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Marathonien for ever

4 Asphaltiens prennent aujourd’hui place dans le tableau Marathon du club:

  • Carl Allain 15977ème en  04:01:05
  • Romain Herbillon 17123ème en   04:04:13
  • Fayçal Balit, 22616ème en   04:19:08
  • Jean-Michel Corty 26188ème en   04:29:14

 

Un grand jour pour eux, après une course difficile.

 Carl en dira:

 

Récit d’un novice, testant ses 1ères expériences sur Marathon à 43 ans …

La journée avait plutôt bien commencé, le soleil était au rendez-vous, le public aussi et tous les coureurs étaient bien affutés, piétinant dans les sas, prêts à jaillir dès que la barrière se lève. Je suis parti avec de bonnes sensations et les premiers kilomètres s’enchaînaient sans complication apparente. Le parcours de la première partie de la course est plutôt roulant et très agréable. J’apprécie ces moments, on m’avait dit qu’il fallait prendre du plaisir dans un marathon, donc je me suis dit que j’étais sur la bonne voie. Les musiciens dynamisent un public parisien pas très bruyant sur les 1ers kms. Heureusement, l’arrivée à Bastille, à la porte Dorée puis à Vincennes est plus folklorique, les coureurs apprécient. Jusqu’au 30ème , je suis dans les temps fixés, 1h48 au semi, 2h37 au 30. Ensuite, les choses se compliquent, …, je sais, les plus aguerris me diront, ‘c’est normal, un marathon commence au 30ème ‘, on a dû me le répéter à plusieurs reprises, mais me voilà scotché au bitume avec des crampes insoutenables au niveau des cuisses, et là, le côté dépassement de soi (c’est aussi ce qu’on m’avait dit) commence. C’est un véritable enfer, des douleurs insupportables qui tétanisent mes muscles, cumulés à des aigreurs d’estomac, sûrement dues à un excès de gel, bref un calvaire inimaginable. J’ai fini par boucler l’épreuve en 4h01, en serrant les dents, et en m’arrêtant tous les 500 m les 5 derniers. Et là, on cherche le côté plaisir. Il est temps que je me repose un peu, je pense que j’en ai pour un petit moment à m’en remettre. Je suppose que vous avez tous subi ce type de pépins (si vous répondez Non, je vais être jaloux). En tous cas, je suis content d’avoir franchi la ligne, et c’est sûrement ce qui compte.

 

NB, JMO, j’ai longtemps regretté d’avoir essayé de te suivre samedi dernier aux lacs, erreur de débutant. Enfin, je ne suis pas sûr que cela aurait changé fondamentalement les choses.

 

 

 carl et madame

8 Comments

  1. Jean-Michel Corty

    Bravo Carl pour ta Course qui résume parfaitement les difficultés et pièges du Marathon de Paris qui réserve des surprises la première fois.Les premiers tunnels cassent bien le rythme et le moral
    en prend un coup rapidement. 

    Fier pour ma part de faire partie des 4 Marathoniens de l’Asphalte sur cette édition 2014.

    Nous n’avons rien lâché dans la tourmente ou l’effort intense.C’est là que l’on se forge un mental de Winner.

    Je suis déjà motivé pour un 3eme MDP consecutif .

    Jean-Michel

  2. Nicolas MERCOUROFF

    Bravo Carl ! Pour ma part, j’étais également sur le marathon, mais comme lièvre… ‘acompagnais un pote (3h45, il espérait mieux) pendant la seconde moitié de la course.

    J’en ai même tiré un film ! http://youtu.be/B49XVEVwKcc

    PS: Courir avec la GoPro sur le ventre, ça n’est pas un problème mais ça fait des images très sacadées !

    -Nicolas

  3. christian pallandre

    Bravo à tous les arrivants. J’étais avec Fayçal pour les douze derniers kilomètres de son premier marathon et qui va nous préparer un petit compte-rendu qui devrait assez bien
    ressembler à celui de Carl. Il faut admirer ceux qui vont puiser au delà des crampes et des difficultés du moment mais il faut souligner la chaleur ambiante assez vite épuisante et la sensation
    de froid (fraicheur au moins) qui envahit le corps après la seconde moitié, chacun ayant bu ou s’étant arrosé d’eau des Vosges. Sénart s’approche (1er mai) pour certains voilà des informations
    nécessaires. Ch.

  4. Philippe Delacroix

    Bravo aux nouveaux Marathoniens du club. Le premier reste graver pour toujours mais je vous souhaite d’en réaliser bcp d’autres. Même si vous connaissez maintenant par où il faut passer
    niveau douleurs afin de connaitre la joie de franchir the Finishing Line.

    Bonne récup. à vous.

    Phil. Delacroix

     

  5. Daniel

    Bravo et repect à tous les quatre pour avoir osé et réussi. Vous faites maintenant partie de la famille des marathoniens Asphaltiens car c’était pour vous quatre le premier, tout au moins
    sous les couleur du club ! Le ‘mur’ ! Vous savez ce que c’est maintenant ! Même si on ne s’habitue jamais à souffrir vous savez ce qui vous attend au prochain, car il y en aura d’autres, j’en
    suis sûr !

  6. Romain Herbillon

    Bravo Carl pour ton abnégation, j’ai subi exactement la même déconvenue que toi, les crampes … Bon une otite depuis mercredi dernier avec un traitement antibiotique en prime, je pensais que ça
    me doperait : loupé !

    Par contre même si le résultat est modeste ( j’espérais mieux mais évidemment j’étais jeune et insousciant ;-)) je suis heureux de m’être arraché pour finir en larmes de douleur et de joie,
    c’était une vraie aventure.

  7. Valérie R

    Bravo Messieurs c’est beau ce que vous avez fait. Nous avons vécu l’ambiance en tant que supporters et ça fait vraiment envie. Mais en lisant vos commentaires, votre souffrance peut faire hésiter
    ; d’où l’importance de la préparation diront les ‘sages’ expérimentés. Alors, un jour peut être…….. Bonne récup à vous. Valérie R.

  8. Nicolas MERCOUROFF

    Petit souvenir à propos du ‘mur’: les marathoniens de dimanche dernier ont-ils remarqué la délicate attention de l’orchestre posté au 30ème km qui a joué pendant 4 heures ‘The wall’ des pink
    floyds !!

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