Une idée me trotte en tête, depuis que j’ai vu Monique, Bhel et Didier à Albi : aller attraper la qualification pour les championnats de France de 5 km. Cela serait une première pour moi.
Malakoff est logiquement la cible, en proposant un 5 km et un 10 km labellisés, le dernier un temps convoité par Carl, en recherche qualif sur 10 km, lui. Serai-je le seul asphaltien ? Si j’en crois les inscrits oui… mais…
Quelque chose de spécial va se jouer là-bas. Le 11 février 2023 est certes jour d’assemblée générale. Un bon moyen d’être prêt ne serait-il pas de pratiquer ce que l’on apprécie le plus. La course à pied. Mais il y a une autre grande première : la première séquence pour Didier en tant que juge arbitre, sur la moto officielle. Ce n’est pas anodin. Quand on pense à l’organisation des courses, nous pensons aux organisateurs, aux bénévoles, et c’est bien légitime. Il faut aussi faire justice aux officiels de la FFA qui veillent à la bonne organisation des courses. Rien que pour la filière des juges, on dénombre les assistants, les juges, les chefs juges et les juges arbitres. C’est pour moi une découverte, qui atteste de la rigueur déployée par la FFA pour garantir la validité de nos résultats. En regardant d’ailleurs, les offres de formation, je découvre aussi les autres métiers, comme la filière gestion informatique… Avis !
Pour moi la course se passe bien et vite, emporté par une belle densité de compétiteurs, et emportant dans mon sillage la première féminine, loin cependant de la moto officielle qui bouclera la boucle en 15 minutes, devant le jeune et véloce vainqueur. 17 minutes 38 secondes, la qualification sera là. Je recroise Didier à l’arrivée, très satisfait de cette première expérience, même s’il convient que ce n’est pas évident de se retourner pour suivre la course.
Pour les organisateurs, les officiels, la séquence est bien plus longue, mais leur action est essentielle. A la remise des dossards, je croise une grande dame de la course sur route, Emmanuelle Jaeger, vice-présidente de la FFA et de l’AO Charenton, en plus de ses autres activités professionnelles, et d’être athlète de haut niveau (équipe de France des 100 km). Elle m’explique que dans ces conditions, il est difficile de se maintenir au haut niveau, mais le collectif prime. Alors, est née l’idée d’écrire ces quelques lignes, pour rendre grâce à tous ceux d’entre nous qui font vivre notre fédération et notre sport. Donner son temps aux autres, à ceux qui cherchent à en gagner, voilà les leaders.
Olivier Catrou
Bel article et bravo à Didier !