Il y a des matins dans la vie d’un trailer où l’on se demande pourquoi on a choisi ce sport. Comme
ce dimanche matin, 4h, quand la sonnerie de mon téléphone me sort de mon rêve avec…bref,
pour aller courir 42kms à Bouffemont, rendez-vous annuel avec le Maxicross, première course de
préparation de la saison pour beaucoup de coureurs.
Rendez-vous à 5h15 avec Julien et Nicolas au Tremblay histoire de ne pas arriver trop tard sur
place et de récupérer nos dossards en toute sérénité.
Peu avant le départ de la course nous nous rapprochons de la ligne pour éviter les bouchons du
1er kilomètre. Normalement Bouffemont en février, c’est synonyme de boue, pluie, neige, grêle, et
c’est presque avec déception que j’entends Aurélien Collet l’organisateur de la course, annoncer
au micro que le terrain est relativement bon cette année.
7h, le départ est donné, Julien et Nico partent comme des fusées, je ne les reverrai qu’à l’arrivée.
Pour ma part les premiers kilomètres se font avec difficultés, douleurs aux tendons d’Achille, mal
au ventre. Je profite qu’il fasse encore nuit pour faire un truc important, le mal de ventre passe
mais les sensations ne sont toujours pas là . Je marque le pas jusqu’au 13-14ème kilomètre, puis
les sensations reviennent progressivement.
18ème kilomètre, arrêt rapide au ravito: un Tuc, 2 morceaux de bananes et je repars.
Vers le 20ème kilomètre je me sens comme le chevalier Phenix qui renaît de ses cendres, je
double Philippe et Emmanuel qui courent le 27km, puis je franchis la ligne d’arrivé après 4h38 de
course.
Julien et Nico ont fini la course ensemble en se tirant la bourre en 4h28, bravo à eux!
Le premier fini en moins de 3H, bon on a encore une bonne marge de progression…