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Courir, c’est respirer

L’occasion de ma formation d’un an à l’école des Finances Publiques était trop belle pour ne pas m’inscrire au marathon de Toulouse, 9éme édition le 25 octobre 2015.

Rentrée le 1er septembre, emploi du temps avec après-midi libérés, chemin de randonnée à proximité, du soleil tous les jours, les conditions de préparations étaient idéales.

Evidemment, l’ouverture  coupe du monde de rugby en ces terres d’ovalie où les pubs et bars à écran géant sont nombreux n’allait pas faciliter mon régime liquide. Heureusement, l’équipe de France s’est faite éliminer assez vite par rapport au 25/10.

Le 20 septembre, semi-marathon de Toulouse, en 2h04:15′. Frais et beau soleil, je subis un peu, il va falloir travailler. Je passe alors à trois séances consécutives,  environ 1h00 mardi, 1h00 mercredi  et 1h30 jeudi, sortie longue le dimanche. Le 4 octobre, je suis beaucoup plus à l’aise sur le semi de Tournefeuille,  en 2h02’27’’, je sens qu’il y a un peu de réserve.

J’ai donc continué peu ou prou ce rythme d’entrainement jusqu’au dimanche précédent. Cinquante minutes très calmes le mercredi le long des bords de la Garonne sont suffisantes la dernière semaine.

Le samedi, retrait des dossards au village marathon sur la place du Capitole. 6500 inscrits auront droit, dans un sac au logo d’une marque allemande qui triche, au T-shirt technique, une boule plastique porte-clés qui contient un poncho, plan de la ville, plan des transports, un sac de pistache du marathon de Paris, une barre Isostar et un carte des transports en commun de Toulouse pour un aller-retour. ASO pourrait s’en inspirer et  remplacer ainsi le paquet de fraises Tagada.

 Le 25 octobre, quelle chance, les marathoniens ont droit à une heure de sommeil en plus ! Des conditions météo idéales, il doit faire 14/15°, pas de vent, quelques nuages d’altitude et un ciel lumineux. Très bonne ambiance, nous partons calmement, et peut-être aussi une allure de 5:50 atteinte un peu trop tôt. Les Toulousains sont là pour nous encourager, et ça fait du bien, et en dehors du centre, il y a plus d’une animation musicale au kilomètre ! Alors, pourquoi ce temps moyen ? Mon ami avec qui je courrais, diagnostique un blocage du diaphragme, qui m’empêche de m’oxygéner pleinement et de maintenir l’effort. Et ça, ça ne pardonne pas. Car courir, c’est respirer. Il faut donc que je fasse un travail sur ma façon de respirer, pour que, la prochaine fois, la course dure moins longtemps.

                 Pierre Tanguy, 2091ème, 4h34’01”

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