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Du brie et du bordeaux

Ce dimanche 11 Septembre, direction Roissy en Brie , en Seine et Marne, pour participer aux 10 km forestier. Cette course me tient particulièrement à cœur pour y avoir habité une dizaine d’année.

Cela a été l’occasion de revoir des copains de mon premier club d’athlé : l’US Roissy Athlétic, le club organisateur.

Au programme des épreuves pour les plus jeunes, un prologue de 4.800 km et enfin ce 10 km. Le parcours emprunte, dans sa presque totalité, les allées soit en terre soit bitumées de la forêt de Ferrières, donc pas de difficultés à part la chaleur.

Je retrouve à la remise des dossards notre vaillant Papy Koch, légèrement bougon de ne pas apercevoir d’autres asphaltiens-asphaltiennes. J’abonde un peu dans ce sens , tant l’organisation de cette course fut sans faille à tous niveaux : vaste parking, accueil, remise des dossards, consignes, sas par temps au départ , parcours sympa , ravitaillements, et le sourire des membres de l’organisation, donc tout ce que l’on apprécie à l’Asphalte.

Au niveau des résultats, 609 classés sur le 10 km , de mon côté , avec un départ trop optimiste , je  pioche sur les deux derniers km pour finir en 44’39” , 27ème V2 et Papy Koch est le second V5 en 1h21’12’.Nous repartons avec un beau t-shirt orange fluo…

Jean-Noël Maria

Au Marathon du Médoc, on se fiche pas mal des chronos, on veut des photos. Mais pour l’instant, on a rien à se mettre sous la dent :

Nathalie Duterte

3016ème, 209ème VF1

En 5h57’21’’

Michel Robert

4067ème, 583ème VH2

En 6h16’08’’

Nadine Devigne

3014ème, 137ème VF2

En 5h57’21’’

d’autres ?

 

 

 

ou 42km "vigneron"

ou 42km "vigneron"

Cette année encore il faisait bon se retrouver à la fête de l’Huma, surtout en ces temps lugubres où un obscurantisme criminel venu du fond des âges conduit les organisateurs du Val-de-Marne à annuler des courses pourtant prévues de longue date.

Au village des sports sur le coup de 9h15 nous étions environ 250 compétiteurs, camarades et amis à prendre le départ d’une édition qui allait réserver quelques surprises…..

Le début du parcours est pourtant sans surprise : 2km dans les allées de la fête désertes à cette heure, suite à quoi on longe la caserne de Dugny, traverse Stains avant de pénétrer dans le parc Georges Valbon de la Courneuve, véritable poumon vert de la Seine-Saint-Denis. C’est en entrant dans le parc que je découvre que le parcours a changé cette année, ce qui permet de découvrir de grandes allées ombragées et quelques petits raidillons. En l’absence de bornes kilométriques, je me fie à ma montre et finit par m’étonner de ne pas voir de ravitaillement après 30 mn de course ; ce ‘ravito’ tant attendu sous la lourdeur de la température, il finit par apparaître après 40 mn de course et cela au fin fond du parc de la Courneuve. Je dois alors me rendre à l’évidence et réalise qu’il y a eu une erreur de parcours : il est maintenant impossible de revenir au point de départ sans accomplir au moins une douzaine de km….

Dans le même temps, près du portique d’arrivée, les organisateurs commencent à s’inquiéter de ne voir venir aucun coureur : le niveau aurait-il spectaculairement baissé cette année ? Les camarades chargés du balisage et du tracé auraient-ils forcé sur le Mojito ? Au final, cette erreur ne me gêne pas trop car je ne cours guère plus vite sur un 10 que sur un 15 km ; j’observe néanmoins que certains coureurs calés sur 10 km éprouvent quelques difficultés à boucler le parcours.

C’est en fin de compte aux alentours de 10h15 que je pénètre à nouveau dans l’enceinte de la fête sous les encouragements chaleureux du public et des militants pour boucler ce qui sera sans doute ma meilleure perf de l’année sur 10 km : 1h06’35’, 72ème et 12ème V2M.

Au final, personne n’a su dire quelle était la longueur réelle de ce 10 km, sans doute autour de 13,5 km à en croire les montres des uns et des autres. Je n’ai pas entendu grand-monde râler mais plutôt de grands éclats de rire, beaucoup d’entre nous formulant le vœu que, lors des prochaines élections, nos candidats fassent eux aussi 35% de mieux qu’annoncé !

Une solide assiette d’huitres d’Arcachon, là aussi servies 13 à la douzaine, et un verre de Muscadet suffiront à me remettre d’attaque pour profiter des multiples aménités offertes par cette grande fête : gastronomie, littérature, musique et bien sûr politique, il y avait là de quoi satisfaire tous les goûts et ne pas s’ennuyer une seconde.

Guillaume Pensier

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