Stéphane était dimanche dernier dans le Doubs afin de disputer le Trail du Mont d’Or. Il nous apprend dans son Cr ci dessous pourquoi il apprécie tellement cette région. Pour l’Or du Mont ? Pour le soleil, afin de sortir ses fameuses lunettes blanches à la Polnareff ? En fait, rien de tout ça.
Je vous donne la réponse. Dans une vie antérieure, je vous l’assure, il était souris. Aujourd’hui encore il ne peut lutter face à son goût exagéré et à l’appel du fromage…La prochaine fois, vérifiez en lui présentant du fromage, c’est assez surprenant 😉
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Ce dimanche 21 juin, j’ai participé au trail du Mont d’Or, à Métabief (Doubs), sur la course de 45 km qui annonce 2200m de dénivelé. Étaient également au programme un 400m vertical, un 26 et un 16km.
Après une nuit légèrement pluvieuse, le départ est donné à 8h sur un terrain légèrement humide. Il y a 180 coureurs au départ, un bon format pour ne pas se marcher sur les pieds. Pendant une dizaine de kilomètres, s’enchainent de petites côtes sans grande difficulté pour se mettre en jambes, du coup le peloton reste assez dense. Nous traversons de jolis alpages fleuris où les vaches préparent activement l’excellent comté que nous trouverons aux ravitaillements (sans le comté, le morbier et le Mont d’Or, la vie serait quand même sacrément triste…).
Au bout de 10km, commence la montée du Mont Suchet, première grosse difficulté de la journée à un peu plus de 1500m, avec environ 5 km de montée. Les coureurs s’espacent peu à peu et je fais l’essentiel de la montée tout seul, à un rythme régulier et prudent. Malheureusement, le sommet est complètement dans la brume et il y a un petit vent froid, je ne m’attarde pas, pour la vue il faudra que je repasse.
Après une grande descente, la course propose une alternance de difficultés moyennes pendant 15km, jamais trop longues, juste ce qu’il faut pour en profiter sans en avoir assez. Au km 30, nous arrivons au joli village de Jougne où j’ai découvert le ski de fond enfant avec mes parents : séquence émotion, envoi de photo et ravitaillement au comté, évidemment.
Puis arrive la dernière difficulté de la journée : le Mont d’Or, un peu au-dessus de 1400m. Du bas de la montée on aperçoit la paroi rocheuse au-delà de laquelle se trouve le sommet : y’a plus qu’à grimper. La montée s’étire sur une dizaine de km entrecoupée de deux descentes pour récupérer un peu. Pour moi, tout se passe bien, je monte régulièrement et sans coup de barre.
Arrivé au sommet, une dernière pause photo, puis la descente un peu glissante avec pierres et racines. J’essaie de lâcher les chevaux qui me restent, mais ne s’improvise pas Jean-Claude Killy qui veut : du coup, alors que j’ai l’impression de faire une bonne descente, me doublent 3 concurrents que je m’étais échiné à doubler sur la fin de la montée. Damned, encore raté !
Cela n’enlève rien à mon plaisir en passant la ligne d’arrivée en 6h24, en 94ème position sur 151 arrivants. Une très belle course, que je recommande vivement pour son très joli parcours, son organisation et ses ravitaillements, au comté évidemment !
Stéphane Decubber
Toujours très sympa ces trails sans prétention où personne ne se marche dessus ! Pour le soleil et la chaleur, tu t’es trompé de WE. Il fallait venir à Chamonix mais il y avait plus de monde !!
Bravo, oui belle sortie émotion pour le coup vu que tu as grandi là-bas puis Thierry
a oublié que nous on n’a pas eu du bon fromage au ravito !!!
merci a toi et bon retour
nono