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Entre Dhuis et Marne 2018, un parcours champêtre à souhait. Cr de Guillaume P.

Ce n'est pas sans émotion que je prends le clavier pour relater brièvement la course nature "Entre  Dhuis et Marne" tenue ce matin ; l'an dernier, c'est Eric Raphenne qui  avait rédigé le compte-rendu de cette course ; je ne possède hélas pas son expérience des courses au bout du monde, sa connaissance du milieu  sportif et encore moins la bienveillance qui le caractérisait.

Histoire de me dégourdir les jambes et de préparer utilement la course de ce jour, j'ai accompli samedi après-midi au pas de sénateur le parcours urbain de l'Opéra à la Bastille, cela sous la conduite du  célèbre "coach" François Ruffin : un parcours ultra-plat, des "ravitos" tout au long du trajet, de nombreux orchestres, une  participation gratuite…que tout cela était agréable et différent des manifestations sportives parisiennes organisées par un groupe de presse bien connu. Comme il est de coutume en ce genre d'occasion, les organisateurs et la préfecture de police n'ont pas la même estimation quant au nombre de marcheurs ; toujours est-il qu'il y avait du monde et que j'étais heureux d'en être.

Les conditions de ce matin étaient fort différentes de celles rencontrées il y a un an au même endroit : le ciel n'était plus couvert mais bleu azur ; le terrain n'était plus  boueux mais ultra-sec. Le parcours du 16km était légèrement modifié  mais surtout "tournait" en sens contraire de 2017. Ce qui ne changeait  pas par rapport à l'édition précédente, c'est l'efficacité et la  convivialité de l'organisation.

Arrivé sur le coup de 8 heures pour un départ programmé à 9h15, j'ai  eu la surprise et le plaisir de retrouver deux camarades V2 de  l'Asphalte : Jean-Noël Maria et Aneth Landais, qui effectuait ce matin son retour à la compétition après le marathon d'Athènes.

Champêtre à souhait, le parcours s'élève doucement par des sentiers bordés d'aubépine jusqu'à atteindre  sur le plateau l'aqueduc souterrain de la Dhuis, construit sous le second empire et alimentant Paris en eau potable. Ce passage au-dessus  de l'aqueduc s'effectue en plein soleil, qui commence à taper en ce début de matinée. S'ensuit une descente en pente douce jusqu'à la Marne que l'on longe ensuite sur plusieurs kilomètres, partie plate et ombragée qui permet de reprendre quelques forces avant d'affronter le  point d'orgue de l'épreuve : une montée à environ 15% sur un sentier bétonné en plein soleil, où je  n'ai pas vu grand-monde courir. Vient enfin le second ravitaillement  et la descente tranquille pour le retour vers Pomponne.

494 coureurs sont arrivés dans les délais (des "finishers" dans la langue des cuistres).

G Pensier : 108ème, 1h22'44"

JN Maria : 127ème, 1h24'06"

A Landais : 165ème, 1h27'17"

Je réalise en être à 5 courses en 5 semaines dans 5 départements différents : Hauts-de-Seine, Yvelines,  Lozère, Côte d'Or, Seine et Marne. Il serait peut-être temps d'en  faire une dans celui où je réside…

Guillaume Pensier

 

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