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Paris Versailles

Troisième participation à la grande classique automnale. Le soleil est au rendez-vous quand j’embarque dans le RER C en direction de la Tour Eiffel. Je ne suis pas seule sur le quai de BFM. Le train est déjà plein en repartant, ne laissant aux coureurs des gares suivantes que quelques places debout.

En arrivant à la station Champ-de-Mars-Tour-Eiffel, c’est la cohue. Les coureurs du train précédent n’ont pas encore fini de sortir de la gare. Que de monde !

J’arrive sur le pont d’Iéna, j’attends un peu, contemplant la tour Eiffel et regardant distraitement l’échauffement collectif. Je suis tirée de ma torpeur par mon téléphone qui sonne. C’est mon amie Souhila, qui me cherche. Je commence à me diriger dans le sas afin de la rejoindre. Je rencontre pleins de personnes que je connais avec lesquelles je papote 2 minutes.

Cinq minutes plus tard, je retrouve donc mon amie. On s’échauffe un peu sur les rythmes de la musique qui résonne.

On est serré dans le sas. Nous apercevons Daniel, un ami, quelques rangs devant, probablement pieds nus, mais il ne nous entend pas. Le coup de pistolet retentit, mais à retardement par rapport à la fin du compte à rebours du speaker. Pendant les premiers kilomètres sur les quais de Seine, je reste en compagnie de Souhila. Il y a un monde fou, nous sommes parties dans la vague 20 et puis quoi qu’il arrive, je suis venue faire cette course juste pour m’amuser et être avec mon amie. Aucun objectif temps. Au ravitaillement d’Issy, je ne m’arrête pas et attrape juste une bouteille d’eau au vol. Je commence à avoir chaud !

Au 6ème kilomètre, on entame l’ascension de la mythique côte des Gardes. Dès les premiers mètres mon allure chute considérablement. Souhila faiblit aussi mais ensemble, nous avançons. Grosse ambiance sur la fin de la montée. On passe le panneau annonçant le sommet de la côte, 173 mètres d’altitude. Je récupère un peu de souffle sur la portion plate qui conduit au deuxième ravitaillement. Un quart d’orange et un peu d’eau à mon menu avant de rentrer dans la Forêt de Meudon

Chaque fois, quand je pénètre dans cette dernière, je me dis que la moitié la plus difficile de la course est derrière moi. Chaque fois, j’oublie que cette partie du Paris-Versailles est suffisamment vallonnée pour faire mal aux jambes.

Et comme j’ai déjà laissé une bonne partie de mes jambes dans la côte des gardes, la fin s’annonce un peu raide. Il se met à pleuvoir, la route est glissante en particulier la grosse descente, les feuilles et bogues de châtaignes parsèment le sol. Je ne déroule pas dans la descente, Cela glisse vraiment trop.

La succession de faux plats, tantôt montants, tantôt descendant passe tant bien que mal. La côte du cimetière est toujours aussi cassante et heureusement toujours aussi courte. Au ravitaillement du sommet, j’attrape une poignée de raisins secs pour contenir la fringale que je sens arriver. Puis on redescend vers Versailles.

Je débouche sur l’avenue de Paris mûe par un regain soudain d’énergie. Je suis ravie d’en avoir fini avec cette course qui reste pour moi l’une des plus belles courses parisiennes.

Une belle course, c’est un beau peloton, il y a celui qui court vite et celui court longtemps. Quoi qu’il arrive, il n y a que des champions, pas de derniers mais que des suivants. Par ailleurs, il n y a pas de derniers car derrière, il y en a toujours un qui court pas.

Chrono : 1h49 mais comme je l’ai précisé, je n’étais pas venue pour ça, j’ai considéré cette course comme une sortie dominicale entres amies et toujours aux couleurs de Kemil et ses amis.

Nathalie de Roo

20806ème, 623ème VF2

En 1h49’34’’

Monia Arjouni

 

1h49’

Farès Bouatta

 

 

 

 

 

Super!

Super!

Quoi d’autre ce week-end là (25 septembre)

Au Marathon de Berlin (vainqueur en 2h03’03’’) :

(Voir ci-dessous)

Aux 5km de Gournay (91 coureurs classés)

Pierre Koch

90ème, 1er VH5

En 37’19’’

Aux 10km de Gournay, que des Corbillons sur la plus haute marche.

Daniel Corbillon

63ème, 1er VH4

En 47’14’’

Denise Corbillon

154ème, 1ère VH4

En 1h00’31’’

Daniel remplace Pierre Koch sur la stèle des records du club sur cette distance.

Plus tôt dans le mois:

  • au Semi de Budapest Nicolas Kwong Cheong 109ème, 14ème VH1 En 1h28’27’’
  • au semi de ColmarBoris Leguy, nouvel adhérent, 57ème en 1h27’37”.

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