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Malakoff, ou Vincennes, ou les deux

Multiples organisations ce matin à Vincennes pour rassasier tous les coureurs.  :

Course 10km élite

Sur 10km populaire

Laurent Cellier 197ème, 72ème VH1 En 36’55’’ Jean-Michel Corty 564ème, 153ème VH1 en 48’11’’
Bernard Pironnet 282ème, 14ème VH2 En 37’45’’

Sur 5km

Hervé Salami. 357ème, 24ème VH2 En 38’28’’ André Maugan 142ème, 1er VH4 En 25’27’’
Fabrice Tartaglia 736ème, 274ème VH1 En 41’01’’ Pierre Koch 329ème, 6ème VH4 En 32’35’’
Michèle Pironnet 1766ème, 21ème VF2 En 48’14’’      

Gégé Omnès oublié dans un premier temps dans les résultats a vu sa perf retrouvée par la société de chronométrage : 1513ème en 45’37” (23ème VH3) 

Aux 10km de Malakoff Samedi après-midi :

Sur 10Km

Sur 5km

Christian Pallandre 287ème, 6ème VH3 En 44’27’’ Pierre Koch 168ème, 1er VH5 En 32’19’’

 

Christian Pallandre en dira : Ils sont forts aux 10 kilomètres de MALAKOFF !

J’ai de la chance au jeu.

J’avais donc décidé de courir à Malakoff, terrain que je ne connaissais pas, pour répondre à la suggestion heureuse de Daniel Perrin : essayer de réaliser le plus vite possible le minimum chronométrique nécessaire aux qualifications pour le Championnat de France des dix kilomètres (catégorie V3). C’est à dire réaliser 46 minutes, au plus, sur dix mille mètres bien calibrés.

Cet objectif peut paraître dérisoire et il l’est car aux Championnats de France le jeu se situe à des chronos beaucoup plus affûtés et on n’est fondé en 46 minutes qu’à jouer la figuration mais c’est aussi montrer le maillot de l’association, à Valenciennes cette fois-ci et cela compte. L’intérêt est aussi d’essayer de progresser en vitesse pure, Roger me l’a souvent rappelé, avant de réaliser un bon marathon. Bref le chant des sirènes était venu jusqu’à moi et j’ai emprunté le RER E puis la ligne 13 pour me rendre au seul stade Lénine que je connaisse dans le département des Hauts-de-Seine.

Excellent accueil dans le gymnase dédié à la mémoire de Vladimir Oulianov, drap de bain (ou chemisette de sport) distribués avant le départ, possibilité de donner d’anciennes paires de chaussures de sport au club local (j’en avais quatre de trop, pas des très rapides mais des pas très usées non plus), de se préparer dans deux vestiaires chauffés et séparés de ceux des dames, de disposer de meneurs d’allure à partir d’un objectif à 40 minutes et jusqu’à une heure, consigne à l’intérieur et non sur une place glacée proche d’un bois, atmosphère musicale et pour le même prix raisonnable (dix euros) un magnifique soleil d’hiver. Il pleuvait le matin mais comme vous savez j’ai de la chance au jeu. Le soleil était revenu, sans que j’y sois pour quelque chose.

Pour cette quarantième édition l’équipe de l’US Malakoff était particulièrement rodée et cela se voit dans l’accueil personnalisé y compris celui d’amis irlandais, d’un autrichien, d’une niçoise, de plusieurs bretons et d’un éthiopien très gentil mais très rapide. Je n’ai pas vu de biélorusses ni d’alsaciennes mais un grand équipage frappé aux couleurs rouges d’Humanis partenaire de la course. Christophe Perrot était là aussi et nous avons partagé avec lui l’espoir que le club voisin de Charenton surmonte, dès le 9 février, la tristesse et les difficultés faisant suite à la disparition de Marc Anfreville.

Courir en ville c’est toujours difficile, courir ce n’est  déjà pas facile alors sur un chemin où il y a deux boucles de cinq kilomètres, deux petites montées en forme de faux-plat, un passage en épingle à cheveux avec reprise en butte on se croirait un peu à Bayonne, sur les remparts ou au Glazig sortant du port de Binic. Bref après quatre angles droits on avait compris et compte tenu du relativement faible nombre de participants (mille deux cents inscrits environ, afin de garder le confort des coureurs) on pouvait se rassurer.

A force de dire des choses horribles elles finissent par arriver dit-on, rien n’est moins vrai à Malakoff. Un seul asphaltien suffit-il à faire contre-poison ? le peloton largement déployé il était facile de doubler, et plus encore, il était facile de se faire dépasser mais, tout de même, pas par tous. Fléchage tous les kilomètres, excellent commentaire d’un spécialiste aussi bon que le nôtre, dans le Val-de-Marne, et pas mal de monde aux fenêtres et dans la rue car on court à l’ancienne (le samedi après-midi, jour de marché et de courses en ville, c’est rafraichissant) et on a l’impression de faire plaisir et non d’arrêter la circulation car des espaces de délestage sont prévus.

Le rouge et le vert étant particulièrement utilisés à Malakoff on n’hésitait pas à s’arrêter aux virages et à relancer ensuite. Bilan : une belle bagarre dans le dernier kilomètre (voire un peu avant, à partir du moment où les jambes s’alourdissent).

Très content d’avoir une douche chaude et largement distribuée, de recevoir une petite médaille et ce bel accueil j’ai repris le métropolitain avec plaisir, décidé à parler de Malakoff à ceux qui viendraient courir à Vincennes le lendemain. Qualification réussie.

2 Comments

  1. Corty Jean-Michel

    La prochaine fois je m’alignerais sur le 10km ‘élite .L’année dernière je faisais le parcours en 53 mn et aujourd’hui après 5 mois d’Asphalte je descend a 48mn.Merci aux entraineurs et aux
    supporters que j’ai entendu ou croisés aujourd’hui.Bonne fin de WE- jmc   

  2. christian pallandre

    Oui j’ai vu Jean-Michel ce matin mais bien plus tôt que ce qui était espéré (cinq minutes de gagnés en cinq mois je vous laisse calculer le temps à Noël…). J’ai également à dénoncer une jeune
    femme qui court beaucoup et très bien mais qui était là anonymement en préparant Annecy. Faites comme si je n’avais rien dit.

    Pierre Koch était avec moi à Malakoff mais je n’avais plus de forces pour Vincennes, contrairement à lui. Bravo encore pour lui ! A Malakoff il y a eu une remise de prix pour les V 5 (aux dix
    kilomètres). La crème prend pour cette catégorie.  Ch.

    Ch.

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