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Valencia…

Valencia…

Vivre un 10 km en toute dernière position, c’est vraiment le pied.

Tandis que près de 8000 bipèdes sont littéralement parqués entre deux clôtures métalliques durant de longue minutes, pouvant à peine remuer le petit doigt, Papy décontracté rejoint la fin de la dernière zone, les barrières n’existent plus.

On peut s’échauffer, s’étirer, une dernière fois faire « pleurer gracieuse », s’offrir un dernier café au bar du coin.

Enfin le peloton s’ébranle. Il me faudra près de 6mn avant de franchir la ligne électronique du départ. Je cours déjà à l’aise Blaise accompagné de quelques lambins et marcheuses papoteuses. Je profite au maximum de ces instants de bonheur intense.

Parcours ultraplat, température idéale, environnement espagnol.

Les vas-y Papy fusent à chaque instant. Bizarre, suis-je connu ? Que nenni mon dossard 27529 indique en gras : PAPY…que dire ? Les gens heureux n’ont pas d’histoire ! Si quand même, j’ai eu ma fierté exacerbée en terminant 1er octo, plus précisément le plus vieux parmi 8032 finishers.

Les super vieux actifs une race en voie de disparition la question est posée.

Une autre se pose : où irons-nous en 2019 ?

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