Souvent pour s’amuser ils prennent des dossards
Vastes oiseaux blancs à coller sur la poitrine…
J’ai gardé un bon souvenir des foulées de Malakoff où j’ai couru l’an passé pour la première fois. J’y reviens ce 31 janvier avec plaisir.
Le stade Lénine, édifié en 1938, marque la trace d’une architecture passionnante ayant accompagné les premiers exploits d’une jeunesse au plein – air. C’était celle de la génération humaniste des Léo Lagrange et Jean Zay celle des patronages laïques de Bagnolet ou du Pré-Saint Gervais.
Deux boucles à 15 heures faisant suite à une boucle à 14 heures pour ceux qui préfèrent le cinq kilomètres. On court à l’ancienne le samedi après-midi. Il fait froid, la bruine est partout présente, les douches sont glacées (l’an dernier elles étaient chaudes : je reviendrai en 2016 pour vérifier la statistique) la consigne de l’école Jean-Jaurès est en face et l’accueil est d’une rare efficacité souriante.
Pierre Koch en uniforme Asphalte 94 se fait applaudir avant le départ, il est très connu et le club en profite. Il monte ensuite sur le podium pour gagner une belle coupe V5. Les couleurs vert et violet sont en vue.
Parcours assez difficile avec les 1400 présents sur les deux courses, un succès. Quelques petites grimpettes, des virages, beaucoup de virages, des meneurs d’allure qui vous montrent le chemin et devant cela ne plaisante pas avec un favori éthiopien en 29’40 l’an passé qui réédite ses exploits à six secondes près.
Un beau tirage au soir, un vélo tout terrain, une tablette électronique, des sacs de sport, un appareil photographique virtuose. Heureusement je n’ai rien gagné de tout cela et ai pu repartir par le métropolitain placé juste à côté.
Une arrivée à toute allure pour tomber sur le sourire de la jeune présidente de Charenton qui nous accompagnait à Aulnay la semaine passée. On se retrouve chez eux dans quinze jours.
Je propose à chacun d’y aller.
Christian en 45’45’’, Pierre en 1h10’.