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La ballade d’Olivier

Marathon de Paris 2019 avec Sophie que j'accompagne

Marathon de Paris 2019 avec Sophie que j'accompagne

             Courir le marathon de Paris n’est pas obligatoirement l’objectif de l’année. Ce peut être aussi l’occasion de faire une sortie longue, entre deux trails. Il suffit de réduire sa vitesse moyenne de 1 ou 2 km/h et on change alors totalement de course … C’est ainsi que je profite de l’organisation irréprochable d’A.S.O. pour vivre une belle balade ensoleillée dans Paris sous les encouragements du public. Et pour que ce footing soit un beau moment de partage, je me transforme en meneur d’allure pour mon pote François-Xavier (FX) et son amie Sophie, tous deux de la VGA Saint-Maur. Leur objectif : finir sous les 3h30.

            Julien et Nicolas nous rejoignent au 16ème km, dans le bois de Vincennes, comme prévu la veille et resteront avec nous jusqu’à la fin. Carl, retrouvé par hasard, emboîte le pas. Sympa ! On papote, ambiance footing du samedi matin au bois de Vincennes… Bon, j’entends déjà Jean-Michel rétorquer « qu’un dossard, ça se respecte, Môssieur ! » Mais on est vraiment bien là, au soleil, en « endurance fondamentale » sur les quais de Paris ! 

            Malheureusement, FX sent son genou le tirailler (p… de  TFL !), sa foulée se dégrade rapidement et des crampes aux cuisses apparaissent… Il « déguste » le pauvre ! Il grimace, ralentit, on se retrouve tous les deux… Il abandonne finalement au ravito du 30ème km. Dur !

            Du coup, je repars dare dare pour retrouver mes acolytes et Sophie qui nous ont bien distancés. Je les rejoins un peu avant le bois de Vincennes. Au 34ème km, j’invite Sophie à accélérer un peu mais, face au scepticisme de Nicolas et Julien, elle préfère jouer la prudence… Au 38ème km, on passe à 13 km/h et Sophie garde le sourire. Au 40ème, on monte à 14 km/h : elle sourit encore et rit à mes blagues ! Et ce, jusqu’à l’arrivée, après 3h26 de course ! Incroyable !  Elle aurait pu se donner un peu plus, quand même … Ne pas en garder autant sous le pied et donner tout ce qu’elle avait dès le 34ème km ! « Un dossard, ça se respecte » madame !!!

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