous l’influence de mes amis Philippe H et Christophe O, déjà inscrits et plusieurs fois finishers de cette épreuve, je me suis lancé dans cette aventure qui, ainsi, devenait l’objectif majeur de ma saison de trail.

Plusieurs semaines avant le départ, je me suis souvent posé la question: Pourquoi aller me confronter à ce parcours si redouté ? Il est vrai que les récits des courses précédentes de Philippe et Christophe me donnaient envie. Egalement l’idée de découvrir une île, inconnue pour moi, si loin de la France métropolitaine avec des paysages magnifiques. Enfin une récente interview d’Olivier de Kersauson relative à la parution de son dernier livre, avait fini de me convaincre : « Dans la vie, lorsque 2 voies se présentent à vous et qu’il faut décider, il faut toujours choisir le chemin le plus difficile ». A l’heure ou dans notre société, la notion d’effort et de goût de l’effort n’est pas, de mon point de vue, assez mise en avant, cette affirmation justifiait bien mes raisons d’y aller.

La préparation à cette épreuve (de mai à octobre) s’était bien passée, avec une alternance de stages (3 jours à Annecy, le tour du Mont Blanc en 4 jours) et de compétitions (trail de Sens, 80 km du Mont Blanc et trail de la côte d’Opale).

Le 14 octobre dernier, me voilà donc à Roissy en partance pour Saint Denis de la Réunion avec femme et sans enfants (ceux-ci auraient bien voulu venir !). Nous y retrouvons Marco qui lui aussi s’est lancé ce grand défi. Arrivée le mardi matin, puis après quelques ballades dans Saint Denis, remise des dossards le mercredi 16 octobre ou nous rejoignent Philippe H et Christophe O, sur le stade de la Redoute, lieu d’arrivée du Grand Raid. Il fait très chaud mais l’organisation, bien rodée, permet aux concurrents de retirer dossards et équipements (casquette, 2 T shirt ) dans des délais assez courts. Direction Saint Pierre, petite commune du Sud Est de la Réunion, ou nous avons réservé un hôtel situé à un quart d’heure à pied du départ prévu le lendemain soir, jeudi 17 octobre à 23h00 . Après une dernière nuit plutôt bonne, la tension monte de plusieurs crans avec les derniers préparatifs : choix des vêtements, préparation des sacs à mettre sur le parcours à 2 endroits (Cilaos et Halte la) , finalisation du sac à dos ( je les fais et défais 5 ou 6 fois … ) . J’essaie de faire une sieste en début d’après-midi mais je n’arrive pas à dormir. Philippe H également. Trois heures avant le départ nous prenons notre dernier repas dans une ambiance de plus en plus chaude. Les Raiders, (c’est le nom des coureurs) et leurs supporters se rassemblent sur le grand boulevard qui longe la mer et le lagon, et qui constitue les premiers kilomètres de notre périple. Derniers contrôles des sacs (matériel de sécurité obligatoire), derniers au revoir, et nous nous retrouvons, les 4 asphaltiens, assis sur l’herbe en attendant le départ. A ce moment, j’étais concentré mais pas trop stressé. Quelques minutes plus tard, rassemblement des coureurs sur la ligne. J’aperçois, le favori espagnol, Kilian Jornet fendre le peloton sous les applaudissements. Digne d’un départ du Tour de France, le coup de pistolet est donné et les quelques 2000 coureurs s’élancent au travers d’une foule chaleureuse et nombreuse. Je n’ai prévu aucun plan de course mais, en raison des difficultés du parcours prévues lors de la seconde journée, j’avais décidé de partir très lentement pour arriver à Cilaos (km 66 alt 1210m) le plus frais possible. Je me retrouve donc avec Christophe qui, je crois, avait un peu la même tactique que moi, Philippe H et Marco étant parti beaucoup plus rapidement ; Dans ce genre de course, on ne peut pas caler son allure sur un autre coureur, chacun devant gérer ses bons et mauvais moments au fil de la course. Les premiers kilomètres se passent sans difficultés. Je surveille un peu mon mollet gauche qui m’avait titillé, suite à une séance de montée de marches, quinze jours avant. Tout va bien. Il s’agit pour nous de rallier Piton Textor (Km 40 alt 2200 m) en une longue montée qui me parait, sur plan, assez régulière. Nous traversons des champs de cannes à sucre, des hameaux et petits villages ou les gens sont toujours aussi enthousiastes qu’en bas. Au bout de 3 heures de course environ, nous sommes ralentis puis stoppés. Un bouchon s’est formé au droit d’une ravine (descente et montée) dans une forêt. Manifestement le chemin est trop étroit pour laisser passer un peloton de deux mille coureurs. Nous perdons au moins un demi-heure à piétiner (on se serait cru à faire la queue à Disneyland…) puis nous repartons. Toujours avec Christophe, nous arrivons à Piton Sec ( Km 36 , alt 1850m ) au levé du jour et nous longeons une crête nous menant à Piton Textor . A ce moment, je peux découvrir les superbes paysages de la Réunion (on devine sans le voir au fond le Piton de la Fournaise, le mont Bénard et au loin le Piton des Neiges. Cela vaut vraiment le coup d’être venu ! Au contrôle de Piton Textor, nous redescendons vers Mare à Boue (Km 50 alt 1600m) que nous atteignons en 10h39 et qui, cette année, est un passage moins boueux que les années précédentes . Direction coteau Kerveguen (km60 alt 2200m) qui, constitue pour moi la première grosse difficulté. Une ascension sur un terrain de plus en plus difficile avec des marches, et une descente interminable et dangereuse vers Cilaos avec descentes d’échelles. Un terrain inhabituel pour moi, habitué aux chemins plus réguliers des Alpes ou du Plateau de Gravelle dans le Bois de Vincennes ! Nous atteignons Cilaos au bout de 15 h 43. Il s’agit du premier gros ravitaillement, l’équivalent de Courmayeur à l’UTM . A ce moment, après le repas nous décidons de dormir en prévision de la nuit future et l’entrée dans le Cirque de Mafate par le Col du Taibit (km 76 alt 2080m) (seconde grosse difficulté). Je découvre également que j’ai oublié d’éteindre mon portable pendant la nuit et que celui-ci est presque déchargé. J’ai juste le temps d’appeler Brigitte (mon épouse) pour lui dire que je ne pourrais plus communiquer. Nous nous installons sous le chapiteau, équipé de lit de camps et de couvertures ou déjà quelques coureurs dorment. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que la sono de l’organisation est au maximum et que dans ces conditions, je n’arrive pas à dormir. Il en est de même pour Christophe. Au bout de ¾ d’heure nous repartons vers le Col du Taibit, moi, un peu frustré de n’avoir pas trouvé le sommeil. Cet épisode nous a aussi fait perdre 140 places au classement puisque nous étions 1198è et 1199 ème à Cilaos et que nous nous retrouvons 1338ème au pied du Taibit dont le sommet est à plus de 2000 m. La nuit tombe tôt à la Réunion vers 18 h00 et l’ascension commencée à la lumière du jour se poursuit à la torche. Grosse ascension. des marches, des racines, des rochers par milliers. J’appuie sur mes cuisses pour mieux monter. Les bâtons sont interdits. Descente aussi difficile que la montée vers Marla ( km 77 alt 1580m ) que nous atteignons en un peu moins de 22h00 de course en gagnant une centaine de places . La fatigue se fait sentir. Au ravitaillement, de nombreux coureurs sont allongés à même le sol sur l’herbe. Nous décidons de nous arrêter pour dormir. Enveloppés dans notre couverture de survie (c’est une première pour moi) nous nous endormons assez rapidement malgré, encore une musique créole bien sonore. Quelques temps plus tard ( je l’évaluerai ensuite à ¾ d’heure ) je me réveille ; J’ai froid . (Normal : arrêt de l’effort, couverture non étanche et altitude de plus de 1500m). Christophe dort bien. Que faire ? J’hésite à le réveiller et je préfère qu’il récupère. Je repars seul dans la nuit en direction du Col des Bœufs Plaine des Merles et Ilet à Bourse. J’ai le souvenir de progresser dans la nuit sur des chemins très difficiles, montée et descentes avec des passages vertigineux (câble d’acier pour se maintenir à la paroi d’un côté, vide de l’autre ). Je suis bien lucide et je m’alimente bien (beaucoup de liquide et d’aliments salés, pates , amandes , pastilles de sel ) . Mes pieds sont préservés des ampoules (j’ai changé de chaussettes à Cilaos mais pas de chaussures ) . Je suis en mode gestion toujours inquiet par le sommeil et les éventuelles hallucinations. Des coureurs s’endorment sur le chemin seul ou en groupe ; d’autres titubent l’œil hagard. Mauvais signe pour eux. La nuit noire m’empêche de voir ces paysages du cirque de Mafate. Il faut rester vigilant et il faut avancer. Je gagne 110 places à Sentier Scout ( km 86 alt 1640 m )puis encore 68 places à Ilet à Bourse ( km 94 alt 890m ). Maintenant je commence à penser à la journée du samedi avec notamment au programme la montée du Maido, un mur ! ( km111 alt 2030m ) . Je devine ici ou là des torches de coureurs qui me précèdent. Je ne veux prendre aucun risque et je prends la décision de m’arrêter à nouveau au ravitaillement. Pareil qu’à Marla : couverture puis je m’endors près d’un tronc d’arbres sur l’herbe et je me réveille environ ¾ d’heure plus tard avec le froid. Je repars. Le peloton est de plus en plus étiré et j’arrive au petit jour à Grande Place ( km 97 alt 560m à la 1127ème place ) ou je retrouve … Christophe arrivé quelques minutes avant moi . Reparti de Marla après sa sieste, il m’avait doublé sans me voir. Nous repartons ensemble direction Roche Plate (km 105 alt 1110m) qui n’a rien de plat car c’est une montée très raide avec des marches hautes. Le panorama est magnifique et la lumière du soleil découpe le paysage en des tableaux splendides. On resterait bien là pour admirer mais il faut avancer. A Roche Plate nous arrivons 1033ème (presque 100 places de mieux). C’est un endroit ou sont bâties quelques maisons. Je ne sais pas ce que font les gens qui y habitent mais pour aller chercher le pain il faut avoir des cuisses ! Une dizaine de minutes au ravitaillement, j’observe les coureurs dont certains paraissent émoussés. Depuis quelques heures, je regarde le Maido sans savoir par quel bout l’aborder. En effet, la montée est tellement verticale que le chemin d’accès n’est pas visible. On devine de temps en temps un maillot de coureur et en haut le débouché ou des spectateurs sont réunis. C’est l’arrivée de l’Alpe d’huez ; En montant, j’observe que j’ai encore des jambes . Je monte la première partie avec Christophe puis le distance sur la seconde. Il fait très chaud. Après la course, Philippe H et Marco me diront qu’ils ont passé au même endroit pendant la nuit et qu’il faisait froid. J’arrive en haut après 36h53 de course à la 971 ème place. Panorama de carte postale. Public très sympathique qui est venu encourager leurs supporters. Maido est un des 3 points d’entrée du Cirque de Mafate. Avant la course, j’avais repéré ce sommet et je m’étais dis que si j’y arrivais sans dommage (blessure, ampoules), j’irai jusqu’au bout ! A ce moment je prends conscience de cela et je pense alors que je terminerai (petite émotion …). Je commence donc la longue descente de 13 km qui m’amènera à Sans Souci km 124 alt 350 m soit 800m de dénivelée négative) .Malgré une pente relativement faible, cette descente est difficile (troncs, racines, rochers) . C’est le début du samedi après-midi. Il reste 53 km et je sais que je vais courir une troisième nuit. Je décide de m’arrêter dans la descente mais je n’arrive pas à m’assoupir. Soudain une main touche mon épaule : C’est Christophe ! Nous repartons ensemble vers Sans Souci puis Possession Halte Là (km 129 alt 230 m) que nous atteignons en fin d’après- midi en 42h 5mn. L’arrivée semble proche car nous voyons la mer et la périphérie de Saint Denis. Grosse erreur. Nous rencontrons Jean Louis un V3 à la retraite à la Réunion qui semble à l’aise sur ce parcours, en menant un bon train .Nous traversons Rivière à Galet et la nuit tombe une nouvelle fois dans lors d’un passage en forêt vers Chemin Ratinea. Je redoute cette 3ème nuit. Je n’ai pas assez dormi. Nous progressons toujours et nous arrivons à Poccession Ecole (km 143 alt 15m) à la 872ème place (notre meilleur classement) . Ravitaillement puis nous prenons le « Chemin des Anglais ». Cette voie a été tracée en 1730 par Mr Dumas afin de faciliter le passage des charrettes à boeufs entre La Possession et Saint-Denis. Ce chemin est constitué de pierres noires volcaniques de différentes tailles, non jointives, aux arêtes vives et suit les courbes de niveau du terrain situé à proximité de la mer. En abordant ce chemin, j’ai eu une impression bizarre : j’avais l’impression d’être déjà passé dans ce lieu (alors que c’était la première fois que je venais à la Réunion). Je reste sur mes gardes et je commence à douter de ma lucidité (j’avais eu des hallucinations lors de l’UTMB 2011). J’ai l’impression d’être dans un labyrinthe et de tourner en rond. Je demande plusieurs fois à Christophe si l’on était sur le bon chemin. Merci Christophe d’avoir été là. Cette période de la course est difficile pour moi mais je remarque que les kilomètres progressent sur mon GPS. C’est bon signe. Nous arrivons enfin après 2h30 à Grande Chaloupe (km 150 alt 10m 845ème) et je me dis que c’est la fin. Une montée, une descente que j’estime à 1h, 1h30. Encore une erreur d’appréciation. La montée vers Colorado (km 159 alt 683m) dernier ravitaillement avant l’arrivée est longue . Succession de routes, de chemins pentus, des virages. Le sommeil se fait sentir mais je ne veux pas m’arrêter. J’aperçois un bâtiment blanc que Christophe m’indique comme étant Colorado. Un coureur nous double en disant qu’il faut faire attention car il y aurait des personnes un peu louches dans la descente. Bonne ambiance ! Enfin la dernière descente et nous commençons à voir les lumières de Saint Denis. Il reste 4 km un peu plus que le parcours Jazy dans le bois de Vincennes que je fais en footing en 15 mn). Il me faudra 1 h40 ; Descente très technique, des rochers des racines, des devers. Il faut rester prudent pour ne pas se blesser. Au détour d’un virage, j’aperçois enfin le stade de la Redoute, carré de lumière dans la nuit de Saint-Denis. C’est comme une piste d’atterrissage lors d’un retour sur Terre. Avec Christophe nous passons sous un pont, dernière route puis entrée sur le stade et franchissement de la ligne d’arrivée. Moments exceptionnels et uniques ; nous retrouvons nos épouses respectives et Philippe H qui a terminé en moins de 39 h 00. Bravo à lui et à Marco arrivé juste après Philippe. Dégustation d’une bonne bière assis sur la pelouse au lever du soleil puis retour à l’hôtel avec l’impatience de pouvoir prendre une douche et dormir . Je suis content d’être arrivé en 53h53’35 à la 854ème place, avec Christophe, de cette fabuleuse course débutée un 17 octobre et achevée un 20 octobre .

Christophe. 20 octobre. un prénom, une date. C’est le prénom et la date de naissance de mon petit frère, trop tôt disparu il y a 25 ans et qui était un grand coureur (3’46 au 1500m sur piste à 23 ans ). Finalement, voilà aussi une bonne raison d’être venu ici. C’est aussi pour lui que j’ai couru et je lui dédie cette course.

Merci à Christophe O de m’avoir supporté pendant presque 54 h00 ! et à Philippe H et à Marco pour leur superbe course, à Monique.

Merci à Brigitte et mes enfants Caroline et Aymeric qui me supportent toute l’année Merci à toutes les personnes (ma famille, amis, 3F) qui m’ont suivi et communiqué leur énergie.

Juste après l'arrivée, le sourire même avec la fatigue de presque 54h d'épreuve...
Juste après l'arrivée, le sourire même avec la fatigue de presque 54h d'épreuve...

Juste après l'arrivée, le sourire même avec la fatigue de presque 54h d'épreuve…

24 Comments

  1. Jean-michel O

    Félicitation à tous les 4.
    Philippe H, qui avait dit lors de sa dernière édition qu’i ne "ferait plus jamais celà" a choisi l’option rapide, Philippe LG et Christophe l’option lente. Aucun regret, 4 finishers. Je reste impressionné par si peu de récupération en 54 heures.

  2. LARDENOIS

    Gloire et honneur à tous les 4. Il en fallait des ressources, de la patience, de l’abnégation, du mental et de l’obstination pour aller jusqu’au stade de la Redoute ! Vous aviez tout cela ! Simplement Bravo !!
    Thierry

  3. LARDENOIS

    Gloire et honneur à tous les 4. Il en fallait des ressources, de la patience, de l’abnégation, du mental et de l’obstination pour aller jusqu’au stade de la Redoute ! Vous aviez tout cela ! Simplement Bravo !!
    Thierry

  4. Pat

    Philippe, ce récit appelle vraiment au respect et nous permet d’être au plus près lors de ta course. Je t’a suivi lors de cette (course) diagonale de fous… et rien que de regarder la courbe et ses dénivelés, j’avais le vertige. Ton récit et ton envie de se surpasser sont communicatifs et donne envie de faire parti un jour des finishers !!! Bravo mon Tonton PhiPhi !

  5. pat v

    Merci de faire partager votre aventure a ceux qui ne sont pas tailles pour ! C est l aventure du 21eme s, aller au bout de soi-meme.. En suivant la course, la carte des deniveles et quelques photos de descente m avaient interpele… Ca me paraissait juste impossible a grimper et a descendre sans se casser une cheville.. et puis de nuit en plus… Pfff .. Kersauzon a toujours raison !! lui en reference et votre frere en lumiere, vous etes parti avec de beaux et forts soutiens.. Bravo encore, pour cette course et celles a venir car j imagine que vous n en resterez pas la !!

    • rocvelu

      Merci . Oui il y en aura d’autres mais pour le moment place à la récupération . Je pense refaire la Diagonale des Fous en 2015 ….pour essayer de faire mieux

  6. Yc

    Encore bravo, récit détaillé et émouvant , en le lisant on est dans la course. Dans 2 ans nous espérons pouvoir t’encourager sur le terrain. Yc et Nc

  7. BELLEGY

    Bravo Philippe
    Tres belle 1ère participation à la diagonale des fous +de53h mais comment est ce possible?????
    Bravo également pour le très beau texte qui nous fait découvrir tous tes divers sentiments ressentis pendant ce très long et très difficile trail…. Encore une fois chapeau bas…..JC

  8. Emmanuel V

    Je suis sans voix devant ce récit très poignant. Quel bel exemple de dépassement de soi-même.
    Merci de nous avoir fait vivre à distance cette épreuve et de nous donner un aperçu de ce que la volonté et une préparation adéquate permettent de réaliser. Bravo à tous et bonne récupération.

  9. Valérie CHEVAET

    Encore toute mon admiration pour cette incroyable performance, tu as gagner ton titre de roi des fous!!!!
    Merci pour ce récit qui nous transporte avec toi dans cette aventure physique, humaine et nous fait partager tes sensations et sentiments… Très émue de l’hommage à ton frère dont tu glorifie la mémoire.
    Tu es vraiment une incroyable et belle personne, ta femme, tes enfants, tes amis peuvent être fiers de toi!
    Très sincèrement
    Valérie

  10. Hauss

    Merci à toi, Philippe, de faire passer tant d’émotions. Encore bravo ! Quel bel exemple de courage, de modestie, en un mot d’humanisme radieux.
    Et n’oublie pas la course du Pôle Nord dont je t’ai parlé vendredi !
    Amicalement
    JF

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