Course boueuse, course heureuse au Plessis-Trévise – 2024

Par Jérôme G.

Dimanche 10h, l’heure a sonné pour les 10 km du Plessis.

Nous sommes une belle équipée, du club, inscrite pour cette course organisée par nos voisins du Plessis-Trévise.

La matinée, encore couverte, annonce un temps pluvieux. Mais non, c’est seulement une pluie fine qui nous accueille au Stade Louison Bobet.

L’organisation reçoit 450 coureurs au stade avec une super préparation, tout est fluide et le stade permet de donner un abri pour enfiler l’habit de lumière. Le dossard est rapidement épinglé pour un échauffement sur la piste. La piste donne un sentiment de déjà vu, semblant se confondre avec les entrainements du dimanche au Tremblay.

Les Asphaltiens sont de nouveau regroupés en peloton pour préparer le départ. 9h40 sonne le regroupement sur la ligne de départ. Nos coureurs les plus aguerris s’installent à proximité de la ligne de départ pour partir pleine balle. Pour ma part, je me garde du gros des troupes pour partir à petites foulées avec tout de même le cœur toujours à l’ouvrage.

L’organisation annonce un terrain glissant et prévient que la prudence est de mise à l’approche de la forêt dès le troisième kilomètre.

En effet, nous quittons le stade au coup de sifflet à 10h pile pour un tour de piste puis les rues du Plessis. Le troisième kilomètre avec la forêt remplace le bitume par la boue comme annoncé.

Si seulement j’avais su, je ne serais pas venu avec ces jolies Nike rose fluo. De la boue, il y en avait plein les chemins, plein les champs et finalement plein les mollets. Ce sympathique parcours à rapidement raison du rose flashy et autres couleurs. Nous sommes tous reconfigurés version Mud race. Le marron devient le nouveau code couleur universel. Si certains ont bien essayé d’éviter les flaques, le champ à la sortie de la forêt évince tout espoir de sortir autrement que boueux.

C’est maintenant un plaisir enfantin qui prend la place de cette prudence bien sage. Je courre et saute joyeusement dans les mares. Le parcours plat permet aussi d’espérer un temps, alors courre, courre, au dam les Nike rose. Il n y au plus qu’à sourire, courir vers le bonheur, être audacieux pour voler des secondes.

Le parcours est réalisé avec 2 boucles et maintenant nous avons repéré ses belles flaques de boues qui deviennent douces comme du velours après le passage des coureurs (j’essaye de positiver).

C’est finalement le sourire aux baskets, chacun à son niveau, narguant l’insolence du temps, que nous achevons cette jolie course.