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Montée du val d’Enfer

L'enfer, vous avez dit l'enfer?

L'enfer, vous avez dit l'enfer?

Ce matin, pendant que de courageux marathoniens tournaient autour du lac d'Annecy, j'ai choisi la montée du Val d'Enfer en Lozère, course de côte reliant Saint Léger de Peyre à Saint Sauveur de Peyre, via le Roc de Peyre : 510m de dénivelé positif pour ce parcours de 9,7km asphalté à 90%.

Il est inutile de me demander pourquoi cette riante vallée répond du nom de Val d'Enfer ; je n'en sais strictement rien même si j'ai deux certitudes à ce sujet après en être revenu :

  • primo, les copains que l'on rencontre en enfer sont à priori beaucoup plus amusants que leurs collègues du paradis ;
  • secundo, le cagnard qu'il y faisait ce matin n'a sans doute pas grandchose à envier aux flammes de Lucifer.

Il faisait 20° à l'ombre au moment du départ à 10h30 et sans doute beaucoup plus tout au long de la course où précisément l'on cherchait vainement un peu d'ombre, les feuilles n'étant pas encore de sortie en Lozère un 22 avril.

De ce parcours, je retiens simplement que cela ne fait que monter jusqu'au sommet du Roc de Peyre à 8,5km environ, cette montée n'étant interrompue que par un bref faux-plat descendant pour franchir la voie ferrée électrifiée Paris-Béziers, une superbe ligne ferroviaire ponctuée par de magnifiques ouvrages d'art, qui remplit sa mission de service public et d'aménagement du territoire ; ceux qui veulent fermer cette ligne pour la remplacer par des autocars moins coûteux, je les enverrais volontiers dans le feu de Satan !

Le dernier km descendant vers Saint Sauveur n'aurait dû être qu'une partie de plaisir, mais voilà, je confesse m'être égaré en chemin, erreur que j'ai réalisée en voyant s'éloigner le clocher du village d'arrivée ! C'est un peu "couillon", mais j'ai dû couper à travers les pâturages pour me remettre sur le parcours à 100m de l'arrivée.

1h05'03", 34ème sur 46 et environ 500m supplémentaires par rapport aux autres coureurs ; on essaiera de faire peut-être un peu mieux une autre fois.

Les 20€ d'inscription donnaient droit à la course, à un sympathique repas froid hélas sans vin rouge et au retour au point de départ en "taxi-minibus". Bon, j'ose croire et espérer que la chouette de Bourgogne sera un peu moins pentue !

 

Egalement ce Week-End :

  • Pascal Bleuse, meneur d’allure au Marathon de Nantes (2 semaines après Paris et à 8 jours de Sénart : 3h01'28''. 59ème , 21ème MH1 (1er en 2h25', 2969 coureurs classés) (barrière horaire 6h00)

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