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MdP : le compte rendu d’Elisa.

MdP :  le compte rendu d'Elisa.

2ème marathon – nouveau record 3h45’44’’

Comme l’année dernière, je me suis réveillée en forme, excitée par l’aventure : 42,195 km au cœur de Paris. La météo idéale, un peu fraîche mais je préfère ça à la chaleur de l’année dernière.

Tout a commencé dans la fraicheur matinale avec une interminable attente et l’envie de lâcher les chevaux. Quel plaisir de courir sous un superbe soleil en admirant les monuments de Paris et en profitant de l’ambiance. Chaque ravitaillement était le bienvenu pour recharger les batteries.

Je me suis surprise moi-même, je ne savais pas si j’irais au bout, vu mon état de fatigue de la semaine précédente, j’étais vidée, bouton de fièvre, genou qui me tiraillait. Le doute m’envahissait.

Tout le monde me disait que c’était normal. J’ai repris confiance en moi.

Un parcours pas toujours facile mais vraiment superbe. Le détour par la Place Vendôme et l’Opéra est génial. C’était un vrai plaisir de voir la famille et les amis au bord de la route, les supporters ont tout donné de la voix pour nous porter au bout de cet exploit.

Un coup d’œil au 16e km à Notre Dame de Paris, qui était malheureusement en flammes le lendemain, accentue la nostalgie de l’évènement.

Les premiers kilomètres sont agréables. Les 14 km, je les ai parcourus en compagnie d’Alexandra C, un petit arrêt aux toilettes au château de Vincennes puis, vers le 16e km, chacune a pris son envol. Le bois de Vincennes ou les Asphatiens étaient nombreux, Francois P. qui m’a accompagnée jusqu’au semi.

J’avoue, je me suis laissée emballée par des têtes connues (ma petite famille qui était au 11e et 19e km), je suis sortie de ma bulle, une grosse pensée pour l’amiral à ce moment-là et vite je me suis remise dans ma bulle, il m’a fallu 5 petits km pour m’en rendre compte.

Je franchis la fameuse arche du semi-marathon en 1h48’51’’, presque dans le chrono que j’avais ciblé à 1h49 sans encombre. Les tunnels qui s’enchaînent entre le 25e et le 30e km ne sont pas des parties de plaisir, je reste concentrée et serre les dents. En franchissant le 30e km, je suis clairement mieux, même beaucoup mieux que l’année dernière. 

Isabelle C. venue me rejoindre au 30e km, me dit : l’aventure commence Elisa « tu es nettement plus fraiche, en pleine forme, je ne te reconnais pas, tu en as sous le pied, ne lâche rien ».

Mon frère et sa petite famille sur le parcours au 31e km (Pont Mirabeau) m’encouragent. Mon neveu fait 200 mètres avec moi, j’étais heureuse et surtout je me sentais encore bien.  

MdP :  le compte rendu d'Elisa.

Globalement, tout s’est bien passé jusqu’au 36ème km.

A partir du 36e km, les cuisses commencent à me faire souffrir, à se raidir et je commençais à manquer d’énergie, je décide alors de prendre un gel (mon seul et unique d’ailleurs car j’ai omis de les prendre, une erreur je pense), je reprends un peu de force et me concentre sur mon allure. La situation s’est corsée entre le 36e et le 39e. Pas de crampes aux mollets, j’ai pensé à prendre des cachets et de l’eau un peu salée, je m’étais tellement canalisée là-dessus que j’ai oublié le reste.

Aux abords du 40 km, un nouveau faux plat se présente. Je marche pour stopper la douleur qui envahie mes jambes. 

Isabelle C, me laisse au 41e km en m’encourageant une dernière fois. Je suis heureuse car contrairement à mon premier marathon, où j’étais à ce moment-là semi-consciente, je vis pleinement ces derniers instants.

Apercevoir le panneau indiquant qu’il reste 500 mètres est libérateur.  

Mes jambes sont des bouts de bois. Mon neveu saute la barrière et me rejoint pour finir les derniers 100 mètres avec moi, quelle joie.

Que d’émotions et de fantastiques souvenirs qui me laisseront une marque indélébile dans le cœur.

La vie, l’amitié, l’amour restent plus forts que tout !

Un grand merci à Daniel C. et à Philippe S. qui ont su m’orienter et me donner les bons conseils que j’ai appliqués le mieux possible.

Un merci à tous les Asphaltiens qui m’ont accompagnée dans les sorties longues ainsi qu’à tous les supporters.

Un grand merci à ma famille qui était présente sur le parcours et à l’arrivée et qui a cru en moi.

Merci à mes enfants pour le dossard.  

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Une grande fierté d’avoir mené à bien ce projet, mais sans vous mes amis Asphaltiens, je n’y serais pas arrivée.

Mon travail de préparation est récompensé. Mon précédent chrono battu de 19 minutes.

Que du bonheur.

Une préparation sérieuse mais avec des dérives à cause d’une tendinite au genou en milieu de parcours.

Je sais que certains diront Elisa tu peux faire mieux ou comme le dit Jérôme « tu as de la marge »,  j’en garde encore un peu sous le pied, cela me donnera l’occasion d’en refaire un autre.

Je conclus en disant que le 1er Marathon, reste une découverte de la distance. Pas de pression avec le temps, pas d’objectif à part celui de terminer. Pas de temps de référence.

Le 2ème Marathon, en est autrement, on se met la pression. On a un objectif, faire mieux que le premier.

J.Michel, tu m’avais lancé un défi à l’AG (-4h), défi relevé 

Mais un marathon reste unique. On a beau en faire plusieurs, ils ne se ressemblent pas.

Il n’y a que les 42,195 qui sont identiques

Elisabeth

MdP :  le compte rendu d'Elisa.

7 Comments

  1. Daniel

    Tu as la gentillesse de nous mentionner, Philippe et moi, dans ton compte-rendu. Merci, c’est gentil… mais c’est toi qui a couru les 42,195 km, pas nous !!! Le plus dur n’est ni d’élaborer un plan ni de donner des conseils mais de mettre tout ça en pratique le jour J et c’est ce que tu as fait, avec brio en plus !

    • OLIVEIRA

      Merci Daniel pour ton commentaire, Certes, il faut que je remercie mes jambes et ma tête mais si je n’avais pas eu tout ces conseils, j’aurais certainement fait n’importe quoi ! Pour progresser, il faut savoir écouter et être patient, tout arrive à qui s’est attendre. En tout cas, merci à vous 2 pour ce coaching. Bises et à bientôt. Elisa

  2. Francois Le secrétaire

    Bravo Elisa !
    Je suis vraiment content pour toi, comme dit Daniel tu as su mettre en pratique, faire la part des choses et ajuster quand il fallait. Maintenant c’est l’expérience qui va se construire au fil des courses, tu as encore de belles choses à nous montrer encore j’en suis persuadé ! Bonne récup ;o)

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