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Samedi 22 Mars, les foulées du Tertre

Souvent, les foulées du Tertre tombent le même Week-End que le Semi-Marathon et le 10km du Val de Marne. Cette année, une semaine de décalage. C’est l’occasion…

Je comprends qu’aujourd’hui, André Duval (vous savez, le garçon de café) soit stressé. Les inscriptions sont closes, tous les coureurs viennent gentiment retirer leur dossard, l’intendance est là, le parcours a été rubalisé, neutralisé (+ ou -)  la sécurité est à son poste… mais voyez-vous, les foulées du Tertre, ça n’est pas une course comme les autres.

Vous avez intérêt à ce que tout soit apprêté aux petits oignons, parce que organiser les foulées du Tertre, quoi qu’il en soit, c’est devoir gérer un joyeux foutoir!

Organiser le départ d’une course entre la basilique du Sacré-Cœur et la place du Tertre, au point culminant de la capitale (Si je me trompe faites-moi signe) ça n’est pas de la tarte.

Si vous avez fait votre boulot en affichant des arrêtés préfectoraux pour signaler le passage d’une course, ici, ça ne sert fichtrement à rien. Le quotidien du village est immuable. Ceux qui font leurs courses, ceux qui badinent, ceux qui bossent, les touristes, les artistes: tout le monde s’en fout.

Là-haut, les coureurs ne sont qu’une attraction supplémentaire.

Il y a des coureurs qui jouent le même jeu et qui montent la butte en voiture pour pouvoir s’y garer.

Il y a des bobos qui veulent absolument savoir avant le départ de la course benjamins s’il y a des coupes pour les vainqueurs.

Il y a beaucoup de provinciaux qui ne se sentent je pense un peu chez eux et très loin de la grosse machine Parisienne.

Après un pré départ donné 200m avant la ligne (je crois, le chrono comme la distance, ici, c’est certainement de l’absolu, mais ça reste relatif), les hostilités commencent dans la descente de la rue Cortot, pavée. Quand le parcours ne descend plus, ici, il monte. On est pas surpris de croiser quelques dossards Lozériens bien connus. La rue de Caulaincourt commence en faux plat montant, puis monte de + en + en cédant la place à la rue Lamarck. Maigre répit devant le Sacré-Cœur, on monte jusqu’à la place du Tertre, et on recommence. 3 boucles en tout pour les 10 bornes.

Merci à Christian Nébule d’avoir fait le déplacement pour nous encourager.

Jean-Michel Objois, 54ème, 2ème VH2 en 41’59’’

Pierre Koch, ,663ème,  1er VH5 en 1h14’11’’. 1er en 34‘15‘‘, 687 coureurs classés.

 

Autre résultat du Week-End (EN attendant Papy de retour de Dammartin en Goële), Jean-Michel Corty participe à sa dernière course avant le Marathon de Paris. Les foulées de l’assurance, 10km en 51’20’’.

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