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La 32ème édition du marathon ‘le plus long du monde’.

Samedi 11 septembre se courait la 32ème édition du marathon des châteaux du Médoc.

Trois vrais asphaltiens étaient sur la ligne de départ et je les accompagnais pour le plaisir de participer, en pointillés, à cette fête !

Il s’agit effectivement plus d’une fête que d’une course même s’il faut quand même en parcourir les 42,195 kms et même un peu plus vu les nombreux détours qu’imposent les dégustations, liquides et solides.

Partis de Paris en TGV vendredi en milieu d’après-midi, nous n’avons rejoint Bordeaux qu’après 21 heures, à cause d’un colis suspect en gare de Saint-Pierre des Corps. Le temps de récupérer la voiture de location et activé le GPS, nous avons filé vers Pauillac où (cette année!) nous sommes arrivés juste à temps pour récupérer les dossards. Nous avons franchi la porte du gymnase à 22h55, la fermeture étant programmée à 23h !

Comme l’année dernière, nous avons passé les deux nuits au gîte ‘Les Phœnix’, situé à quelques centaines de mètres seulement de la ligne de départ, que nous conseillons à tous ceux qui veulent visiter la région (hors marathon, justement). Un petit déjeuner pantagruélique nous a permis de bien commencer la journée.

Le temps s’annonçait beau et assez chaud. Le délai imparti sera d’ailleurs allongé d’une demi-heure pour tenir compte de la chaleur.

 

Cette année, le thème du marathon était les contes et légendes (Il était une fois…) et, comme chaque année, un grand nombre de participants avaient répondu présents et couraient déguisés, le thème étant parfois un peu dépassé (avec des ‘légendes’ comme Cantona, Ibrahimovic et même l’équipe de France de football de 1998 au grand complet). Néanmoins, on voyait quand même de nombreux petits cochons, nains et autres chevaliers de la Table Ronde…

J’étais très inquiet pour Michel dont les pieds n’étaient déjà que plaies avant même le départ. J’ai donc été ravi de les voir tous les trois, ensemble, au 20ème km, souriants et détendus.

J’ai ensuite rallié l’arrivée, son tapis rouge et ses arches de ballons multicolores, et ai pu me glisser juste derrière la ligne pour photographier les coureurs et toutes leurs émotions.

Nadine et Nathalie sont arrivées, fraiches comme des roses, et ont rapidement pu récupérer leur médaille, le sac à dos et la bouteille de vin qui étaient offerts à tous ceux qui venaient à bout de cette épreuve. Michel est arrivé une vingtaine de minutes plus tard, dans la douleur, mais les mains expertes d’une kiné et d’une podologue lui permettront de profiter du reste du week-end : dîner, feu d’artifice et même la marche de décrassage dans les vignes du dimanche matin.

Certains ayant déjà manifesté l’envie de se rendre en nombre au prochain marathon du Médoc, nous ne pouvons que les y encourager !

Oh la belle blonde!

Oh la belle blonde!

Médoc à la robe fuschia, cru 1884

Médoc à la robe fuschia, cru 1884

Un nez Blanc sur un pif R.... pivoine

Un nez Blanc sur un pif R…. pivoine

Remarquez la foulée, droit dans l'axe!!!

Remarquez la foulée, droit dans l'axe!!!

4 Comments

  1. Michel

    merci Philippe pour ce compte rendu aux petits oignons et ces magnifiques photos;
    c’est effectivement un marathon bien singulier qui méritent le détour, et pour certain de se surpasser (moi par exemple) pour franchir la ligne d’arrivée. Ne pourrait on pas envisager d’y revenir l’année prochaine avec un effectif d’asphaltiens nombreux. Pour ma part je crois que ce serait une très très belle sortie club

  2. Nadine

    Que du bonheur ce marathon la joie de partager ca avec Nathalie et une partie avec Michel qui a tellement souffert ,meme un animal n’aurait pu le supporter.Un we top.J’encourage tt le monde a faire ce marathon.

  3. Christian

    On connaissait Henri Guillaumet, l’alter ego de Mermoz. Maintenant il faudra compter avec Michel Robert, alter ego du coureur de fond dans sa solitude finale qui a achevé, comme le dit si bien Nadine ce qu’aucun animal n’aurait fait : .le Marathon du Médoc en un temps à la hauteur de son exploit. Ne vous trompez pas la difficulté n’était pas de courir avec Nadine et Nathalie, cela est un plaisir, c’est d’achever quarante deux kilomètres et plus avec un état de forme incertain, des jambes molles au départ et dures à l’arrivée et un cœur gros comme les héros de l’Aéropostale. Latifa vient de nous régaler des 180 kilomètres de l’ UTMB sans souffrance visible, Michel nous fait souffrir comme tout alors que lui se régale. Le Médoc c’est vraiment Terre des Hommes raconté à tous les coureurs . Ch.

  4. Phil Del.

    Excellent ce Cr du Médoc cuvée 2016, Philippe. Merci bcp de nous faire partager cette atmosphère fêtarde. Bravo pour votre tenue vestimentaire les Princesses ainsi qu’au lapin (?) aux pieds ‘niqués’.
    Juste un petit dilenme, j’ai bcp de mal à voir sur la photo finish qui est celle qui a bu le plus ? Philippe, une idée?
    Lorsque j’arriverai à vous suivre niveau dégustation de vin et ‘déconnade’, peut être… je m’inscrirai au départ de ce 42km mais faut il encore que je puisse savoir comment m’habiller ? Des suggestions les filles ? Phil.

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