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Marathon de Marne et Gondoire

Pendant qu’une certaine Valérie tournait en rond sur le manege d’Albi Daniel Cossec courait un marathon sur les montagnes russes de Marne et Gondoire. Chacun son truc mais la foire du trône est tout de même moins fatigante ! Tous ceux qui ont déjà couru ce marathon (en solo ou en relais) savent que ce n’est jamais plat. Ah! cette fameuse côte de Chalifert qui doit rappeler des souvenirs à Nico KC !

 

Le CR de Daniel : Marathon Marne et Gondoire 7-06-2015

 

La course commence la veille. Ayant raté la fin de l’inscription en individuel par internet le jeudi, je suis allé sur place le samedi après-midi. L’organisation préconise d’éviter le jour même de la course car il y a du monde. Ce n’est pas ce que j’ai constaté mais je comprends bien le souhait de l’organisation d’éviter les inscriptions tardives.

 

Me voilà dans le RER, un peu plus tôt que la semaine et dans la direction opposée. En moins de 30 mn c’est l’arrêt à Torcy pour rejoindre avec d’autres coureurs le Parc de Rentilly. Pas génial le parcours qui longe une voie rapide. Heureusement le trajet n’est pas long. Mes compagnons échangent sur leur centaine de marathon au compteur. Je découvre qu’il y a des inconditionnels de Marne et Gondoire. L’un d’eux a participé à toutes les éditions. Il s’agît en 2015 de la 11ème. Un autre m’indique qu’il faut ajouter 30 secondes par km pour ce marathon. Comme je n’ai pas de temps habituel, je me dis vaille que vaille.

 

Préparation tranquille avant le départ. Annoncé comme difficile avec 500m de dénivelé positif, je me contenterai de participer afin de ne pas avoir fait des sorties longues en bonne compagnie pour rien. Ma montre marquera au final un dénivelé de +400. L’ambiance est conviviale. Les festivités cette année sont sur le thème du moyen-âge. Les habits médiévaux et le port de l’armure ne se prêtent pas trop au climat du jour.

 

Top départ à l’heure prévu. Déjà pour sortir du Parc ça grimpe. Petite foulée et tranquillement je m’imagine au démarrage de l’entrainement du samedi matin au bois de Vincennes. Le 1er km est réalisé en 5:30. Tiens çà descend déjà, le 2ème en 4:30. L’un compense l’autre. Ce rythme me convient.

 

Une autre course dans la course se déroule, la course en relais. Tous les 2-3 km, le coureur est remplacé sur l’asphalte, quand il y en a, par son coéquipier à vélo. J’ai compris que le nombre de relayeurs n’est pas restreint. C’est un principe qui est pas mal pour amener plus d’athlètes sur cette course. Une idée peut-être à étudier pour faire venir des Asphaltiens. Nous avons quitté le bitume. Les sentiers ombragés de la campagne de Seine et Marne sont bien agréables. Le 4ème km présente un dénivelé positif important. Un vélo met pied à terre pour franchir le col. Les traileurs seraient à la fête. Cette difficulté est, puisque la 1ère, assez violente mais pas trop longue. Et ce sera cela tout au long du parcours. Quand il y en plus, il y en a encore.

 

Le passage dans 18 communes de l’agglomération invite à se ravitailler. Je fais honneur à tous ces bénévoles en les remerciant et en goûtant leurs préparations. En Ile de France, les petits bourgs ne sont pas éloignés les uns des autres. Il n’y a donc pas longtemps avant de trouver le ravito suivant. Collégien, Guermantes, Chalifert, Dampart, Thorigny et les autres rivalisent pour l’ambiance.

 

Jusqu’au semi en 1h41 la moyenne est maintenue. Les pieds qui tapent au fond des chaussures commencent à être gênant. Tant que la couleur du bout de mes chaussures ne vire pas au rouge je reste confiant. Le gars que j’ai laissé sur place au début avec son bruit de clefs me rattrape au 27ème. Je le laisse partir sans regret ou plutôt sans pouvoir le suivre. Le passage dans un tunnel seulement éclairé par une lumière bleue n’est pas à mon goût. A l’intérieur du tunnel je ne vois rien. Je sais que sous mes semelles c’est de la caillasse. A la sortie, la luminosité est telle que je ne vois pas mieux.

 

Je m’arrête de plus en plus longtemps aux ravitaillements et mon rythme s’en ressent. Je me fixe un objectif pour m’obliger à avancer. Je dois accrocher les 4h. Une énième montée depuis les bords de Marne me fait déboucher devant la grille principale du Parc. Un dernier sprint pour un final réussi en 4h.

 

Et ce n’est pas fini. J’ai pu apprécier pour la première fois les soins d’un podologue, sans avoir à attendre. C’est l’un des avantages d’un marathon à taille humaine. Mon marathon de printemps est réalisé. Une bien belle épreuve proche de nos terres que je recommande avec une préparation côtes de Gravelle à minima.

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