La course de Troyes a eu lieu.

15 jours après avoir couru à Sénart, j’ai eu envie d’essayer la qualification sur le semi-marathon (1h50 dans ma catégorie).
En l’absence de course qualificative en Île de France, je suis partie en Champagne, à Troyes.
Après une reconnaissance du terrain en voiture !, il était donc nécessaire de parcourir trois boucles de 7 km en centre-ville pour atteindre le graal.
1200 coureurs au départ dont un tiers courant un semi en relais sous les couleurs de leur entreprise.
Grande fluidité au retrait des dossards, j’étais seule pour cinq bénévoles disponibles et il a été nécessaire d’interroger plusieurs personnes pour savoir où était la consigne. Au petit matin, sous un beau soleil et une température frôlant les 3 degrés, j’étais bien couverte et me suis glissée dans les premiers rangs afin d’éviter d’être trop retardée.
Départ difficile, j’ai du mal à trouver le rythme dans les premiers kilomètres mais le parcours est roulant et agréable, longeant le canal avec des grands mails.
Les 10 premiers kilomètres passent en moins de 48 minutes, restant avec le bienfait de l’entraînement du plan de Philippe Delacroix.
Je m’étais fixée une moyenne de 5m/km et je m’interroge à continuer sur ce même rythme sachant qu’il en reste 11 bons kilomètres.
Et à partir du 10e kilomètres, le semi commence vraiment !
Je m’accroche à des foulées qui courent en 4'50 ou 4'55/km, ce qui me permet de garder le rythme.
Les jambes commencent à se faire lourdes.
Je croise une athlète aguerrie qui me dépasse et que je redépasse.
Les trois derniers kilomètres sont difficiles et je sens le manque de sortie longue mais le plaisir du semi-marathon est une course que j’affectionne particulièrement.
La dernière ligne droite nous fait passer derrière le palais des expositions (appelé le Cube) et je franchis l’arrivée en 1h42'45" (Temps officieux en attendant la confirmation).
Je vous invite à découvrir, pour une prochaine sortie club, le marathon du patrimoine organisé en juin par la ville de Troyes.

Edwige