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Le cross, O sole mio d’après Thierry L.

Faut-il aimer le cross pour aller donner le meilleur de soi même au championnat de cross régional ! Moi j’adore cela. C’est une guerre contre soi même car il faut trouver du plaisir dans la douleur mais c’est surtout une activité loyale, qui nécessite un effort généreux et sans retour ! On joue des coudes, on se frite, on s’arsouille. On se fout royalement du chrono mais on essaie de grapiller des places au détour d’une relance, d’une petite bosse, d’une flaque de boue mal négociée….. Génial, j’adore !

Que l’on soit routard ou trailer, c’est un exercice qui donne la pêche et qui carapace pour affronter les courses plus longues du printemps

Tant que j’arriverai à me qualifier pour les régionaux, j’y serai. Cela fait la 5ème année pour moi que la porte se ferme pour les Inter régionaux …. pas grave !  Il manquait 45 secondes pour cela mais quand je vois les dates de naissance des gars qui sont devant, cela s’explique !

La course, elle a été boueuse, venteuse et pluvieuse. Le manque cruel de bosses était un peu compensé par la distance (10300 m), les flaques et les relances

Nous étions 4 Vétéran 2 au départ, unis et motivés !! Les 2 Hervés, Rocvelu et moi même. Mais où étaient les V1 !!?? Olivier toujours blessé est resté prudemment hors du champs de bataille, Hervé S sans pointes méritait mieux en glissant moins, Hervé qui n’avait pas vu le départ d’un régional depuis qu’il court en blanc et vert était heureux et radieux (les marches du mardi donnent de la puissance !!), Rocvelu qui a rapidement senti une pointe à un ischio a déroulé au seuil et moi je fais exactement la même place que 2013 !

C’était un après midi de bonheur.

 

Thierry L.

7 Comments

  1. Clément

    ‘Thierry, aussi bon dans la prose que dans la boue, avec ou sans pointes, son coeur entre deux rives, celui de devenir ultra-traileur OU ultra-blogueurs…’

    Un lecteur passionné…

  2. Bihouée Hervé

    Après les départementaux, je me suis dit : va à Sucy, c’est plat et roulant!

    La course a quand même été dure, avec la boue, la pluie, et la densité des coureurs.

    À peine tu ralentis et tu te fais dépasser! Bref c’est la bagarre! Que du bonheur!!

     

  3. Nicolas KWONG-CHEONG

    Je ne peux pas prétendre être un spécialiste du cross (ma qualif aux Lifa n’est pas due à des jambes de 30 ans retrouvées mais uniquement à la désaffection du cross court cette année. Pour se
    qualifier il suffisait de passer la ligne d’arrivée). Mais c’est vrai que c’est une discipline qui mériterait d’être davantage promue et soutenue. C’est sûr ça n’est pas médiatique. Rien à gagner
    en cross si ce n’est de la souffrance. Pas toujours évident d’affronter des conditions hostiles : froid, pluie, boue, combat pour essayer de garder l’équilibre.

    Pour le routard que je suis, c’est l’épreuve où la souffrance est la plus grande, qui ne laisse aucun répit car il faut toujours être au combat et où les jours sans ne pardonnent pas. Difficile
    quand les bosses et les relances se succèdent de trouver un moment de répit pour gérer. J’ai rarement été à la fête ces dernières années en cross (le moteur commence à s’essouffler et le contrôle
    technique révèle de plus en plus de défaillances) et pourtant j’y reviens chaque année. Le cross c’est les basiques de la course à pied tels que les a si bien décrit Thierry. C’est aussi
    l’épreuve qui m’apporte quelque chose que je ne retrouve peut être dans aucune autre épreuve : courir non pas pour soi mais avant tout pour les couleurs du club et les copains (même si
    malheureusement nous avons rarement eu l’occasion de proposer une équipe sénior aux départementaux ces dernières années). Et c’est aussi pour ça que je n’ai jamais bâché en cross même si j’en ai
    souvent eu envie…

    Florian si le récit de Thierry t’a donné envie de chausser les pointes l’année prochaine, n’hésite pas. D’autant que Mouloud et moi allons abandonner Christophe et Clément l’année prochaine pour
    essayer de maltraiter la bande du Lardeux et les autres chez les vieilles pointes. 

    Nico

  4. christian pallandre

    Il faut tenir compte du fait que nous sommes d’accord sur beaucoup de choses et pour  mettre en pratique cet assentiment nous devons, pour la saison prochaine au moins, préparer une équipe
    d’aspahltiens et iennes si possible bien entraînés pour les cross de l’hiver. Il n’est même pas nécessaire de considérer le bienfait que ces courses apportent ensuite puisque le plaisir partagé
    d’y être semble suffisant. Avec le Tremblay à disposition nous avons tous les ingrédients nécessaires. Qui prendra la tête du groupe ? Thierry évidemment ? Sa modestie va en souffrir encore.

    Ch.

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