Arrivée vendredi soir avec Samir, on découvre l hôtel, on n’a pas fait gaffe mais Samir a réservé un 5 étoiles… Donc on s’est dit, là on commence à avoir les bonnes conditions. Après une bonne nuit de sommeil et un Mac Do car tout était fermé à 23h30, on part samedi matin repérer les lieux et là on se rend compte que notre hôtel (Manathan Hôtel) est à 400m du départ, donc tout est réuni pour faire une bonne course.
Ensuite, ballade et shopping, achat de quelques vitamines au village marathon et préparation à la course du lendemain par une petite balade en marchant dans Rotterdam.
La course contient donc une grande boucle de 30km puis 12km en petite boucle pour finir. On commencera la course en Vague 1, sas B donc juste derrière les élites et préf. (-2h45).
Jour J : le depart est donné sous un ciel bleu et environ 13 degrés à 10h (idéal)…La 1ère partie 30km se passe sans embuche mon rythme programmé (1h29 au semi 4’12 au km environ) pas de mur à 30km comme tous mes précédents marathons, je continue sur le même rythme toujours devant les meneurs d’allures que je ne vois pas encore me dépasser.
Au 35ème, là on sent les jambes dures, le marathon a commencé déjà depuis le 30ème.
La vitesse devient difficile à tenir à l’allure prévue, les crampes arrivent et j’essaye de boire au ravito du 35ème plus que les autres (2 gobelets complets), petite baisse jusqu’au 38ème où les meneurs d’allure arrivent et me dépassent, j’essaye de raccrocher le wagon pendant 1km mais au 39ème impossible de les tenir et la j’ai dit adieu au 3h…
La descente aux enfers commence, crampes, fatigues, douleurs aux pieds, la vitesse est considérablement redescendue (11km/h).
Le dernier 500m le plus dur arrive , je vois la ligne d’arrivée au loin donc j essaye de tenir (10km/h ).
Je racle le fond de la marmite pour trouver le dernier jus …à 15-20m de la ligne devant moi mes jambes cèdent et mes abdos me lâchent et ne peuvent plus me tenir le buste qui s’affaisse, jusqu’à ce qu’ un coureur me relève avant que je touche le sol et un autre type de l’organisation sur la ligne d’arrivée également à la rescousse pour me faire passer cette ligne d’arrivée (solidarité de coureur).
Après 45 mn de repos avant de bouger du départ (j avais consommé tout ce que mon corps pouvait stocker).
3h06’19’’ avec mon record personnel de Paris 2012 battu de 2 minutes.
Mouloud ikhaddalene
Bravo Mouloud pour cette performance à Rotterdam, contre le vent et les difficultés. Trois heures au marathon c’est un exploit auquel peu peuvent prétendre et moins encore réaliser. C’est le résultat d’un effort de préparation, de course menée quelquefois jusqu’au malaise, heureusement oublié, à l’arrivée de la course. Tu te rappeleras des derniers hectomètres comme d’une histoire néerlandaise ! A bientôt bien reposé ! Christian
Bravo Mouloud
Les 3 heures, tu les mérites. Il faut que tu ailles les chercher.
Pour ça, tu vas devoir crever la marmite! On compte sur toi.
Bonne récupération, à bientôt.
Une fin de marathon au forceps mais avec un record à la clef ! Bravo
Le mental et la prépa sont bien là ! Il faudrait analyser si tu bois et mange assez pendant la course !
Le moins de 3 h te tend les bras pour l’automne ou pour 2017 !!