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Il est 5 heures l’Asphalte s’éveille

Quand on vit à Paris ou près de Paris, on a parfois tendance à n’en voir que les mauvais côtés (la pollution, les transports bondés, les embouteillages, la grisaille dans le ciel et sur certaines mines…) et à oublier de regarder comme la ville est belle. Et quand on aime courir, on se dit souvent que l’herbe est plus verte ailleurs pour profiter de grands espaces naturels et du grand air et que nos terrains de jeu ne sont pas toujours idéaux…

Oui, mais courir à Paris peut aussi être un régal pour les yeux… à condition de choisir le bon moment pour ça. Et ce bon moment, nous le connaissons grâce à Jacques Dutronc et à Jacques Lanzmann son parolier : 5 heures, l’heure où Paris s’éveille…

5h50, hall du RER de Nogent, les banlieusards sont dans les gares : une douzaine d’Asphaltiens se retrouvent pour aller profiter de la ville-lumière au lever du jour et s’offrir une traversée de Paris sur les traces de la chanson. Direction la place de l’Étoile, pour aller constater que l’Arc de triomphe est bien ranimé et que nous, nous sommes bien réveillés.

Il est 5 heures l’Asphalte s’éveille

6h30, rejoints par le reste du groupe pour former un groupe de 20 coureurs, nous démarrons notre périple, tout feu tout flamme, par une descente des Champs Élysées. Le jour n’est pas encore levé, l’avenue et la ville sont à nous…

Virage serré à droite, direction le Trocadéro, pour un coup d’œil sur la Tour Eiffel, égayée par les anneaux olympiques. La vieille dame a peut-être un peu froid aux pieds, car il fait encore frais, mais pas nous !

Philippe Hugault, Florian Germond, Farid Baha, Olivier Bastardie, Jean-Michel Objois, Nathalie de Roo, Philippe Renaud, Carl Allain, Laurent Fontaine, Daniel Cossec, Nathalie Duterte, Edwige Trotin, Virginie Leclert, Bernard Pironnet, Thierry Lardenois, Elisabeth Oliveira, Nazaire Leger, Maïté Van der Werf, François Pierrang emmenés de main de maître par Stéphane Decubber

Philippe Hugault, Florian Germond, Farid Baha, Olivier Bastardie, Jean-Michel Objois, Nathalie de Roo, Philippe Renaud, Carl Allain, Laurent Fontaine, Daniel Cossec, Nathalie Duterte, Edwige Trotin, Virginie Leclert, Bernard Pironnet, Thierry Lardenois, Elisabeth Oliveira, Nazaire Leger, Maïté Van der Werf, François Pierrang emmenés de main de maître par Stéphane Decubber

7h00, direction les quais de la Seine, pour le lever du soleil face à nous : tout simplement superbe. Remontée vers les Invalides et le dôme qui commence à briller dans la lumière du début du jour.

7h30, pont de la Concorde où nous contournons l’Obélisque, bien dressé entre la nuit et la journée. Traversée du jardin des Tuileries, avec le Louvre en point de mire. La pyramide du Louvre… où nous réalisons qu’il suffit qu’un seul être vous manque pour que tout soit dépeuplé : nous avons perdu François, pardon pardon pardon pour cette bévue… Quelques coups de fil, et on finit par se retrouver au complet devant la Comédie française, pour reprendre notre périple en remontant l’avenue de l’Opéra et là… waooouuh… un pur moment d’émerveillement : la lumière sur l’Opéra, à cette heure du jour, est somptueuse.

8h00, rejoints par Gérard sur son fidèle destrier du plus bel effet vintage, il est temps de prendre un peu de hauteur : direction la place Blanche qui, contrairement à nous, a effectivement assez mauvaise mine. Devant le Moulin Rouge, pas de trace de stripteaseuse, même rhabillée, en revanche les balayeurs sont bien pleins de balais et posent même avec nous sur la photo (pas de trace non plus des camions pleins de lait… les temps ont peut-être un peu changé…). Et c’est reparti vers Montmartre : ce n’est peut-être pas le Mont-Blanc, mais les rues pour y monter sont tout de même bien raides… mais pour profiter de ce Paris de carte postale du XIXe siècle et de la place du Tertre pour soi tout seul, il faut bien se donner un peu de peine !

Il est 5 heures l’Asphalte s’éveille

8h30, parvis du Sacré-Cœur : la vue sur la ville est à couper le souffle. Il est temps de redescendre car nous avons encore un peu de route. Passage pittoresque par les galeries Verdeau, Jouffroy et des Panoramas, avant de retrouver la Seine que nous retraversons par le Pont-Neuf. Ce matin les dauphins de la place Dauphine, ce sont les Asphaltiens, toujours bon pied bon œil… même si les kilomètres parcourus et le lever matinal commencent un peu à se faire sentir.

Il est 5 heures l’Asphalte s’éveille

9h00, les cloches de Notre Dame saluent notre passage… retraversée de la Seine, puis remontée en direction du bassin de l’Arsenal, pour prendre la coulée verte (d’abord perchée sur les hauteurs de l’avenue Daumesnil, puis nichée dans les recoins de la ville) qui va nous conduire vers « notre » bois.

9h30, nous longeons le lac Daumesnil pour la dernière ligne droite de la sortie, contents de cette belle sortie dans la ville, mais, je crois, contents aussi de retrouver ce poumon vert dont nous arpentons si souvent les belles allées.

10h00-10h15 : par petites grappes, nous atteignons le terme de notre balade, le « petit pont » de l’avenue des Merisiers bien connu des Asphaltiens, où les camarades partis courir dans le bois, ainsi qu’Eric l’ami du petit-déjeuner avec ses croissants et son café (merci Eric !) nous attendent. Une dernière photo souvenir pour immortaliser la sortie, un petit brin de discussion pour se dire que c’était une chouette matinée… On remet ça bientôt ?

Il est 5 heures l’Asphalte s’éveille

2 Comments

  1. François Le Secrétaire

    Ton récit JM est aussi beau que les photos sont belles ! Des images plein la tête et la chanson de Dutronc… Belle matinée et mention spéciale à Stéphane pour l’initiative de cette sortie club. Je suis persuadé que nous serons plus nombreux la prochaine fois car nous avons fait des envieux ! A bientôt pour la prochaine !

  2. Jean-Michel

    Mais François, le récit est celui de Stéphane, pas le mien.
    Tu es encore perdu!
    Moi, je suis auteur de la photo de 20 Asphaltiens devant les anneaux olympiques de la place du Trocadéro, photo destinée à rendre tous les autres Asphaltiens VERT!
    Coup de chapeau à Stéphane!

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