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Trail de la Sainte Victoire, CR des participants

Après les résultats récupérés il y a un moment sur ce même blog, nous les attendions…

Faute à la Maison de la Radio, la SNCF, les Aiguilleurs du ciel, les Routiers, la Poste,… ou je ne sais pour quels autres raisons (pouvant être tellement nombreuses) en France, ils ont mis du temps pour arriver mais les voici, les voilà leur CR dans l’ordre du plus au moins bavard (blague).

Merci pour leur écrit et bon rosé (blague) bonne récup.

Trail de la Sainte Victoire – DNF

Ou comment j’ai réglé mon mythe du finisher

Etrange moment que celui où j’ai pris la décision de décrocher mon dossard de mon short alors que le plus gros était fait, sur un chemin exceptionnel, et, malgré les difficultés, dans de bonnes conditions.

3 points de rupture qui s’enchainent.

Samedi soir : la grippe se déclare, cadeau familial que nous nous offrons les uns aux autres. Bronchite, sinusite, un peu de fièvre.

Cette contrainte m’a amené à courir au plus proche de mon baromètre interne, à l’économie, profitant le plus possible d’être là sur cette course difficile, dans ces rochers et ce ciel cristallins.

Madame Sainte-Victoire sait se faire désirer.

Dimanche 14:10 ; km 43 ; 2 700 m+ dans les jambes : jusqu’ici tout va plutôt bien, les cuisses piquent à la fin de la dernière grosse descente. J’ai commencé à remonter les coureurs un par un tranquillement il y a 2h. Le soleil cogne. Je finis mon eau. 3km, 1 bosse de 150m. Moins de 30’ me séparent du ravitaillement de Saint-Antonin. J’arrive au ravitaillement à 14:37, assoiffé, brûlant, les muscles à l’arrêt se rigidifient.

Dimanche 15:30 : j’ai tenté de repartir. Il restait 12 km pour rallier l’arrivée.

Je marche doucement au bord d’une route.

Le corps a battu la tête.

Je n’ai pas envie de cette fin de course là, ça n’a pas de sens.

Je décroche mon dossard, pour la première fois, déçu et soulagé à la fois.

La Sainte-Victoire sera encore là l’an prochain.

Bravos à Florian, Laurent et Pascal, finishers qui ont tenu bon jusqu’au bout !

Olivier STORA

CR TSV

Des cailloux partout !

Destination Aix en Provence samedi matin avec Laurent, Olivier et Pascal pour nous mesurer à la montagne de la Sainte Victoire ! Le trail se joue à guichet fermé, les inscriptions ont été pliées en 3h de temps seulement mi-janvier, et nous étions 350 environ sur la ligne de départ du trail long (58 kms et 3100 m de D+).

Pascal s’est aligné sur le 38 kms avec 1300 m de  D+, pour tenir compte de sa préparation et de la difficulté du parcours long (les vacances au soleil ont eu le dessus !).

Le massif de la Ste Victoire est un grand terrain de jeu caillouteux et calcaire du cru provençal, bien abrupte de toute part, et qui porte bien son nom quand il s’agit d’en venir à bout ! Le départ et l’arrivée ont lieu depuis le parvis de la salle des fêtes du village de Rousset. Départ donné à 7h et nous commençons très rapidement à monter dans les vignes et les pinèdes à la sortie du village, pour découvrir un nouveau terrain une fois passé de l’autre côté de la départementale (sous un tunnel bien tassé…, que du bonheur au retour… !) et les dernières habitations laissées derrière nous. Nous arrivons sur des terres ocres magnifiques (terres argileuses) et vallonnées, couvrant le pied du massif et parsemées de thym et romarin sauvages pour le plaisir des narines !Jusque-là, ça se passe bien ! Après le premier ravito, situé au village de Saint-Antonin, nous attaquons la première difficulté, la montée du Prieuré par le pas du Berger. A la descente il y a déjà de la casse au niveau des chevilles pour un trailer que nous trouvons sur le bord du chemin avec Laurent, et qui malgré tout a décidé de continuer plus loin. Peut-être pas la meilleure idée car la difficulté va aller crescendo ! Une fois le 2ème ravito passé au village de Vauvenargues, la 2ème difficulté du jour se présente directement, avec la montée des Plaideurs. Montée bien raide, avec au sommet la chaleur qui commence à se faire sentir, et pour ma part un coup de fatigue en début de descente. Pour Laurent c’était à la montée que c’était un peu plus dur. Le début de descente est annoncé par les bénévoles comme technique pour 15 minutes, c’est du dérapage sur pierrier en fait… , avec de la désescalade pour certains passages dans les rochers! J On se retrouve dans la descente avec Laurent et on va rester à peu près dans le même rythme tout au long de la journée. Arrive le beau village de Puyloubier et son ravitaillement bienvenu, où la température est encore grimpée de quelques degrés, et d’où il faut repartir avec le plein d’eau car le prochain ravito est à 16 bornes à Saint-Antonin pour le retour, et avec de belles difficultés à passer encore. La montée la plus technique va se présenter rapidement, en face sud pour rejoindre le col de Vauvenargues et les crêtes. La fin de la montée est en pierrier glissant très raide, ça patine… ! Heureusement en arrivant vers le col il y a un peu d’air frais, ça fait du bien ! La clé sur la journée aura été de boire dès le départ le plus régulièrement possible. Cela n’empêche pas Laurent d’avoir des crampes bien violentes aux quadriceps en haut, la sporténine et du doliprane va permettre d’en venir à bout ! Nous sommes repartis sur les crêtes qui sont magnifiques mais en gruyère, c’est des lapiaz bien formés qui ne permettent pas de maintenir un bon rythme. Il faut faire attention en permanence, et essayer de ne pas perdre le balisage parfois plus dur à repérer. Ensuite la redescente au bout des crêtes se présente depuis la croix de Provence qui domine la montagne, et ce n’est pas un long fleuve tranquille non plus… ! En tous cas on arrive enfin au ravito de St Antonin dans les délais (plus de ¾ d’heures d’avance), il se faisait attendre ! Nous repartons sur un bon rythme, fatigués mais déterminés à finir, on arrive à relancer sur la fin du parcours, qui est plus roulant. 11h19 de course, finishers de ce qui est le trail le plus technique qu’on ait fait jusqu’à maintenant à l’unanimité pour Laurent, Olivier et pour ma part, mais sans doute le plus beau ! Organisation impec, peu de monde sur les sentiers pour des raisons de sécurité, ça fait du bien de ne pas être ralenti partout ! Tout ça pour dire que ce trailest fortement recommandé !

Olivier a fait une très belle course jusqu’au dernier ravito mais a souffert de la chaleur sur la fin et a décidé d’arrêter. Chapeau, on était loin derrière ! J

Pascal a bien profité de sa course aussi, 38 bornes sur un beau parcours plus roulant avec un tour de lac et moins de dénivelé. 4h50, welldone !

Place à la récup bien méritée.

Florian Germond

Bon pas grand-chose à rajouter, sinon que mon choix du 38 km était judicieux compte tenu du parcours sur le 60 et des vacances à Cuba mal positionner dans l’entrainement.

Juste vous confirmer (si vous aviez un doute) que la pina colada et autre mojito ne sont pas des ingrédients  à intégrer dans une préparation trail (hips…)

Pascal Clement

Source photos (juste pour les bouteilles s'vouplait!!!)
Source photos (juste pour les bouteilles s'vouplait!!!)
Source photos (juste pour les bouteilles s'vouplait!!!)

Source photos (juste pour les bouteilles s'vouplait!!!)

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