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Mon 11ème marathon, un marathon presque parfait.

Mon 11ème marathon, un marathon presque parfait.

Me voilà devant le marathon qui a marqué le début de mes  grandes courses à pied il y a 8 ans, le marathon de  Paris. A cette époque le temps réalisé était de 4h56, je me souviens encore d’être très fière et contente de ça !

Ayant décidé que ce serait mon dernier marathon, je me suis très soigneusement préparée, mentalement depuis l’an dernier et physiquement depuis deux mois et demi.

Pourquoi le dernier, me direz-vous ?

Trop de contraintes pendant  la période d’entraînement:

    • sorties après de longues heures de travail,
    • blessures régulières aux doigts de pieds qu'il faut soigner
    • faire attention au régime alimentaire : pas une goutte d'alcool( 😉

Et l'entrée dans une nouvelle décade, qui me pousse à « lever le pied » et me tourner vers des courses plus courtes.

Mon plan d’entraînement a été conçu pour un objectif de 4h30  car, sachant que mon meilleur temps a été de 4h29, je me suis toujours fixé comme objectif 4h30……même si je ne suis pas arrivée à le reproduire et que je me suis habituée avec des temps de 4h58,  4h52, 4h48, 4h46.

Comme d'habitude,  je suis partie avec  comme premier objectif de finir la course sans me blesser et ensuite d'améliorer mes 4h45  de Valence 2018.

Contente de courir ce marathon chez moi, comme on dit à la maison (à Paris),  je me suis sentie davantage en confiance et plus sereine, n’ayant pas de problème de transport, d’hébergement,  etc…… qui d’habitude ajoutent un petit stress avant la course.

Départ dans  un froid polaire (3°C) qui a beaucoup contribué à me faire accélérer pour chauffer la mécanique.

C’est comme ça que j'ai passé  les 10km à 1h00, les 20km à 2h01, les 30km à 3h07 et les 40km à 4h15.

Premier asphaltien à me remarquer et m’appeler, JM Objois.

Toute contente je le salue et continue ma course.

A la mairie de Paris c’est Monia qui comme toujours nous fait remarquer par ses encouragements démonstratifs.

Au km 15 c’est un groupe d’asphaltiens qui m’acclame et Bhel qui m’accompagne quelques mètres pour me prendre en photo. C’était un coup de pouce pour continuer avec un d’enthousiasme renouvelé.

Trop concentrée sur la trajectoire de mes pieds compte tenu des pavés, je suis certainement passée à côté de certains asphaltiens qui sont venus  nous encourager et que je n'ai pas vus.

Je les remercie tous pour leur soutien.

Une fois arrivée au km 40, vu mon chrono qui affichait alors 4h15, je me suis dit me voilà encore une fois incapable de passer ces 2 derniers km en moins de 15min et en plus en montant, car les 2 derniers km m'ont toujours coûté autour de 20min.

Mais avec la volonté d’arriver à la fin à tout prix, sous l’acclamation de la foule qui nous encourageait, j’ai surmonté non seulement la côte mais j'ai aussi trouvé la force de me surpasser. J’avais en tête l’affiche du marathon «Ta tête décide, tes jambes suivront».

Sans regarder davantage le chrono j’ai couru sans penser à rien (certains diront « comme d'habitude ! ») et quand j’ai vu l’arche d’arrivée je me suis dit: c'est dans la poche, c’est le plus beau marathon que j’ai vécu après mon premier et celui d’Athènes.

A l’arrivée mon chrono affichait 4h30 ! Bien géré Angela !

Un marathon presque parfait, qui ne m’a épargné ni les petits bobos, ni les ampoules.

Même admettant que ce marathon de Paris soit mon dernier, je le garde à l’esprit comme la plus belle épreuve de courage, d’ambition, de gestion de l’allure au fil du temps, d’attitude vis à vis de l’autre pendant la course, dont le final est un tout de tous ces adjectifs qui nous représentent.

Encore un grand merci à cette grande et merveilleuse famille de sportifs de l’Asphalte 94 au sein de laquelle j’ai appris non pas les hauts et les bas d’une course, mais comment la gérer pour qu’elle reste toujours un immense plaisir.

4 Comments

  1. Christian Pallandre

    Bravo Angela. Ta modestie est sans limite comme ton talent pour nous faire vivre un de tes premiers derniers marathons. Bises. Christian

  2. Stéphane D

    Bravo Angela, superbe course et très beau récit !
    Le passage de ‘Ayant décidé que ce serait mon dernier marathon’ en début de récit à ‘Même admettant que ce marathon de Paris soit mon dernier’ est intéressant et révélateur du plaisir que l’on a, et que l’on veut retrouver, dans ces belles épreuves, même si elles sont difficiles… pour nos doigts de pied !
    Bonne récupération, à bientôt Stéphane

  3. E.OLIVEIRA

    Bravo Angela, je suis admiratrice. 11 marathon dans les pattes, je te tire mon chapeau. Très beau discours. bonne recuperation et à bientôt pour de nouvelles aventures. Bon week end de pâques. Elisa

  4. Guillaume

    Bravo Angela pour cette belle course.
    11 marathons je n’y arriverais jamais !
    Ce que tu écris sur la préparation me mine un peu le moral : même le vin rouge est interdit ?

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