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10km de Noisy le Grand

Kémill et ses amis

Kémill et ses amis

La course se  mesure à un chrono, à chaque un instant qui vous a coupé le souffle. Elle vous procure de belles sensations.

Ce week-end ont eu lieu les 10km de Noisy le Grand.

Depuis longtemps maintenant, je me fais un plaisir d’accompagner des enfants en situation de handicap sur des courses.

Aujourd’hui, c’était donc avec un immense plaisir que je courrais pour l’association : www.kemiletsesamis.com  rencontrée à la No Finish Line de Paris et dont la présidente est juste un petit bout de femme qui gagne à être connue et avec une force de caractère tellement énorme qu’elle en est palpable.

C’est donc avec une équipe de choc je me suis lancée pour cette belle course rondement menée par tous les pilotes au moins aussi fous que moi si ce n’est plus. On peut même dire que ça a gazé.

Nous n’étions pas de trop pour ce parcours exigeant compte tenu des conditions climatiques et les nombreux faux plats. Une arrivée magistrale au stade Alain Mimoun de Noisy le Grand.

Au-delà du plaisir de courir dans les rues de Noisy le grand, de chanter, de danser, de crier, de faire la folle comme je sais si bien le faire, j’ai croisé le regard de Kémil. Jamais encore je n’avais regardé un enfant de cette manière. Jamais encore ne n’avais perçu ce que j’ai perçu hier en le regardant. Jamais je n’ai ressenti une telle émotion.

J’ai été envahi non pas d’une tristesse bien au contraire mais pour la première fois, je me disais que cet enfant devait être surement plus heureux que nous. Il était dans ses pensées. J’aurais aimé infiltrer son esprit pour voir où il se trouvait à cet instant précis. Bien du monde était autour de lui et pourtant son esprit paraissait à mille lieux de son corps, que tout ce qui se passait autour de lui n’était qu’illusion.

Il me donnait l’impression d’un petit ange qui débarquait sur notre planète.

A ce moment précis, moi aussi, je me suis déconnectée de la planète, j’avais comme l’impression d’être seule avec lui, j’avais juste une envie, c’est de basculer dans son monde dans lequel il avait l’air d’être si bien. Je n’entendais même plus les décibels de la musique résonnant dans le stade. Mes amis me parlaient mais moi, je restais sur le regard si expressif de Kémil. Cela a duré une fraction de seconde mais elle m’a semblée une éternité, jamais je n’aurais voulu qu’elle s’arrête.

Suite à ce moment, nous sommes tous rentrés respectivement à la maison car fête des mères et même si la mienne n’est plus là où elle était, elle est partout là où je suis.

J’ai ensuite reçu des photos de la part de tous les dégantés de cette inoubliable course que ne sera évidemment pas la dernière et là, à mon grand bonheur, ce moment intense que j’ai vécu a été immortalisé par une photo.

Grace à cette dernière, j’ai pu prolonger cet instant de vie juste mémorable.

 

Farès Bouatta

50ème, 20ème SH

En 41’39’’

Monia Arjouni

417ème, 31ème MF1

En 1h06’48’’

Alain Waterschoot

133ème, 6ème MH3

En 46’47’’

Pierre Koch

433ème, 1er MH5

En 1h10’47’’

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