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Stage trail 2024 à Montredon – Aveyron

par Daniel C.

Et puis si, j’ose commencer ce regard sur le week-end de la Pentecôte pour affirmer que nous avons été 15 consommateurs de joie de vivre, de plein air, de paysages magnifiques de l’Aveyron du côté de Millau.

Sous la houlette de Pascal C. et de Michel B., les gentils GO, nous avons dénivelé (le verbe déniveler s’accorde avec montagne, colline et fait penser à « Oh que c’est beau vu d’en haut, après l’effort »). Je m’associe aux remerciements déjà transmis pour l’organisation impeccable.

A la fois pour s’élever que pour descendre vers la Dourbie, parfois à des vitesses excessives, nous sommes plusieurs à avoir fait connaissance de la dure réalité du terrain caillouteux, foulés par nos pieds et plus encore par d’autres parties du corps.

Ce n’est pas la chute de cette brève description de bons moments vécus dans un esprit de camaraderie.

Je ne peux passer sous silence l’histoire de ce coin perdu au cœur du Larzac.

Terre aride où rien ne pousse, sur plus de 350m de calcaire et seulement 1m de terre par endroit, l’expansion du camp militaire à focaliser l’attention des médias dans les années 1970-80. Tous les combattants écologistes de la première heure, toute la mouvance à gauche de l’échiquier, les réfractaires à l’ordre et la discipline ont réussi à sauvegarder ce coin de territoire dans un modèle économique particulier. Une situation qui perdure encore malgré la disparition progressive des initiateurs du mouvement. Notre gîte à Montredon avait la figure locale José Bové comme voisin, plus de 250 brebis et quelques cochons dodus.

Comme chaque année le regroupement de traileurs, mais pas qu’eux, a été l’occasion de retrouver de brillants membres provinciaux et de faire mieux connaissance avec d’autres adhérents Asphaltiens fréquentant moins le parc du Tremblay. Nous étions 3 jeunes stagiaires cette fois-ci : Gilles, Thierry B. et Daniel. La symbiose entre les habituels routards et les exclusivement trail n’a pas posé de souci.

Jour 1 : Arrivé sur le site vendredi en fin d’après-midi, la meilleure façon de se dégourdir les jambes après plusieurs heures de route a été de chausser les crampons et de descendre, puis de remonter sur une dizaine de kilomètres. Bonnes sensations et oxygénation lors de cette découverte des lieux.

Jour 2 : C’est le samedi matin que les hostilités ont commencé avec le suivi de la trace préparée par Michel. Le démarrage se fait sous la pluie le premier quart d’heure mais heureusement ce sera notre seule période d’arrosage. Malgré le parcours enregistré sur la montre, dont une des fonctionnalités a été activée pour certains comme moi, nous avons eu quelques hésitations aux bifurcations. De superbes roches façonnées par le temps et paysages découverts sur les coteaux avec en ligne de mire le viaduc de Millau. Ce fut une belle journée de satisfaction que d’avoir réussi à faire la sortie de 36km affichés au cadran.

Jour 3 : Passage à Nant le dimanche matin sur les traces des Templiers et des Hospitaliers. C’est sur maintenant sans ambiguïté, NANT n’est pas en Bretagne.

Run, Run dans le Roc Nantais. Circuit mythique local pour découvrir de là-haut à 360° la beauté de ce territoire préservé, de la verdure et de la rocaille à perte de vue.

Déjeuner à Cantobre, petit hameau pittoresque sur son édifice d’où nous profitons pour remplir les gourdes. Découverte du parc de Montpellier-le-Vieux et ses chaos rocheux ruiniforme du causse Noir, bordé au sud par les gorges de la Dourbie. Nouveau ravitaillement en eau qui est très rare.

Jour 4 : Plusieurs parcours ont été élaborés par Michel pour permettre à chacun de choisir, suivant son état de forme ou son horaire de retour en IDF. Nicolas a réalisé avec brio son rôle d’éclaireur. Ses fléchages nous ont rendus plus aisé le suivi de la trace.

Retrouvailles pour déjeuner au bord de la Dourbie des petits groupes qui s’étaient formés. La poursuite de la découverte des lieux s’est faite sur l’autre versant.

Soirée sympathique avec Marie notre gestionnaire du gîte, et son mari Philippe qui nous ont fait mieux connaître leur parcours de vie et l’environnement particulier de Montredon. 

Malgré les kilométrages importants des circuits proposés par Michel, chacun a su trouver son rythme, se faire violence pour marcher et même courir vers les sommets avant de recharger ses batteries avec les petits plats de Pascal préparés la veille.

Je ne retiens de ce week-end que de bons souvenirs. Une satisfaction d’avoir accompli un enchainement de km et dénivelés jamais encore réalisé et une préparation pour les prochaines échéances, notamment dans le Queyras début juillet qui devrait être bénéfique. Il reste encore beaucoup à faire pour espérer y prendre que du plaisir et on ne sait jamais, sur un malentendu la performance être au rendez-vous.

Il y a bien sur beaucoup d’autres moments du week-end qui ne sont pas répertoriés dans cet article. Cela restera l’exclusivité de ceux qui étaient sur place.

5 Comments

  1. Patrick Ferraz Dias

    Whaouuuu !!! Super article et superbe photos dans ce magnifique coin de France, ça donne envie en tout cas et j’espère vraiment être de la partie l’année prochaine si vous remettez ça…..
    Un grand BRAVO à tout le monde pour les efforts fournis en ce long week-end et une très bonne récupération 😉

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