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Dunes normandes

Ce WE en Normandie marquera la fin de l’année pour ce qui est des regroupements d’antennes. La magie Dunes a encore opéré… Et dire que l’on parle du développement croissant de l’individualisme au sein de nos sociétés.

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Aude, Lucas, Clément et Boïsé ont été nos anges l’espace d’un instant. Ils ont su souder autour d’eux une équipe d’une trentaine de coureurs tout de jaune vêtus, des organisateurs et bénévoles tout aussi nombreux, des dizaines d’autres coureurs et des badauds du dimanche venus affronter la tempête exceptionnelle. PERSONNE n’est resté indifférent à leur contact, à leur passage.

Ont suivi quelques découvertes de GRANDS talents normands et sudistes qui nous ont mis le feu en fin de soirée. Merci au changement d’heure d’avoir pu profiter pleinement de ces moments…. Nous sommes alors rentrés sagement nous coucher, le ciel encore chargé d’étoiles ( parole de Marseillais !! ).

Alors, il faut savoir que le Normand est aussi assez pessimiste : « vous allez voir, à partir de ce soir c’est la tempête, ça va être très dur demain ». Heureusement le Sudiste n’a pas ce tempérament : Boïsé avait emmené ses lunettes de soleil et était bien décidé à s’en servir !! et au final il a eu raison le bougre !!! Toute la course s’est déroulée sous le soleil, rendant les paysages encore plus merveilleux.

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Ce sont donc 23 km qui ont été avalés par Aude, Lucas, Boïsé et Clément, parfois dans des chemins boueux à souhait (Oui, le Duniste, par définition, adore la boue et tous les obstacles qui peuvent faire rire les jeunes ).Parfois dans des villages , acclamés par les spectateurs courageux (car le vent était lui de la partie comme la veille). Et que dire de ce passage mythique sur la plage, face au vent. Même les mouettes nous acclamaient et nous encourageaient c’est pour dire la chaleur de l’accueil en Normandie !! Quelques escaliers en final, que les joelettes adorent, portées par une nuée de bras.

N’oublions pas d’ailleurs de faire remarquer le nombre de coureurs qui ont laissé un temps leur chrono pour nous prêter main forte, c’est aussi ça la magie des Dunes. Bref l’arrivée, tant attendue les jours de course habituels lorsque nous courons seuls contre un chrono, est là, bien trop tôt. Une forte émotion s’est dégagée lors du passage de la ligne par nos grands sportifs : le plaisir de l’effort intense de franchir la ligne hors de la joëlette est sans aucun doute le même que celui que nous vivons lorsque nous courons.

Tout le monde pleure, sanglote, mais ce n’est pas de la tristesse. Juste une valise d’émotions à vider. Et rassurez-vous, que ce soit la première expérience de WE ou la énième aventure l’intensité reste la même. Simple partage entre humains. La remise des récompenses à l’ensemble des coureurs juniors, séniors vétérans, nos jeunes

également, est marquée par Simon et son ami , autres personnes au final si peu différentes qui brandissent leur trophée pour avoir réalisé la randonnée. Je crois qu’il n’y a pas eu hommes plus heureux qu’eux ce jour-là sur toute la planète !!! Quel talent de savoir transmettre ses émotions, oui en ça ils sont différents de nous ! MOMENT MAGIQUE

 

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3 Comments

  1. Philippe DELACROIX

    Salut Monia,

    Extra ton CR. Bravo et félicitation pour ce partage d’émotion et d’humanisme. Certains (moi le premier) voient uniquement la CAP comme un plaisir, moyen d’accomplir des exploits, se battre contre
    un hypothétique chrono (qui aura toujours le dernier mot). Ce CR pleins d’émotions nous montre que notre pratique de la CAP peut également servir à une noble cause : servir son prochain atteint
    d’une maladie.

    A l’Asphalte 94 bcp s’y retrouve. C’est cela également la richesse de notre club (plus que le chrono).

     

  2. Monia

    Merci Philippe. Ces enfants me donnent à chaque fois une leçon de vie incroyable. Prochaine course avec eux, trail des 3 pignons, trail de la Hasel, Trail de Seninghem, trail du Lubéron et bien
    d’autres encore. Je sais que Asphalte viendra nous prêter main forte sur le trail des 3 pignons.

    A très bientôt

     

  3. christian.pallandre

    Une course où même les mouettes acclament les coureurs et où il y a des valises d’émotions à ouvrir n’est pas une course ordinaire.

    Ce n’est d’ailleurs plus une cavalcade mais une épopée. La course ne s’arrêtera qu’à la perfection dui bonheur.

    Ch.

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