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Hundred musik bubbles

Enfermé dans une bulle de musique pendant 100km.

 

Je ne vous parlerai que de l’indicible bonheur d’écouter les 4 saisons de Vivaldi entre le 5ème et le 25ème kilomètre.

Ensuite, plus la course avance, plus les rythmes deviennent incontournables. Le très bel album ‘All the little lights’ de Passenger, le best of de Queen que je ne m’autorise que dans des occasions particulières, ‘Perfect Stranger’ de Deep Purple qui me capture les sens jusqu’à l’hypnose, et pour finir, en dehors de tout contrôle, un bon vieux Bon Scott, ‘Highway to Hell’. Nous sommes alors (déjà) au 97ème. Je coupe le son.

 

Mon ami Antonio V. dit jadis:

‘Voici le Printemps,

Que les oiseaux saluent d’un chant joyeux.

Et les fontaines, au souffle des zéphyrs,

Jaillissent en un doux murmure.’

     7h30, voici l’aube que les bois Solognaux saluent comme si elle était unique.

     Et les étangs, au premiers rayons, se couvrent de brume.

     Et nos foulées, qui ne sont que murmures, tranquilles, s’accordent à cette paix.

 

‘Sous la dure saison écrasée de soleil,

Homme et troupeaux se languissent, et s’embrase le pin.

Le coucou se fait entendre, et bientôt d’une seule voix

Chantent la tourterelle et le chardonneret.’

     Sous les premiers rayons qui nous réchauffent enfin,

     Staff et coureurs embrassent une même inconscience.

     Chacun en est de son histoire, mais c’est d’une seule voix

     Que nous trotons sur la route.

 

‘Par des chants et par des danses,

Le paysan célèbre l’heureuse récolte

Et la liqueur de Bacchus

Conclut la joie par le sommeil.’

     Du sucré et du salé nous sont proposés à chaque ravitaillement.

     Et le Nutrathlétic de Valérie

     Conclut la joie par l’entrain.

 

Trembler violemment dans la neige étincelante,

Au souffle rude d’un vent terrible,

Courir, taper des pieds à tout moment

Et, dans l’excessive froidure, claquer des dents;

     Sentir l’asphalte à tous les pas.

     Aligner son souffle à la course,

     Courir, taper des pieds à tout moment

     et dans l’excessive distance, ne pas claquer des dents.

 

Sentir passer, à travers la porte ferrée,

Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre.

Ainsi est l’hiver, mais, tel qu’il est, il apporte ses joies…

 

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