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On est devenus CENT BORNARD !!

Courir un 100km, c’est comme courir son 1er marathon, c’est un peu l’aventure !

Avec les quelques marathons déjà courus, je suis à l’abri des grosses erreurs (allure trop rapide, ravitaillements insuffisants). Je sais néanmoins que ma préparation a été un peu courte suite à mon périple en corse sur le GR20 : avec mes amis traileurs,  je suis rentré un peu cassé et je n’ai commencé à faire des kilos que vers la mi-juillet.

Je décide donc de partir sur une base de 5’ au kilo soit 12 km/h.

On se retrouve donc tous les 4 sur la ligne de départ. Il fait encore nuit et la température est fraiche.

Les conditions de course seront idéales toute la journée.

Je me cale en fin de peloton de peur de partir trop vite et je passe au 1er kilo en 5’25.

Dans la nuit, chacun est dans sa bulle, des petits groupes se forment, on cherche la bonne allure.

Passage au 10 en 50’, au 20 en 1h 40’, c’est parfait !!

Je vais rester avec un coureur jusqu’au 70ème. Il a une très grosse expérience ( record à 7h 01 ! )

Le marathon est passé en 3h 31’, le 50ème en 4h09’,

Suite à une légère accélération après le 40ème , je décroche mon compagnon. Je le retrouve au 50ème après une pause « pipi ».

Je commence à sentir mes quadriceps et je cherche la foulée la plus économique possible.

La douleur  s’accentue  et l’allure ralentit progressivement. Mon compagnon me dit qu’il faut se concentrer et que tout le monde a mal !

On passe au 70ème en 5h56’ et là, je me demande comment je vais finir. J’essaye de ma rassurer : « je finis à 10 km/h et je fais moins de 9h ».

Hélas a partir du 80ème (6h53’) je commence à avoir des crampes et je dois m’arrêter pour m’étirer.

Jusqu’à l’arrivée, je vais devoir alterner marche et course.

Passage au 90ème en 8h 07. Vers le 92, une crampe au mollet m’oblige à m’arrêter et je pense un moment devoir abandonné.

A partir du 95ème,  tous les kilos sont marqués, ce qui m’a beaucoup aidé.

Au 98ème, je vois passer Valval, très facile qui m’encourage à la suivre ! Mission impossible.

Je veux juste terminer la course. Je passe la ligne en 9h 26’.Dernier 10km en 1h 19’( mon record !)

A l’arrivée, je vais mettre du temps à récupérer. Je suis pris de vomissement et n’arrive pas à boire.

Toute tentative d’hydratation me fais vomir , alors que je n’ai eu aucun problème en course.

Jean-Michel, puis Philippe et je me rétablis peu à peu.

Conclusion :

Un 100 km est une course imprévisible, même avec de l’expérience.

Le coureur de tête a fait un malaise au 75ème et a été évacué en ambulance.

Néanmoins, je retenterai certainement l’expérience, mais avec une meilleur préparation (plus longue, entrainement croisé)

Un parcours idéal : presque toujours en forêt et légèrement vallonné pour éviter le monotonie.

Des bénévoles formidables (la course a durée plus de 15 h)

La mise a disposition de locaux tout le week-end

Des coureurs très sympas !


5 Comments

  1. Michel ROBERT

    super, l’ami Hervé,

     

    sensationnel, ce type d’épreuve dépasse l’entendement pour moi qui a tant de mal à finir un marathon; 

    Bravo

    amicalement

    michel

  2. Nicolas KWONG-CHEONG

    Les km ne lui font plus peur. Hervé sur l’UTMB l’année prochaine. Par contre je me demande si tu ne devrais pas plutôt revenir sur le court car sur 100 km, nécessité d’une pause pipi et si je me
    rappelle bien ton CR du marathon de Sénart il en était déjà ainsi.

    Bravo à tous les 4 (et pas seulement à la gente masculine M Pallandre ;-)) pour avoir surmonté une telle épreuve malgré la souffrance. En plus aucun n’en parle mais apparemment vous n’étiez pas
    tous accompagnés pour vous soutenir dans les moments difficiles.

    Bonne récup

    Nico

  3. Philippe delacroix

    Bravo à vous tous pour avoir fait fumer vos runnings si longtemps sur bitume !!!

    Niveau classement, Respect, idem qu’aux 6h pour ceux qui y étaient . Valval en tête, ce n’était donc pas une surprise? Je note sur ce type d’épreuve qu’il n’est pas si facile de passer sous les
    9h même pour une personne aux alentours de 3h sur marathon et surtout pour un grand spécialiste de la distance comme le Kenyan ( peut être encore un ravito liquide non conforme sur le parcours
    ?).

    Bonne récup de ce type d’épreuve. 

  4. Jean-Noël Maria

    Chapeau à vous quatres !  , il faut une sacré dose de courage pour aller au bout

    d’une telle distance, qui, pour moi, ne peut se faire qu’ à vélo…

     

  5. Jean-Noël Maria

    Chapeau à vous quatres !  , il faut une sacré dose de courage pour aller au bout

    d’une telle distance, qui, pour moi, ne peut se faire qu’ à vélo…

     

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