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10 km de Torcy. Le CR de Christian Pallandre

La Course du 5 août à TORCY vue du côté des Asphaltiennes

(Où il est question d’une Ferrari jaune, d’un sac momentanément égaré, d’un Olivier nouveau, d’un papy très efficace et de fort bons moments passés ensemble)

Il n’y a pas tellement de courses dans la région parisienne au mois d’août. Pour tout dire nous avons trouvé celle de Torcy par un heureux hasard et nous ne le regrettons pas puisque située à un quart d’heure de chez nous, dans le quartier ancien de la ville, entre le Château de Champs et l’ancienne fabrique  du chocolat Menier cette petite cité de Seine-et-Marne vaut mieux que sa réputation de terminus du RER.

Dès le départ du Pont de Nogent nous avions de bonnes sensations, avant la ferrari jaune 2course il est vrai mais c’était déjà ça. Sur l’autoroute de l’Est emprunté pour l’occasion nous nous trouvions, en effet, nous trois des filles de l’Asphalte, Béatrice W., Nathalie D. et Angela R. à rouler près d’une superbe Ferrari jaune citron qui nous semblait avenante et dont le conducteur nous fit des signes amicaux. Las il fallait aller à Torcy et non à Capri pour faire briller les couleurs vert et violet  nous doublâmes la Ferrari et la laissâmes derrière nous !

Arrivées et stationnées sans problème à Torcy, nous nous rendîmes au stade du Fermoy,  bucolique endroit où nous pouvions laisser nos sacs en consigne (ce détail a de l’importance), prévoir de prendre une douche chaude, vérifier notre inscription et recevoir un T-shirt bordeaux du meilleur aloi (un peu grand peut-être pour certaines mais sympathique et anti-tâche de vin).

La Course de l’ASEL (Association Sport et Loisirs) est marquée par l’ambiance antillaise chère à beaucoup d’entre nous. Elle était particulièrement réussie puisque le soleil était de la partie et à dix heures juste il faisait déjà chaud. Deux autres asphaltiennes, Bhel et Monia, étaient là et cinq féminines face à trois asphaltiens, venus séparément, nous allions pouvoir montrer nos talents sans crainte.

Le parcours de Torcy est assez vallonné -même si ce n’est pas un trail- et d’autant plus délicat qu’il commence par une descente de trompeuse apparence. Sur un tempo assez élevé nous avions ensuite à enchaîner une première butte puis une côte, au pied du château d’eau, parcours difficile et ceux qui connaissent les sorties vélo du dimanche savent que ce n’est pas le plus facile. Deux boucles de cinq kilomètres étant prévues nous avions donc du temps devant nous. Malgré une petite défaillance au niveau du ravitaillement en eau (un premier relais au deuxième kilomètre pas absolument nécessaire puis un autre au huitième où les rations furent très mesurées puis inexistantes) tout se passa bien pour le peloton de trois cents athlètes. Après l’inévitable fatigue du 7ème kilomètre et un dernier coup de rein pour finir nous avions notre récompense avec la présence de Dominique Bontoux, Dodo pour ses nombreux admirateurs (trices), qui ne  ménagea pas ses encouragements et ses conseils à l’arrivée.

Un prospectus distribué dans le dernier mètre signalait d’ailleurs ‘une course de dodo’ pour le 30 septembre, simultanément à Paris-Versailles !

                                                                                                                     

 Papy Koch en excellente forme réalisait une très bonne course, très applaudi et Torcy 2012 1efficace et, dans les premiers rangs, nous avions le plaisir d’admirer la forme d’un jeune et vigoureux  asphaltien, Olivier Catrou (photo ci-contre), qui réalisait un chrono en moins de quarante minutes sur un parcours où la température (24°) et les côtes valaient bien soixante secondes de pénalité.

Cette chaleur s’effaça très rapidement à l’issue d’une douche bien méritée, chaude et revigorante à souhait où heureusement nous pûmes échanger nos claquettes anti-dérapage, sauf que Nathalie avait oublié son sac dans le véhicule et ne put en profiter immédiatement, celui-ci étant stationné un peu loin.

Vu le nombre de concurrents et la qualité de ceux-ci, nous n’eûmes malheureusement pas de podium mais un grand moment de bonheur d’être ensemble, chacune étant arrivée à son temps, Nathalie et Bhel dans les cinquante minutes et moins, Monia très rapide dans l’emballage final, Béatrice et Angela ensuite. Un autre asphaltien V3 dont on soupçonne qu’il ne marche pas à l’eau minérale en moins que cela, vent arrière.

Retour à la case départ donc, les équipières ayant changé de voiture, le sac de Nathalie (vous suivez toujours) n’étant pas venu par lui-même dans la voiture de Bhel nous avions toujours Nathalie cherchant sa serviette de bains pour prendre sa douche qui revenait  à destination pour s’apercevoir que, finalement, par un concours malheureux de circonstance, elle avait oublié le fameux sac à la consigne, désormais fermée. Pour faire d’une longue histoire une courte, appels sac-de-sport-bleu.pngtéléphonés précipités vers les organisateurs (sortis du radar et introuvables) le stade (fermé, c’est un dimanche du mois d’août tout de même) et, dernier recours, un téléphone au Président, avisé comme à l’habitude, qui trouve la solution, bien que blessé à la jambe, ceci sans rapport avec le point précédent je vous l’accorde, c’est-à-dire d’appeler Dodo qui pourra appeler l’organisateur qu’il connait…qui appellera le responsable de la consigne… qui nous rappellera via le secrétaire du club… ce qui permettra d’appeler le mari de Nathalie qui viendra la chercher pour repartir à Torcy -sans Ferrari jaune cette fois-ci- chercher le sac et la serviette de bains (j’abrège pour épargner votre patience). Enfin tout le monde est revenu à bon port (bonne douche ?) le sac de Nathalie, sa propriétaire, son savon et sa serviette de bains…

Nous devisâmes sur ces péripéties avant de nous quitter après un dernier et superbe accueil de Bhel qui remontait le moral à toutes en offrant un peu (beaucoup) de sa bonne humeur habituelle avec un entrain qui lui est propre.

Que dire sinon le plaisir de courir sous les couleurs de l’Asphalte et de raconter ce que l’on a fait ensemble. La course c’est bien connu c’est dix pour cent de transpiration et quatre-vingt dix pour cent de conversation. Et parler encore des exploits du jeune Olivier et de l’expérimenté Pierre-Papy n’est-ce pas du sport ?

 Mario Cavadarossi dit Christian Pallandre

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