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20km de Paris, 20 ans après

Arrivée

Arrivée

Retour 20 ans en arrière : octobre 1997, ayant relevé le défi proposé par mon frère Emmanuel, à l’époque très bon coureur, je me trouve, un peu effarouché et me demandant bien ce qui m’attend, au départ des 20 kilomètres de Paris, pour ma toute première course…

Je viens tout juste de démarrer la course à pied, au début du mois d’août. Quand mon frère, à qui je dis ça, me propose de courir les 20 kilomètres de Paris avec lui en octobre, je le regarde avec des grands yeux écarquillés et lui dis : « 20 kilomètres, mais t’es pas un peu malade ? je ne pourrai jamais !!! ». Mais à l’arrivée de ces premiers 20 kilomètres, bien que trainant un peu la patte sur les derniers kilomètres, je savoure cette première arrivée et me dis que j’ai trouvé l’activité qui me plaît, sans imaginer à ce moment-là tout ce que la course m’apportera en plaisir, en amitiés, un peu en galères aussi, de temps en temps, mais surtout en bonheur…

Juin 2017 : j’ai commencé à préparer les 100 kilomètres de Millau quand je vois mon frère qui, lui, a arrêté de courir… Sans trop regarder le calendrier, je lui propose de courir les 20 kilomètres de Paris, 20 ans après cette première course ensemble. Un peu sceptique au début, il s’y remet et me tient informé pendant tout l’été de la longueur et du rythme de ses sorties, qui ne cessent de s’améliorer. En regardant le calendrier, alors que j’étais persuadé que les 20 kilomètres de Paris avaient toujours lieu autour du 15-20 octobre, je découvre qu’ils ont lieu le 8, une semaine après les 100 kilomètres de Millau… C’est un peu idiot comme mode de récupération, de prévoir un 20 kilomètres une semaine après un 100, mais maintenant que le coup est parti je ne vais pas lâcher mon frérot, qui m’a mis le pied à l’étrier, en rase campagne…

8 octobre 2017, 9h30 : on rentre dans les sas, contents de se retrouver là. L’avenir est avec nous aussi, puisque mon frère a embarqué son jeune fils de 19 ans pour une course à trois Decubber, ce qui passé les frontières de la Belgique et du département du Nord n’est pas si fréquent que ça… Depuis 1997, la course est passée de 15000 à 25000 participants et des départs par vagues ont été mis en place. Cette organisation fonctionne bien et nous démarrons à 10h33 alors que les premiers départs de notre sas étaient prévus à 10h25 : efficace, vu le monde présent, et cela permet de démarrer sans bouchonner.

Le parcours qui a un peu évolué reste très agréable, entre quartiers chic, bois de Boulogne et rives de Seine, et nous prenons peu à peu notre rythme de croisière : partis prudemment à 10 km/h sur le premier 5 km, nous courons le deuxième à 11 km/h et, malgré un petit coup de barre commun vers le 12ème km, les dix derniers km se font à 12 km/h, pour un temps final de 1h43’15. Malgré des jambes un peu lourdes, j’ai eu un très grand plaisir à être là pour cet anniversaire, et à me dire qu’après avoir été mis sur les rails par mon frère je l’ai un peu aidé à s’y remettre aussi…

Mon neveu, qui nous a lâchés dès le 2ème km, a fini en 1h30 : pas mal, pour un jeune de 19 ans… On peut se dire que, le jour où nous raccrocherons les chaussures de course, notre relève sera assurée… mais j’espère bien que la retraite sportive n’est pas pour tout de suite et que je vais en prendre au moins pour 20 ans de plus, mais, au vu de la longévité des asphaltiens, je peux avoir un espoir raisonnable d’y arriver !

Carl Allain

 

En 1h28’04’’

Stéphane Decubber

8035ème

En 1h43’10’’

Nazaire Leger

7080ème

En 1h41’14’’

 

 

 

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