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Réver de Vérone

Réver de Vérone

Nous avions rêvé de Vérone, nous avons rencontré Vérone (Vérona pour les séduisants italiens mais les deux termessontinséparables) car si nous avons Passy et la rue de Rivoli c’est très joli aussi l’Italie en novembre.

Grâce à Philippe Doublet maître d’œuvre de ce troisième déplacement asphaltien à l’étranger (après Athènes 2017 et Valencia 2018) nous avons désormais une bonne habitude : faire participer une forte délégation du club à un de ces événements internationaux et fédérateurs que sont les grandes courses sur route.

L’idée intéressante, nouvelle, écologique et peu coûteuse était de négliger l’avion pour utiliser le train de nuit. Il y a beaucoup d’avantages à cela car lorsque j’entrais dans le compartiment qui m’était attribué j‘ai cru reconnaitre Lady Wynham ses jolies jambes allongées et moulées dans les fuseaux de deux bas 44 fin, son buste caché derrière un livre de Maurice Dekobra. C’était mieux encore, c’était Dominique l’éminente responsable du fan club de Nicolas M. qui était là. Quel bon début de soirée !

Réver de Vérone

Nous avons donc tous passé la nuit ensemble, par compartiments s’entend, et si rêve il y avait, pas sûr que tout le monde ait retrouvé rapidement le sommeil quand nous fûmes interrompus par un violent appel de douane à une heure du matin à Modane. Cela nous retarda d’une heure et nous rendit encore plus heureux de rejoindre l’hôtel Milano qui avait été choisi avec soin pour être proche, comme son cousin le Bologna, du point de départ et d’arrivée.

Rien de plus facile après un solide petit déjeuner que d’emprunter l’autobus 11 pour aller chercher nos dossards. Bien entendu c’était le plaisir de visiter la ville et d’accomplir ainsi plusieurs kilomètres ensemble qui nous conduisait. Ayant organisé par petits groupes le déplacement jusqu’au grand stade du Chievo Vérone nous y reçûmes un bon accueil et des solutions rapidement trouvées (par précaution j’avais abandonné mon dossard de 42 kilomètres préférant finir avant la nuit et m’aligner sur le semi-marathon). Dans le bus Marie G qui revient avec nous ce qui fait très plaisir et dont la facilité dans les langues latines renverse tous les obstacles était accompagnée par Angela R. La première visite d’église s’imposait donc et nous fûmes dans la basilique San Zeno accueillis par un merveilleux cloître, un portail roman et l’insigne de la course, la roue dentée. Un tryptique de Mantegna dans l’élévation du chœur fut très remarqué ainsi que les fresques célèbres du lieu par notre présidente Nathalie R, par Francine D et bien d’autres.

Après une après-midi où plusieurs lieux firent nos délices, la belle place delle Erbe, le pont Scaliger, la maison improbable de Giulietta et les Arènes extraordinaires de grandeur nous nous rejoignîmes au restaurant choisi par dilection pour son prix raisonnable et sa large salle. Christine T. nouvelle venue parlait de sa course de dix kilomètres en rêvant d’en faire une de vingt et un après tandis qu’Aneth s’inquiétait de sa course de vingt et un ne rêvant pas à un quarante-deux kilomètres.

La nuit passée au chaud ce fût le grand petit déjeuner, négligé par certains, comme Nathalie D. qui partait sur le marathon, nous retrouvâmes Bhel RM inquiète de partir sur la grande course mais décidée à en découdre.Il faut dire que si Daniel C, Christian M., Jean Michel O, Ismaël L, Nicolas M. ou Gilles H. ne s’inquiétaient pas ce n’était pas forcément le cas de François O. à son premier marathon.

J’aime ces petits matins où les photographes crépitent et les estomacs des coureurs se nouent, j’aime aussi voir s’échauffer, aériennes et efficaces, les foulées d’Edwige T., Alain W. et Guillaume P. Tout parait si simple pour eux que cela doit vraiment l’être…. Les spectateurs comme Christine O ou d’autres en étaient admiratifs

Partis légèrement avant la course de dix kilomètres au son du fier hymne italien Frères d’Italie, l’Italie s’est levée avec le heaume de Scipion … nos vaillants marathoniens et semi-marathoniens n’ont pas hésité une seconde à suivre l’Adige et à revenir vent debout vers la ville avant d’en finir dans la peine et pour certains c’était vraiment difficile, vers la ville où les attendait une cohorte verte et violette. Patrick RM et Michel R sur 21 se sont distingués tandis que Philippe B. n’a rien laissé mais c’est peut-être Bhel RM qui a fait le plus beau parcours en établissant un très fort record personnel à la hauteur de l’exploit d’Ismael L et du chrono de Gilles H., chacun à son rythme.

Que dire d’une épreuvede 42 kms qui demande autant d’énergie sans possibilité de répit ? François O. à la gare peu après, en disait encore plein de choses et les autres aussi, c’est vraiment une épreuve difficile.

La beauté de Vérone fait passer beaucoup et le magnifique parcours du dix kilomètres, en centre-ville, très apprécié par Roger H. soutenu par Dominique, qui n’avait pas couru depuis quelque temps saura oublier que son train a manqué le départ quant à lui quelques jours après.

L’après-midi n’a pas été de repos car outre le pont del Pietro qui semble sorti d’un décor de cinéma, une dernière visite nocturne aux arènes s’imposait, soleil lumineux sur le jacuzzi de l’hôtel Milano où nous retrouvions l’élément liquide qui n’avait pas trop affecté la voirie.

La traditionnelle activité de dégustation de produits frais arrosés de douceurs concluait l’après-midi autour de Philippe D. chaudement applaudi et de ceux qui pensent déjà à la quatrième édition, l’an prochain, au soleil sans doute, et au bonheur certainement.

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