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Un semi sur la corniche

Ce dimanche 19 mars avait lieu « Run-in-Marseille« , organisé par ASO. L’événement combine 3 épreuves : un marathon, un semi-marathon, et un 10 km. Pour palier à l’annulation du Semi de Nogent (prévu initialement ce même week-end), j’ai décidé de m’aligner sur cette même distance dans cette belle ville du Sud, et donc de courir le semi-marathon de Marseille.

Mon plan de préparation du Marathon de Paris prévoit en effet de courir un semi à environ un mois de l’événement. Le 19 mars n’étant cependant qu’à 3 semaines du marathon, il est important que je ne cherche pas à réaliser une perf ce dimanche, épuisant mon corps avant la grande course du 9 avril. Mon objectif raisonnable est donc de courir la boucle des 21km en 1h45. D’autant plus que la météo marseillaise s’annonce chaude, du moins à l’aune parisienne: 20°C à partir de 10h !

Cathédrale de la Major (et Nicolas)

Cathédrale de la Major (et Nicolas)

Mer méditerranée (et Nicolas)

Mer méditerranée (et Nicolas)

Pas de manches longues, de gants ou de bonnet: ma tenue sera aussi légère que possible, arborant bien sûr la fameuse tunique blanche et verte floquée fièrement du nom ô combien prestigieux d’Asphalte 94 — afin de porter la bonne parole de mon club jusque dans les villes les plus méridionales.

Map (cherchez Nicolas)

Map (cherchez Nicolas)

Afin donc d’éviter les chaleurs que promet la météo ce dimanche, le départ du semi est donné dès 8h45 à côté du Vieux Port. Puis après une boucle, le parcours croise la Canebière pour plonger vers le Stade Vélodrome (Allez l’OM !), avant de faire quelques boucles au sein du Parc Borely. Ces 12 premiers kilomètres avalés au cœur de la ville, viennent enfin les kilomètres les plus plaisants, au moment où la course épouse les rives méditerranéennes le long de la fameuse « Corniche du Président John Fitzgerald Kennedy ».

Là, nous nous retrouvons enfin tous au soleil et face au mistral. Heureusement, ASO, fort de son expérience de la chaleur (par exemple lors du dernier Marathon de Paris), multiplie les postes de ravitaillement où une bouteille d’eau est à chaque fois offerte à chaque coureur. Bien sûr, il s’agit de s’hydrater, mais également de ne pas oublier de s’asperger abondamment pour éviter la surchauffe ! Et le mistral finalement peu contrariant est un allié qui aide à refroidir le corps.

Le passage par la corniche est réellement la partie la plus agréable de ce semi. En longeant les plages, des odeurs de sable chaud et de mer nous gagnent. Jusqu’au quartier dit « du Catalans », où passant entre les restaurants, les odeurs de poissons frits nous chatouillent les narines ! Puis retour vers le Vieux Port, et arrivée au pied du bureau de Jean-Claude – Peuchère – Gaudin.

Futur décapsuleur

Futur décapsuleur

A l’arrivée, ma montre indique 1h39m26s. Un temps pas mauvais (mon second meilleur temps sur un semi) mais loin de ma meilleure performance sur cette même distance (1h36m). Cependant, mon but était précisément de ne pas m' »arracher » pour chercher un temps canon, donc : succès ! Quelques esprits chagrins feront remarquer que j’aurais peut-être pu lever plus encore le pied et courir les 21km en 1h45 comme prévu initialement : c’est vrai — espérons que je ne le regretterai pas 3 semaines plus tard au Marathon de Paris…

Au total, un dimanche bien agréable au soleil marseillais !

Nicolas Mercouroff

Aux 10km d’Aubergenville, 1097 coureurs classés dont Fabrice Tartaglia, 509ème et 101ème MH1 en 41’08’’.

Au Semi-Marathon de Chartres, Alain Waterschoot, 491ème et 18ème MH3 en 1h44’43’’ (1207 coureurs classés). Alain tente la qualif (1H40' en V3), c'est difficile. ça tient jusqu'au 16ème, mais après… "malheureusement temps trop difficile à atteindre, je pense que je ne le ferais plus, hélas."

Aux foulées du Tertre à Montmartre, les 29ème, Pierre Koch, 436ème et 2ème MH5 en 1h30’12’’ (10km).

A Voisin-le-Bretonneux, sur 15km, Fernand Gontier 109ème sur 731 en 1h12’16’’.

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