Dimanche 6 mars à la ville : au Semi-Marathon de Paris
47 500 coureurs…
Eric Dehais |
1716ème | En 1h29’35’’ |
Matthieu Gerbe | 12417ème | En 1h49’22’’ |
Jean-Michel Corty | 15643ème | En 1h53’33’’ |
Benoît Etié | 31220ème | En 2h17’40’’ |
Marie-Claude Loigerot | 35457ème | En 2h34’52’’. |
Il ne s’agira pas au travers de ces lignes sous de compter mon exploit personnel mais plutôt une aventure collective que j’ai partagé avec ma charmante épouse Daphnée le 6 mars dernier.
Genèse d’histoire
Suite à un automne encourageant au cours duquel Daphnée a participé à son premier 10 km à VALENCE Espagne (ou j’étais engagé sur le marathon), elle me dit « et si nous courrions le semi de paris en mars prochain ? »
Apres 30 secondes d’hésitation, J’ai dit banco, et nous voici donc 4 mois et quelques séances d’entrainements plus tard au départ du « FIT BIT Semi de PARIS » !!! (Quelle horreur cette mode du NAMING).
Nous voici donc le 6 mars affrontant le froid, aux alentours de 10h présents dans le sas de départ 2h.
Je sens que Daphnée est terrassée par le stress avant le départ, il va falloir que j’assure et que je la rassure.
Nous avons fixé une allure prudente pour les premiers kilomètres 6min 35 au kilo…..
On ne rigole pas derrière son écran SVP J.
Connaissant bien le tracé de la course, je sais que les difficultés se situent sur la seconde moitié, je décide donc de ne pas en parler afin de la préserver sur le début de la course.
La descente vers paris s’amorce tranquillement et sur les 3 premiers kilomètres, les jambes tournent bien, on discute ca et la avec d’autres coureurs pour se détendre un peu
Les rues Daumesnil et de Reuilly passent sans aucun souci.
Arrive le 5 km, je m’échappe pour aller au ravitaillement, j’attrape tout ce qui passe bananes, oranges sucre fruits secs, eau, bouteille ouvertes, fermées …. Et de retour les bras chargés, à la façon du chef vous propose… j’égraine le menu …ça sera de l’eau point…avec un rappel à l’ordre …
« tu sais bien que je n’arrive pas à manger en courant !!! » Ambiance J
Nous continuons donc vers le 10ème kilomètre, l’allure tient, tel un métronome elle enchaine les hectomètres avec aisance et sans douleur, le passage place de la Bastille et ses nombreux spectateurs nous donnent la pêche pour nous engager dans la rue de Rivoli, dernière ligne droite avant de faire demi-tour.
Retour par le quai des Célestins, la Seine et Notre Dame sur notre droite et un soleil bien sympathique qui réchauffe les organismes
L’ambiance est toujours détendue mais les sujets de discussions se font rares J,
Retour à Bastille avec un public toujours aussi motivé et un salut amical aux percussionnistes qui s’acharnent sur leur instruments depuis 9 h du matin.
Ravito du 11ème , de l’eau rien que de l’eau …..C’est donc moi qui me goinfre avec les quartiers d’oranges, morceaux de bananes et autres fruits secs …
Puis la première « difficulté » du jour est sous nos pieds !! L’ascension de la rue de Charenton peu ou prou 600 mètres de montée, Daphnée serre les dents, le visage est fermé mais l’allure tient, je dois l’avouer à ma grande surprise nous passerons en 6min 18 s du 14ème au 15ème .
Nous sommes maintenant sur l’avenue de gravelle et son fameux faux plat entre le 16 et le 17ème, connu pour être le théâtre des défaillances de nombreux coureurs du semi-marathon de pari.
Effectivement ça fait mal, la douleur se lit sur son visage, de plus certains coureurs commencent à s’arrêter pour reprendre leur souffle, d’autres au bout du rouleau adoptent une démarche de zombies, je sens que cela devient très très dur donc j’encourage, je blague, du genre
« Tu vois le gamin de 25 ans là-bas ? Lui il marche !!! Et bien nous les vieux on ne lâche rien, on y croit !!! »
Dans ce genre de circonstances tout est permis pour motiver la troupe 😉
L’allure s’en ressent fortement mais le bout du tunnel est enfin là.
La route du pesage et sa descente le long de l’hippodrome nous permettent de récupérer, quelques gorgées d’eau et nous nous envolons vers l’arrivée
Les 2 derniers kilomètres ne seront que pure formalité, le public, les photographes les bénévoles de la croix rouges sont tous là pour nous soutenir et après un dernier virage, nous voyons l’arche d’arrivée au loin, à ce moment les jambes reviennent et le sourire aussi !!
Un dernier sprint de 25 mètres…. et un saut de cabri agrémenté dans un cri de joie et voilà l’affaire est entendue en 2h 17 min 40 sec.
La remise de la médaille est un moment sympa, les jambes font mal mais Daphnée est aux anges et moi très fier d’avoir été à ses côtés pendant ces 2 h.
Voilà un petit compte rendu qui je l’espère vous aura diverti et aura donné l’envie à certains qui n’oseraient pas se lancer sur cette distance, c’est une course sympa et populaire avec les qualités et les défauts de ce genre d’évènement mais pourvoir arpenter les rues de paris dans ces conditions reste un très bon moment.
A bientôt pour de nouvelles aventures
Daphnée et benoit Etié
Hier le semi-de Paris couru en 1h53’53’ sous le maillot Violet de Laurette Fugain. Course idéal un mois avant le Marathon de Paris et le double défi de 22 Sportifs de Malakoff Mederic : Franchir la Finish line mais aussi arriver à collecter 2000 € au profit de l’Association Laurette Fugain. 1410 € déjà collecté à ce jour. La dernière ligne droite comme sur la course est la plus difficile. Pour m’encourager avec les 21 autres coureurs, vous pouvez faire un don de quelques euros, un petit mot pour nous gonfler à bloc pour le 03/04: http://www.alvarum.com/lessportifsdemalakoffmederic
Merci, Jean-Michel Corty
Dimanche 6 mars à la campagne : aux 3 Pignons
Jean-Marc Richard | 10km | 89ème en 51’53’’ |
Nathalie de Roo | 10km | 445ème, 446ème,
447ème en 1h15’ |
Valérie Richard | 10km | |
Isabelle Morisson | 10km | |
Séverine Thiriat | 21km | 706ème en 2h06’29’’ |
Nous avons participé à la 30ème édition de la course nature des 3 Pignons.
Le temps était splendide, la course toujours aussi bien organisée avec de nombreux et sympathiques bénévoles.
Nous avons mis en application les conseils d’Anne pour les côtes.
Les filles ont terminé ensemble.
Merci encore à Anne de nous avoir fait connaître cette course, un vrai bijou au milieu des rochers, de la verdure et des allées cavalières de la forêt de Fontainebleau.
Le rendez-vous nature du 1er week end de mars qu’on savoure d’avance tout l’hiver (5,10 ou 21 kms ), si on ne fait pas le semi de Paris.
Valérie Richard
Et oui elles persistent encore ces petites courses campagnardes malgré la mode implacable actuelle de la démesure. Leur côté viellot, leur organisation bon enfant en font tout leur charme. Il est évident que de se rendre à « Mouroux » demande déjà quelques instants de recherche.
Petit village ayant pour voisins Pommeuse, Vauxpleurs, Charnois, Montrenard… Plus précisément à 3 kilomètres de Coulommiers. Je participe aux 10km. On est à des années lumières du Semi de Paris qui se déroule ce même jour et qui lui aura le privilège d’admirer la foulée de certains d’entre nous.
Je me frotte aux Briards qui ont tôt fait de me reléguer en pénultième position. Qu’importe, j’ai l’habitude. Même pas contrit ! Le maillot est chaleureusement encouragé genre : « allez mon petit pépère !!! » Brrr…ça déstabilise. Une bonne heure d’agitation des « gens bêtes » dans un décor campagno-briard.
Dimanche prochain, je programme Villepinte dans le 9.3. Un tout autre scénario !
Perre Koch