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Courir (un Marathon) peut attendre ! par Thierry Barthélémy

Ça y’est 😊 ! Après une préparation qui a commencé pour moi au début de l’année 2020 puisque je m’étais inscrit sur le Marathon de « La Route du Louvre » pour l’édition de cette année. J’ai finalement réalisé à nouveau le parcours du Marathon de Paris pour la deuxième fois 7 ans après le premier.

Malgré une bonne préparation concoctée par Philippe « Le kenyan » et avec le groupe « les Tamalous », les doutes se sont installés durant ces dernières semaines : les blessures qui reviennent, la peur que les inscriptions se perdent dans les méandres des nombreux inscrits à cette épreuve et des doutes des doutes qui tournent… mais bon je me reprends durant les dernières semaines car je me suis trop investi dans cette petite aventure pour que cela s’arrête si près 😊.

La prise du dossard le vendredi se passe bien…jusqu’à ce que je me rende compte que j’ai oublié de changer mon dossard pour partir dans le SAS 3h30 (donc refaire le parcours) ; quand on n’a pas de tête…

Le samedi entrainement léger (20mn et 3 accélérations) avec le groupe pour toujours plus me rassurer et déstresser un peu avant la veille de la course.

Puis viens le moment tant attendu ! Sous une météo impeccable pour courir, j’arrive sur les Champs Elysées suivant les groupes de coureurs posés mon sac à la consigne et pars vers le SAS pour y arriver 40 mn (oui le parcours est long il ne vaut mieux pas arriver en retard).

Malgré l’attente le stress n’est plus là ; je regarde autour de moi des sourires et des pleurs de gens participant à leur 1er marathon. Ah ce moment-là, je me dis que tous les voyants sont aux verts.

Le départ donné je suis les conseils du coach ; je ne pars pas trop vite (comme le meneur d’allure que je rattraperai au 38eme km) et je prends une bouteille d’eau au départ pour atteindre ce premier ravito qui arrive au 7eme au lieu du 5eme comme la plupart de ce type de course.

L’arrivée sur les terres du bois de Vincennes, je croise Fabienne qui est parti dans un SAS plus tôt et qui va également le finir son 1er marathon avec brio. J’entends dans la foulée Philippe Simone l’encourager que je retrouve au 20 -ème et avant les derniers 500 mètres.

Au bois de Vincennes, j’ai eu les encouragements d’autres Asphaltiens qui ont pris leur dimanche pour venir nous voir (Philippe B. Isabelle, Alain, Jean Marc, François et j’en oublie veuillez me pardonner). Je les remercie car cela donne un petit coup de boost qui est toujours bon à prendre.

On craint souvent le 30eme km mais je savais au vu du profil que la partie la plus dure serait après le 35eme km et le faux plat sur le Bd Suchet. Je pense donc à me réhydrater à chaque ravitaillements avant ce moment tend redouter : cette petit dos d’âne pour les traileurs est une montagne pour un marathonien de mon acabit ; les jambes commencent à être lourde et je sais, à ce moment, que les derniers kms vont se jouer au mental.

Beaucoup de coureurs commencent à marcher, à s’étirer sur le bord de la route. J’essaye de faire abstraction pour me concentrer sur mes sensations et je continue à respirer comme à l’entrainement comme une baleine 😊 pour éviter l’asphyxie des muscles.

En ses derniers kms ont maudit ces fameux pavés au Bois de Boulogne cette boucle de 2 km qui est interminable malgré la petite descente et puis arrive le fameux panneau des 500m les derniers encouragements de Philippe Simone donnent le dernier coup de boost pour ce dernier tour de piste interminable.

Enfin, après un dernier virage, on est surpris d’arriver sur l’Avenue Foch entourer par des milliers de spectateurs qui nous encouragent et je lève les bras au ciel avec le V d’une petite victoire comme les 50000 finishers.

Comme le dernier James Bond et comme beaucoup d’Asphaltiens en ce dimanche du 17 Octobre, ce nouveau Marathon s’est fait attendre.

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