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Le passage de la ligne

La dernière ligne droite: Houilles, ouïe ouille

Au lendemain de cette ‘der des der’ 2013, Papy a beau tortiller du cul pour ‘chier droit’, recompter, compulser mes archives, il échoue seulement de quelques courses pour planter ses ‘pointes’ au sommet de son Everest (1000 dossards pour l’année de mes 80 piges).

Attention 2014, il repart comme en 14.

10km populaire, Papy 1h06mn…

le 10km élite est torché en 27’58” par le Kenyan Cornélius Kangogo.

  

Papy, ainsi que le bureau et tous ceux qui s’y collent souhaite à tous un bon ‘passage de la ligne’ et d’autres et des meilleures pour la nouvelle année.

Voeux-2014.JPGStéphanie, fille de Christian Pallandre, a discrètement derrière son objectif fait siennes de quelques unes de nos foulées sur la plaine du Tremblay ce Dimanche sur ceux qui ne ‘houillaient’ pas.

Les photos sous le lien:

Il n’y a pas si longtemps on organisait une fête costumée sur les paquebots transatlantiques qui franchissaient la ligne imaginaire de l’Equateur.  

Rassemblés autour d’un Jupiter tonnant les novices étaient conduits à présenter leur soumission au maître du bord, savamment déguisé lui même et, après avoir accompli des épreuves d’une difficulté variée, ils étaient admis, témoins de leur nouveau statut, à fréquenter l’auguste divinité.

Les choses n’ont guère changé, malgré leur maquillage. Chaque année, au moment où le soleil est au plus loin de notre Terre les nouveaux venus mais aussi les briscards de l’Asphalte 94 sont conviés à des rassemblements organisés autour du solstice d’hiver. Entre plaine et raidillons, forêt et prairie, champs du Tremblay ou bois de Vincennes les groupes bigarrés se forment, sous la direction d’un maître d’entrainement aux pouvoirs immenses.

Cette année une photographe venue tout spécialement de Touraine a fixé quelques moments de ces attroupements chatoyants. Défilés de mouvements accomplis, pleins de grâce, de souplesse, de vigueur ou l’élasticité suivant les cas, les habitudes et les aptitudes. Il est vrai que les figures imposées de ce ballet inexplicable aux non-initiés prélude au changement d’année et au rassemblement dit de la galette et du contre-la-montre réunis. Les esprits coureurs que nous sommes, toujours en quête d’une ligne, qui soit d’arrivée ou de départ, trouvent leur plaisir à ces ébats souplement dirigés et s’abandonnent alors à la décontraction propice à la prise d’images. La répétition faisant meilleure vision, la PPG ou le cross préludent alors à l’accomplissement à venir.

 

Ligne symbole de nouveauté nous voulions souligner sa présence autour de ces quelques clichés, avant de la franchir, d’un pas alerte si possible. Il nous reste à éprouver alors comme l’impression de voler qui est, parait-il, la sensation la plus commune du coureur de piste, du traileur, de l’athlète santé ou de l’athlète du bitume, du moins s’il est en forme et nous faisons tout pour cela. Ces images le montrent.  Alors au revoir le pâle éclat de nos étés trop courts, passons alertement la ligne de la nouvelle année, froidure comprise.

                   Christian Pallandre

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