Si je pouvais voler, j’irais au col de Véry, là où les myrtilles, les fraises des bois et les framboises se cueillent à la pelle.
Si je pouvais voler, je surplomberais les Alpelttes et me délecterais au bord du lac de Javen dont la couleur est aussi bleue que les yeux de maman dans lesquels, je me noyais naguère.
Si je pouvais voler, je revisiterais encore et encore le Croisse Baulet par le col du Jaillet dont la vue est aussi parfaite que les aquarelles de Roger H.
Si je pouvais voler, j’irais picorer dans les assiettes du chalet du Montaz dont les ventres de Michel C. et Jean-Yves S. se souviennent.
Si je pouvais voler, je remonterais le Mont d’Arbois où Philippe D. nous faisait la gentillesse de revenir nous chercher.
Si je pouvais voler, j’atteindrais le sommet du Mont Blanc et m’offrirais un pique-nique comme nous nous sommes accordés face à ce dernier et dont Françoise L. a gravi avec Brio.
Si je pouvais voler, je gravirais les aiguilles Croches, le Mont Joly où Jean S. avait un malin plaisir à me dire : « gauche » alors que c’était à droite.
Si je pouvais voler, je sillonnerais les Lanchettes où Valérie C. prenait régulièrement de nos nouvelles.
(Ça va Monia, ça va Sylvie, ça va ValVal, ça va Tom, ça va Maïlis, ça va Daniel, ça va Jean, ça va Angéla, ça va Françoise, ça va Claudine, ça va Jean Yves, ça va Gégé, ça va Gérard, ça va Denise, ça va Daniel, ça va Philippe, ça va Michel, ça va Muriel, ça va Jocelyne, ça va Jacques, ça va Franck, ça va Annie, ça va Anne. Oui et toi, oui et toi, oui et toi……………………………………………………………………………..…..rires)
Si je pouvais voler, j’irais me percher sur le toit du chalet de l’Asma afin d’écouter les douces louanges de la guitare ainsi que de l’harmonica de Jacques D.
Je vous emmènerais tous sur mon dos afin de partager des paysages que la nature nous offre chaque jour, chaque instant, chaque seconde, si je pouvais voler.
