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La blancheur n’atteint pas le nombre des souliers, dimanche 20 janvier 2013

Ils l’ont dit, ils l’ont fait.

29 paires de souliers multicolores marquaient la neige immaculée, ce 20 janvier dernier au petit matin, dans un  Tremblay qui portait mieux son nom que d’habitude.

Le lendemain d’une Assemblée Générale particulièrement chaleureuse pour un président sortant, acclamé debout, entouré d’une chère Denise et d’une Frédérique Théraube émue, également  félicitées,  c’était merveille de les voir.

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Athlètes aux costumes bariolés, jambes fuselées et bras serrés ils étaient beaux et ressemblaient à quelque jeunesse scandinave rassemblée en forme de saga sous la férule enjouée d’Anne Lemouel inépuisable entraineur. Abritant de sa tunique albuginée ses yeux souriants de plaisir elle regardait sa belle cohorte s’élancer dans la poudreuse, glissant harmonieusement dans les X tracés délicatement par ses soins sur le vaste terrain blanc de blanc à l’aide de ces petits cônes gelés qu’elle avait disposé avec adresse.

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Ceux qui avaient entendu le rappel de Valérie Vallon au respect des horaires au début des ébats à 9 h 30 étaient là. Ceux qui avaient été récompensés de leurs performances au Challenge du Val de Marne, et malheureusement absents de l’AG,  étaient là aussi.

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En raison des conditions météorologiques défavorables on aurait pu s’inquiéter de la présence du chaleureux Frédéric Coler mais, le soussigné l’avait déjà rencontré, s’échauffait (le terme est-il bien choisi ?) déjà sur les bords de Marne avant le rejoindre le Parc. On pouvait présumer l’absence du rédacteur du km 42 qui aurait pu chercher pourtant à faire un ‘papier à chaud’ (là aussi mon expression est-elle exacte ?) sur les nécessités de l’entrainement hivernal, mais nous avions rencontré  Jean Michel Objois plein d’entrain dès la grille d’entrée, chevalier blanc des pistes… Alors que dire des autres ? Michèle Pironnet, délaissant les chouchous colorés qui sont son élégance pour un couvre chef flamboyant, Philippe Simonet  brûlant de retrouver où était cachée la piste et alignant tour sur tour, Thierry Favennec à la foulée aisée, réchauffant le cœur des autres par son ardeur dans les lignes droites, et tant d’autres dont la modestie serait mise à mal si on parlait de leurs mérites. Certaines arboraient, il est vrai, la nouvelle tenue couleur flamme et fuchsia du département et cherchaient  à croiser l’œil du photographe mais elles se relançaient, dès le cliché en boîte, pour accomplir leur tâche préparatoire d’avant Charenton, notre grande course de février.

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Je ne sais pas si le retour chez soi, certains cherchant leur bicyclette pour franchir les pentes enneigées d’autres préférant la sagesse d’un retour en petites foulées, fut aussi brûlant de gloire que cette épopée du matin. Gageons que la beauté des paysages, l’intelligence des regards et des attitudes, la gentillesse des sourires feront pense encore longtemps que l’entrainement ne s’arrêtera qu’à la perfection du bonheur.

 

3 Comments

  1. Michel

    a ce niveau là ce n’est plus du plaisir, ça se stitue bien au-dessus. C’est une drogue, un élexir, une bouffée d’oxygène qui vient nous redonner le souffle que l’on attendait plus. Non, ce n’est
    plus du plaisir que l’on ressent par chacun de nos sens, c’est du bonheur, non c’est LE BONHEUR, c’est à dire, un sens que l’on donne à son existence. on existe plus que par la lecture de
    chevalier servant, au service des nobles lettres. On boit ses mots un à un à s’enivrer et à ne plus savoir ce que l’on consomme, ce que l’on lit, ce que l’on écrit. continue ami Christian,
    tu m’ouvres la voie de  l’extase.

    Amicalement Michel

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